Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1931-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 octobre 1931 01 octobre 1931
Description : 1931/10/01 (A34,SECTB)-1931/10/31. 1931/10/01 (A34,SECTB)-1931/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6531470k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- 901 B -
d'évaporation), F étant la tension maximum de la vapeur d'eau corres-
pondant à la température de l'eau et f la tension de la vapeur existant
déjà dans les couches atmosphériques qui sont en contact avec la surface
d'eau.
La variation diurne et la variation annvelle de l'évaporation présentent
une grande analogie avec celle de la température ; ces variations sont
aussi fonctions de celles de l'humidité relative et de la force du vent.
II. —— L'ÉVAPORATION DANS LA NATURE
Etant, donné que la vitesse d'évaporation est fonction de plusieurs
facteurs très variables, le problème de l'évaporation de l'eau dans la
nature est extrêmement complexe.
La température de l'eau qui s'évapore étant un des facteurs de l'évapo-
ration, on conçoit aisément que la quantité d'eau évaporée par une
surface d'eau sera très différente suivant qu'il s'agira d'un lac plus ou
moins grand ou profond, d'une mare, d'une rizière irriguée, d'un cours
d'eau, etc.
Pour la même raison, l'évaporation de l'eau renfermée dans un sol
variera avec la nature physique et chimique de ce sol (couleur, conducti-
bilité, etc.) ; elle variera aussi avec sa contexture; l'état de finesse de
ses éléments (qu'on se rappelle ici le principe du « dry farming »).
La quantité d'eau évaporée varie constamment dans un même lieu
non seulement avec la température, l'état hygrométrique de l'air et la
vitesse du vent, mais encore avec les conditions spéciales que présente
ce lieu et qui peuvent évoluer dans le cours de l'année par exemple,
le terrain est une rizière qui est un certain temps à sec et nue, puis
recouverte d'une couche d'eau d'épaisseur variable, puis de riz se déve-
loppant progressivement. -,
D'un lieu à un autre, elle varie avec ces mêmes facteurs qui sont
influencés par les conditions géographiques (topographie, voisinage de
surfaces d'eau plus ou moins étendues ou de superficies arides ou recou-
vertes de végétation, de forêts, etc.), par les différences dans la nature
du terrain, etc. -
La couverture végétale présente une importance considérable en
matière d'évaporation. Nous ne pouvons mieux faire que de citer ici ce
que dit à ce sujet CHODAT dans son mémoire précité :
« Le problème des échanges d'eau entre l'atmosphère et le sol serait
simplifié en l'absence de toute végétation. Il y aurait à considérer dans
ce cas idéal, d'une part, l'importance des précipitations et, de l'autre, la
topographie du sol, sa perméabilité de surface, sa capacité d'emmaga-
siner et de restituer l'eau. Ces différents facteurs subsistent dans le cas
d'évaporation), F étant la tension maximum de la vapeur d'eau corres-
pondant à la température de l'eau et f la tension de la vapeur existant
déjà dans les couches atmosphériques qui sont en contact avec la surface
d'eau.
La variation diurne et la variation annvelle de l'évaporation présentent
une grande analogie avec celle de la température ; ces variations sont
aussi fonctions de celles de l'humidité relative et de la force du vent.
II. —— L'ÉVAPORATION DANS LA NATURE
Etant, donné que la vitesse d'évaporation est fonction de plusieurs
facteurs très variables, le problème de l'évaporation de l'eau dans la
nature est extrêmement complexe.
La température de l'eau qui s'évapore étant un des facteurs de l'évapo-
ration, on conçoit aisément que la quantité d'eau évaporée par une
surface d'eau sera très différente suivant qu'il s'agira d'un lac plus ou
moins grand ou profond, d'une mare, d'une rizière irriguée, d'un cours
d'eau, etc.
Pour la même raison, l'évaporation de l'eau renfermée dans un sol
variera avec la nature physique et chimique de ce sol (couleur, conducti-
bilité, etc.) ; elle variera aussi avec sa contexture; l'état de finesse de
ses éléments (qu'on se rappelle ici le principe du « dry farming »).
La quantité d'eau évaporée varie constamment dans un même lieu
non seulement avec la température, l'état hygrométrique de l'air et la
vitesse du vent, mais encore avec les conditions spéciales que présente
ce lieu et qui peuvent évoluer dans le cours de l'année par exemple,
le terrain est une rizière qui est un certain temps à sec et nue, puis
recouverte d'une couche d'eau d'épaisseur variable, puis de riz se déve-
loppant progressivement. -,
D'un lieu à un autre, elle varie avec ces mêmes facteurs qui sont
influencés par les conditions géographiques (topographie, voisinage de
surfaces d'eau plus ou moins étendues ou de superficies arides ou recou-
vertes de végétation, de forêts, etc.), par les différences dans la nature
du terrain, etc. -
La couverture végétale présente une importance considérable en
matière d'évaporation. Nous ne pouvons mieux faire que de citer ici ce
que dit à ce sujet CHODAT dans son mémoire précité :
« Le problème des échanges d'eau entre l'atmosphère et le sol serait
simplifié en l'absence de toute végétation. Il y aurait à considérer dans
ce cas idéal, d'une part, l'importance des précipitations et, de l'autre, la
topographie du sol, sa perméabilité de surface, sa capacité d'emmaga-
siner et de restituer l'eau. Ces différents facteurs subsistent dans le cas
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