Ce qui précède met en évidence que l'opération essentielle, la greffe, n'est pas celle qui domine, au point de vue des frais de main-d'œuvre.
Les opérations « diverses » et celles de ligature sont plus coûteuses.
l est simple de s'attaquer d'abord à elles, pour améliorer, sans toucher Q l'opération très délicate de prélèvement et de manipulation du greffon.
La juxtaposition de B et de C (tableau I), premier passage de greffe montre que la suppression de la préparation en série des incisions donne un léger gain de rendement. Cependant, bien qu'on n'ait encore pu JalI'e de statistique suffisante sur le facteur propreté isolé, on peut dire Mue ce gain est illusoire avec le type d'incision habituel. Dans le cas B, languette - en ogive, avec les arbres de 6 à' 13 cm. de diamètre, le latex coule très rapidement de l'incision supérieure, surtout le matin, et peut polluer les cambiums d'une part et les mains et outils du greffeur d'autre Part, d'où une perte de de reprises possibles, et une difficulté ma- nuelle supplémentaire chiffrable en temps. Il n'a pas été fait à ce sujet de mesures systématiques suffisantes.
Le cas A n'a pas été suivi en série. Nos greffes sous bandelettes sont toujours couvertes de feuilles en raison de l'action solaire sur la paraf- fine
II. - INCISION RENVERSÉE L'incision ordinaire (en ogive), sur gros arbres, pour éviter les ennuis précédemment indiqués, engage à préparer d'avance un certain nombre d'incisions. On dépense ainsi en plus 5,6 du temps total et le greffeur a souvent à lutter contre les fourmis rouges, gourmandes du latex exsudé, Lli le piquent aux pieds et aux mains, et vont sur le cambium au cours 11 soulèvement de la languette.
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