Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1931-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1931 01 septembre 1931
Description : 1931/09/01 (A34,SECTB)-1931/09/30. 1931/09/01 (A34,SECTB)-1931/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6531469x
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- Situation agricole de l'Indochine
- Renseignements techniques d'Indochine.
- .......... Page(s) .......... 787
- Renseignements extérieurs intéressant l'Indochine.
- Un nouveau dépulpeur de café (par A. N. RITCHIE, Agriculture et Elevage au Congo belge, n° 11, 1931).......... Page(s) .......... 819
- .......... Page(s) .......... 828
- 781 B —
On la trouve signalée par un planteur dans le Bulletin Economique de
l'Indochine en 1898 (n° 5, p. 176). DELACROIX et MAUBLANC la décrivent
d'après ce document sous le nom de « Maladie de Cochinchine » (Maladie
des Plantes cultivées dans les pays chauds — p. 358, Paris 1911). La
cause en était jusqu'ici inconnue. Par culture nous avons obtenu un
Cloeosporium qui parait identique à Colletotrichum coffeanum Noack.
Cette affection ne serait en somme qu'une forme de la maladie décrite
à l'étranger sous le nom de die back du caféier, appellation d'ailleurs
impropre puisque la tige peut être attaquée à tous les niveaux. C'est
en tous cas une forme de l'anthracnose et elle est justiciable des mêmes
traitements qu'en Annam. Nous l'avons observée sur des caféiers de
très belle végétation en sol bien draîné. Notons à l'appui de ce qui a été
dit plus haut que ces plants avaient été-normalement fumés au fumier
de ferme, mais sans engrais complémentaire : leur aoûtement s'était
trouvé retardé par un excès relatif d'azote.
Un Fusarium a été rencontré sur des fruits envoyés par M. GILBERT,
Chef des Services Agricoles de l'Annam. Il paraît se comporter en
parasite secondaire associé au champignon de l'anthracnose et d'après
nos expériences n'attaquerait que des fruits âgés au voisinage de la
maturité.
MALADIES DE LA CANNE A SUCRE
Nous avons observé en Cochinchine les maladies suivantes :
1° Charbon ;
2° Morve rouge ;
3° Maladie à sclérotes des feuilles ;
4° Maladie à sclérotes des gaines ;
5° Pourriture de la pointe (Top rot) ;
6° Coniothyrium Sacçhari (Massee ) Prilleux et Delacroix.
LE CHARBON — causé par Ustilago Sacchari Rabenhorst.
La maladie ne fait pas de dégâts importants sur les cannes Bourbon
ni sur les P. O. J. Par contre elle est parfois sérieuse sur les Formose
et sur toutes les variétés se rattachant à Saccharum sinense (GUILLAUME).
On vient pratiquement à bout de cette maladie par la sélection et la
désinfection des boutures. Il est recommandable de détruire les plants
atteints en les arrachant complètement car la souche est souvent conta-
minée. Il serait bon également d'éviter la culture répétée des variétés
sensibles sur le même sol et au besoin d'abandonner complètement
la culture de ces variétés. Leur remplacement par des cannes nobles
n'offre pas d'inconvénients dans un pays où la mosaïque n'existe pas.
On la trouve signalée par un planteur dans le Bulletin Economique de
l'Indochine en 1898 (n° 5, p. 176). DELACROIX et MAUBLANC la décrivent
d'après ce document sous le nom de « Maladie de Cochinchine » (Maladie
des Plantes cultivées dans les pays chauds — p. 358, Paris 1911). La
cause en était jusqu'ici inconnue. Par culture nous avons obtenu un
Cloeosporium qui parait identique à Colletotrichum coffeanum Noack.
Cette affection ne serait en somme qu'une forme de la maladie décrite
à l'étranger sous le nom de die back du caféier, appellation d'ailleurs
impropre puisque la tige peut être attaquée à tous les niveaux. C'est
en tous cas une forme de l'anthracnose et elle est justiciable des mêmes
traitements qu'en Annam. Nous l'avons observée sur des caféiers de
très belle végétation en sol bien draîné. Notons à l'appui de ce qui a été
dit plus haut que ces plants avaient été-normalement fumés au fumier
de ferme, mais sans engrais complémentaire : leur aoûtement s'était
trouvé retardé par un excès relatif d'azote.
Un Fusarium a été rencontré sur des fruits envoyés par M. GILBERT,
Chef des Services Agricoles de l'Annam. Il paraît se comporter en
parasite secondaire associé au champignon de l'anthracnose et d'après
nos expériences n'attaquerait que des fruits âgés au voisinage de la
maturité.
MALADIES DE LA CANNE A SUCRE
Nous avons observé en Cochinchine les maladies suivantes :
1° Charbon ;
2° Morve rouge ;
3° Maladie à sclérotes des feuilles ;
4° Maladie à sclérotes des gaines ;
5° Pourriture de la pointe (Top rot) ;
6° Coniothyrium Sacçhari (Massee ) Prilleux et Delacroix.
LE CHARBON — causé par Ustilago Sacchari Rabenhorst.
La maladie ne fait pas de dégâts importants sur les cannes Bourbon
ni sur les P. O. J. Par contre elle est parfois sérieuse sur les Formose
et sur toutes les variétés se rattachant à Saccharum sinense (GUILLAUME).
On vient pratiquement à bout de cette maladie par la sélection et la
désinfection des boutures. Il est recommandable de détruire les plants
atteints en les arrachant complètement car la souche est souvent conta-
minée. Il serait bon également d'éviter la culture répétée des variétés
sensibles sur le même sol et au besoin d'abandonner complètement
la culture de ces variétés. Leur remplacement par des cannes nobles
n'offre pas d'inconvénients dans un pays où la mosaïque n'existe pas.
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