RIen ou laotien, souvent contaminé, lequel, faute de mesures sanitaires absolument efficaces peut se répandre en Cochinchine assurant l'apport (U Contage et le renouvellement des foyers de peste bovine ; en second lieu le Barbone, maladie tellurique ou hydrique, dont la prophylaxie dans les conditions locales est extrêmement difficile sévit en permanence a l'état sporadique, enzootique et parfois épizootique, maintenant dans 1 Ouest une situation sanitaire fâcheuse Une amélioration très importante de cette situation pourrait être apportée par le resserrement du contrôle sanitaire du bétail à l'entrée en Cochinchine ; on ne doit pas se borner à l'application plus ou moins stricte des mesures administratives et sanitaires prises d'accord entre le Cambodge et la Cochinchine par les arrêtés du 26 septembre 1930 et du 19 mars 1931, mesures, qui, faute de postes frontières organisés et pour- vus de personnel qualifié, ne sont pas infailliblement efficaces ; le but à atteindre désormais est d'interdire, d'empêcher, l'entrée en Cochinchine du bétail susceptible de contracter ou de donner la peste bovine ; ce qui ne peut être obtenu que par la vaccination préalable de tous les animaux destinés à la Cochinchine.
On ne manquera pas d'objecter que cette mesure est trop sévère et notamment qu'elle ne doit pas s'appliquer aux animaux destinés à la boucherie. Cette objection ouvre la porte à toutes les fuites, à toutes les fraudes ; elle tombe devant les arguments suivants : 1° La vaccination est absolument inoffensive et, par surcroît, gratuite ; 2° La preuve est faite depuis longtemps que, dans bien des cas, les épizooties de peste en Cochinchine, ont eu pour points de départ les parcs d'attente des bouchers chinois de Saigon et de Cho-Lon d'où sont sortis des animaux soi-disants destinés à la boucherie, et en réalité ven- dus aux cultivateurs pour des usages agricoles. C'est donc à la totalité du gros bétail entrant en Cochinchine que devra s'appliquer la vacci- nation préventive. Celle-ci devra être complétée par la marque.
, Quoique moins privilégié, le l'onkin vient au deuxième rang dans ! ordre indiqué par les moyens de défense : dix à treize Vétérinaires- inspecteurs ou Vétérinaires militaires (selon le jeu des congés) se parta- gent la charge de 860.000 têtes de gros bétail, c'est-à-dire que chaque chef de secteur contrôle théoriquement de 66 à 80.000 têtes avec l'assis-
tance de deux Vétérinaires indochinois environ (29/13) ; l'action sani- taire doit manœuvrer sur 105.000 km2 dans un pays cependant moins favorisé que la Cochinchine au point de vue des communications. JI apparaît cependant qu'avec ce personnel, soutenu par un budget et des moyens médicaux supérieurs à ceux des autres pays, ce pays doit lutter cacement contre les dangers intérieurs : C'est en effet ce qui se pro- -- nait si d'une part les foyers pestilentiels étaient signalés dès leur
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