-- tion des rats sans effets malheureux durant les deux ou trois mois précédant immédiatement le moment où la terre est remise en état pour la plantation. Ce point fera l'objet d'une étude, plus approfondie.
La dératisation est aidée sur les plantations de palmiers à huile en supprimant toutes les couvertures naturelles pouvant servir d'abris aux rats. Le grand développement des cultures de couverture leur assure des cachettes en même temps que cela fournit, par les graines, une nourriture abondante et gêne toute méthode de destruction. Il a été suggéré, en conséquence, de ne pas mettre des plantes de couverture sur les terrains plats portant une culture de palmier à huile : les avan- tages de cette couverture restant inférieurs aux inconvénients qu'elle entraîne. #
ENLÈVEMENT DES PLANTES POUVANT SERVIR D'ABRI DANS ET AUTOUR DES RIZIÈRES
Dans les régions où ont eu lieu de véritables campagnes contre les rats, on a constaté que les dégâts occasionnés aux cultures de riz par les rats sont limités aux voisinages des lieux qui offrent une protection, un abri à ces animaux. Ces dégâts peuvent donc être matériellement réduits en coupant toutes les touffes d'herbes hautes ou d'arbustes dans le voisinage immédiat des rizières et en prenant toutes mesures possibles pour que la rizière entière soit cultivée puisque les parties non plantées sont habituellement réoccupées par une végétation dense de mauvaises herbes où les rats s'abritent, souvent en nombre considérable. Bien que cette suppression des abris naturels dans et autour des rizières ne cons- titue pas en elle-même une action suffisante pour supprimer les dégâts faits par les rats aux cultures l'expérience montre cependant que c'est là une mesure constituant un auxiliaire précieux des méthodes exposées pour la destruction de ces rongeurs.
RESULTATS
A Krian et dans la province Wellesley, un personnel spécial composé d'un « agent européen chargé de la destruction des rats » et de quelques assistants malais, a été employé à diriger et surveiller la campagne de dératisation. Des boulettes empoisonnées ont été distribuées ordinaire- ment gratuitement et des pièges à rats ont été vendus à bas prix. La récompense d'un cent par queue fut payée pour toutes les queues réunies jusqu'au 31 octobre 1930, à cette date les primes furent réduites à 1/2 cent par queue. Les primes furent octroyées, au cours des diffé- rentes années, pour les nombres de queues suivants :
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