jprivé des bénéfices d'exportation, n'est- pas en mesure d'importer du riz sans de gros sacrifices.
Wautre part, s'il est vrai qu'en temps de prospérité l'industrie. du nz donne considérablement moins de bénéfices que celles du caoutchouc ei. de la noix de coco, il ne faut pas oublier que presque rien n'a été fait pour en encourager la culture, ou - améliorer la (production, ou en faciliter les conditions de vente.
Suit le résumé des conclusions du Comité : 1° La culture du paddy est presque entièrement entre lês mains des Malais, la superficie moyenne des propriétés individuelles variant entre deux sept acres.
2° Statistiques approximatives : Etablissements des Détroits : 68.000 acres cultivées, 20.690.000 gantangs de paddy.
Etats Fédérés : 171.400 acres cultivées, 35.500.000 gantangs de paddy Etats non Fédérés : 412.000 acres cultivées, 83.300.000 gantangs de paddy.
3° Les statistiques sont peu exactes, surtout en ce qui concerne les récoltes. Des mesures sont prises pour remédier à ce manque de préci- sion ; 4° Les déclarations des particuliers concernant les récoltes sont en général fausses et au-dessous de la vérité, ce qui rend impossible une estimation exacte des progrès réalisés ; <>° La population malaise se nourrit presque entièrement du produit de sa propre culture. L'élément asiatique non-malais (et non-cultiva- teur) consomme plus de riz par tête qu'on ne l'avait cru par le passé.
La crise actuelle aura vraisemblablement deux résultats : une réduc- tion de l'importation de riz, et l'extension des terrains cultivés ; 6° La culture du paddy étant surtout de tradition pour les Malais, le côté commercial de cette culture est. en conséquence secondaire pour eux ;
7° Pour la raison qui précède, et à cause des méthodes primitives employées, le coût de culture par acre est très variable, de 0 $ 30 à 0 $ 70. En s'en tenant aux méthodes actuelles, on peut estimer à 0$35 1111 chiffre raisonnable de prix dé revient par acre ; 8° Selon les Etats, les dates de culture varient considérablement. Il Y aurait intérêt, là où les circonstances le permettent, à faire établir de l'ordre dans le choix des époques de semis et de récoltes : ceci est
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