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Au lieu de faire arriver l'eau par une saignée dans la diguette, il paraît
préférable de placer en travers de cette dernière un gros bambou faisant
l'office de buse et pouvant être obturé par un tampon d'herbe ou de
paille mêlées de terre. Le dispositif des claies reste le même. Par ce
procédé, la circulation sur la diguette n'est pas gênée.
b) La rizière peut être alimentée par gravité avec l'eau d'une parcelle
placée à un niveau supérieur.
Le dispositif sera exactement le même que dans le cas précédent, mais
à propos des rizières placées dans cette situation, nous devons faire une
remarque. Il peut se faire que de telles rizières aient à recevoir au
moment de fortes pluies l'excès d'eau de parcelles placées à un niveau
supérieur. Si l'arrivée de cet excès d'eau se fait par-dessus le sommet et
tout le long de la diguette, celle-ci est rapidement détériorée mais ce qui
est plus grave, l'eau tombant en petites cascades incite, en tous les
endroits où elle s'écoule, les poissons à sauter dans la parcelle supérieure.
Il faut donc absolument veiller à ce que l'excès d'eau des parcelles
supérieures s'écoule uniquement par le dispositif établi pour l'alimenta-
tion en eau de la parcelle inférieure. Si ce dispositif n'a pas un débit
suffisant, on en établira un deuxième ou même un troisième.
c) La rizière peut être alimentée par élévation de l'eau jusqu'à son
niveau grâce à une écope ou un appareil élévatoire quelconque
On disposera des claies comme dans le premier cas, et l'eau élevée sera
déversée dans l'espace compris entre les claies et la diguette pour éviter
de faire entrer dans les parcelles des poissons qui pourraient être
nuisibles.
2°) Vidange de l'eau.
Un dispositif de vidange n'est évidemment nécessaire que si la rizière
peut se vider par gravité. Ce dispositif sera installé tout à côté du trou
de refuge, au point le plus bas de la parcelle si celle-ci n'est pas
parfaitement horizontale. Il sera constitué exactement de la même façon
que celui d'arrivée d'eau avec cette différence que les deux claies (si toute-
fois on juge nécessaire de mettre deux claies) occuperont une position
inverse, celle à mailles larges étant placée vers l'intérieur de la parcelle
par rapport à celle à mailles fines. Si on utilise un bambou faisant office
de buse, celui-ci sera placé dans la diguette à une profondeur telle que
toute l'eau de la parcelle (exception faite de celle du trou de refuge)
puisse s'écouler par son intermédiaire.
Pour opérer la vidange du trou de refuge, ou celle de la totalité de la
parcelle lorsque celle-ci ne peut pas se vider par gravité, on procédera
évidemment par écopage. Pour éviter que les poissons qui pourraient
être pris dans l'écope, et lancés à l'extérieur ne soient perdus, on projette
Au lieu de faire arriver l'eau par une saignée dans la diguette, il paraît
préférable de placer en travers de cette dernière un gros bambou faisant
l'office de buse et pouvant être obturé par un tampon d'herbe ou de
paille mêlées de terre. Le dispositif des claies reste le même. Par ce
procédé, la circulation sur la diguette n'est pas gênée.
b) La rizière peut être alimentée par gravité avec l'eau d'une parcelle
placée à un niveau supérieur.
Le dispositif sera exactement le même que dans le cas précédent, mais
à propos des rizières placées dans cette situation, nous devons faire une
remarque. Il peut se faire que de telles rizières aient à recevoir au
moment de fortes pluies l'excès d'eau de parcelles placées à un niveau
supérieur. Si l'arrivée de cet excès d'eau se fait par-dessus le sommet et
tout le long de la diguette, celle-ci est rapidement détériorée mais ce qui
est plus grave, l'eau tombant en petites cascades incite, en tous les
endroits où elle s'écoule, les poissons à sauter dans la parcelle supérieure.
Il faut donc absolument veiller à ce que l'excès d'eau des parcelles
supérieures s'écoule uniquement par le dispositif établi pour l'alimenta-
tion en eau de la parcelle inférieure. Si ce dispositif n'a pas un débit
suffisant, on en établira un deuxième ou même un troisième.
c) La rizière peut être alimentée par élévation de l'eau jusqu'à son
niveau grâce à une écope ou un appareil élévatoire quelconque
On disposera des claies comme dans le premier cas, et l'eau élevée sera
déversée dans l'espace compris entre les claies et la diguette pour éviter
de faire entrer dans les parcelles des poissons qui pourraient être
nuisibles.
2°) Vidange de l'eau.
Un dispositif de vidange n'est évidemment nécessaire que si la rizière
peut se vider par gravité. Ce dispositif sera installé tout à côté du trou
de refuge, au point le plus bas de la parcelle si celle-ci n'est pas
parfaitement horizontale. Il sera constitué exactement de la même façon
que celui d'arrivée d'eau avec cette différence que les deux claies (si toute-
fois on juge nécessaire de mettre deux claies) occuperont une position
inverse, celle à mailles larges étant placée vers l'intérieur de la parcelle
par rapport à celle à mailles fines. Si on utilise un bambou faisant office
de buse, celui-ci sera placé dans la diguette à une profondeur telle que
toute l'eau de la parcelle (exception faite de celle du trou de refuge)
puisse s'écouler par son intermédiaire.
Pour opérer la vidange du trou de refuge, ou celle de la totalité de la
parcelle lorsque celle-ci ne peut pas se vider par gravité, on procédera
évidemment par écopage. Pour éviter que les poissons qui pourraient
être pris dans l'écope, et lancés à l'extérieur ne soient perdus, on projette
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