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HAUSSE DES PRIX DE L'ORGE, DU SEIGLE
ET DU BLÉ AU JAPON
D'après une décision prise au cours d'une réunion de la « Foodstuffs Control
Commission» convoquée par le Ministère de l'Agriculture et des Forêts le 29
octobre, le gouvernement augmentera ses prix d'achat pour l'orge, le seigle et le
blé de la récolte de 1943.
Les nouveaux prix fixés sont les suivants :
Orge Y 10,68 par sac de 52,5 kg soit Y 22,12 par koku (18313)
Seigle 14,43 — 60 — 33,38 —
Blé 15,17 — - — 34,71 —
L'augmentation est de 4 yen par koku pour l'orge et de 6 pour le seigle et le blé.
M. Hiroya INO, Ministre de l'Agriculture et des Forêts, expose les raisons de
cette hausse de la façon suivante :
« Le gouvernement considère comme un principe fondamental de maintenir,
autant qu'il est possible dans l'état de guerre actuel, l'indépendance du pays au
point de vue de son approvisionnement en produits alimentaires. En conséquence,
le gouvernement s'est efforcé d'augmenter la production non seulement du riz,
mais aussi celle de l'orge; du seigle et du blé. Comme il est, en effet, nécessaire
de stabiliser la production de base pour obtenir une offre suffisante, les autorités
n'ont rien négligé pour atteindre une production de base aussi abondante que
possible tout en prenant en considération les diverses conditions éventuelles de
l'offre et de la demande en ce qui concerne la prochaine récolte.
« Jusqu'ici, l'orge, le seigle et le blé n'ont été cultivés que comme produits
agricoles de second ordre, au cours de l'hiver qui est une saison de repos pour
les paysans. Actuellement, cependant, les trois céréales entrent dans la catégorie
des principaux produits alimentaires au même titre que le riz. Leur prix est bas
par rapport à celui du riz. Or ce fait devient un obstacle à l'exécution des me-
sures officielles relatives soit à l'augmentation de la production, soit à l'achat
des récoltes par le gouvernement. C'est pour pallier à ces inconvénients que
celui-ci a établi de nouveaux prix en tenant compte des dépenses nécessaires pour
la production de l'orge, du seigle et du blé, comparées avec le prix de revient
du riz, et en prenant en considération d'autres circonstances économiques.
« Il est possible que les nouveaux prix ne soient pas assez élevés pour donner
satisfaction au cultivateur, mais il est absolument nécessaire — étant donnée la
politique de bas prix adoptée pour la durée de la guerre — de tenir compte des
intérêts du consommateur et de ne pas lui imposer des charges excessives. C'est
pourquoi le producteur doit se satisfaire des nouveaux prix. Il faut souhaiter
aussi que, afin de résoudre le problème de la nourriture en temps de guerre, les
cultivateurs fassent de nouveaux efforts pour augmenter la production, et pou-
voir vendre ainsi au gouvernement une quantité croissante de produits.
« Le gouvernement, ayant fixé les nouveaux prix d'achat, établira aussi, pour
la prochaine récolte, les prix de vente en prenant en considération les besoins
des consommateurs, les charges du gouvernement et divers autres facteurs».
ET DU BLÉ AU JAPON
D'après une décision prise au cours d'une réunion de la « Foodstuffs Control
Commission» convoquée par le Ministère de l'Agriculture et des Forêts le 29
octobre, le gouvernement augmentera ses prix d'achat pour l'orge, le seigle et le
blé de la récolte de 1943.
Les nouveaux prix fixés sont les suivants :
Orge Y 10,68 par sac de 52,5 kg soit Y 22,12 par koku (18313)
Seigle 14,43 — 60 — 33,38 —
Blé 15,17 — - — 34,71 —
L'augmentation est de 4 yen par koku pour l'orge et de 6 pour le seigle et le blé.
M. Hiroya INO, Ministre de l'Agriculture et des Forêts, expose les raisons de
cette hausse de la façon suivante :
« Le gouvernement considère comme un principe fondamental de maintenir,
autant qu'il est possible dans l'état de guerre actuel, l'indépendance du pays au
point de vue de son approvisionnement en produits alimentaires. En conséquence,
le gouvernement s'est efforcé d'augmenter la production non seulement du riz,
mais aussi celle de l'orge; du seigle et du blé. Comme il est, en effet, nécessaire
de stabiliser la production de base pour obtenir une offre suffisante, les autorités
n'ont rien négligé pour atteindre une production de base aussi abondante que
possible tout en prenant en considération les diverses conditions éventuelles de
l'offre et de la demande en ce qui concerne la prochaine récolte.
« Jusqu'ici, l'orge, le seigle et le blé n'ont été cultivés que comme produits
agricoles de second ordre, au cours de l'hiver qui est une saison de repos pour
les paysans. Actuellement, cependant, les trois céréales entrent dans la catégorie
des principaux produits alimentaires au même titre que le riz. Leur prix est bas
par rapport à celui du riz. Or ce fait devient un obstacle à l'exécution des me-
sures officielles relatives soit à l'augmentation de la production, soit à l'achat
des récoltes par le gouvernement. C'est pour pallier à ces inconvénients que
celui-ci a établi de nouveaux prix en tenant compte des dépenses nécessaires pour
la production de l'orge, du seigle et du blé, comparées avec le prix de revient
du riz, et en prenant en considération d'autres circonstances économiques.
« Il est possible que les nouveaux prix ne soient pas assez élevés pour donner
satisfaction au cultivateur, mais il est absolument nécessaire — étant donnée la
politique de bas prix adoptée pour la durée de la guerre — de tenir compte des
intérêts du consommateur et de ne pas lui imposer des charges excessives. C'est
pourquoi le producteur doit se satisfaire des nouveaux prix. Il faut souhaiter
aussi que, afin de résoudre le problème de la nourriture en temps de guerre, les
cultivateurs fassent de nouveaux efforts pour augmenter la production, et pou-
voir vendre ainsi au gouvernement une quantité croissante de produits.
« Le gouvernement, ayant fixé les nouveaux prix d'achat, établira aussi, pour
la prochaine récolte, les prix de vente en prenant en considération les besoins
des consommateurs, les charges du gouvernement et divers autres facteurs».
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