Bulletin économique de l'Indochine

Presse et revues

150 pages

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SOMMAIRE
- Pages
- F. BUGNICOURT La maladie du "gigantisme" du riz
  .......... Page(s) .......... 797
- H. JACOTOT Le fonctionnement de l'Institut Pasteur de Nhatrang
  .......... Page(s) .......... 811
- R. JEANNIN La culture de la pomme de terre au Tonkin
  .......... Page(s) .......... 824
- L. ROGER Les champignons à sclérotes parasites du riz
  .......... Page(s) .......... 832
- NOTES ET DOCUMENTS
  - Les émissions de valeurs mobilières en Indochine en 1941
    .......... Page(s) .......... 881
  - L'activité de la construction dans les principales villes de l'Indochine en 1941
    .......... Page(s) .......... 887
  - Plan décennal pour l'organisation du ravitaillement japonais
    .......... Page(s) .......... 890
  - Politique concernant les échanges de marchandises entre le Japon et les pays du Sud
    .......... Page(s) .......... 892
  - L'industrie automobile au Japon
    .......... Page(s) .......... 895
  - La soie grège au Japon
    .......... Page(s) .......... 898
  - Plan pour la culture du coton dans le Sud
    .......... Page(s) .......... 900
  - Récolte de sucre au Japon
    .......... Page(s) .......... 902
  - Huile alimentaire extraite de la chrysalide des vers à soie
    .......... Page(s) .......... 903
  - Développement économique de la Chine du Nord
    .......... Page(s) .......... 904
  - Les principaux produits agricoles du Mandchoukouo
    .......... Page(s) .......... 905
  - Résultat du plan quinquennal industriel du Mandchoukouo (1936-1941)
    .......... Page(s) .......... 909
  - La marine marchande du Mandchoukouo
    .......... Page(s) .......... 910
- BIBLIOGRAPHIE
  - Notions sur les insectes et autres arthropodes d'intérêt médical et vétérinaire par C. TOUMANOFF
    .......... Page(s) .......... 911

LA SOIE GRÈGE AU JAPON
Arrivages à Yokohama et à Kobé
D'après le rapport de la corporation « Yokohama Raw Silk Merchant's Guild »,
les arrivages de soie grège à Yokohama et à Kobé, en mai 1942, atteignent 11. 884
balles, soit 37% de moins qu'en mai 1941. Quant aux arrivages pour l'année
séricicole finissant le 31 mai 1942, ils sont de 325.930 balles; cette quantité est
en diminution de 48% sur celle de l'année séricicole précédente.

Cette diminution est considérée par les milieux compétents non comme un
déclin mais comme le résultat heureux du contrôle national de l'industrie de la
soie grège; elle marquerait le point de départ d'une reprise provoquée par la
politique déjà ancienne adoptée pour le dévidage exclusif de la soie grège.

Stocks
Les stocks à Yokohama et à Kobé atteignent le 1er juin 21.587 balles. Ils sont
en augmentation de 10.902 balles (102%) sur le chiffre enregistré il y a un an.

Comparés avec ceux du 1er mai 1942, on constate une diminution de 7.909
demi - balles.

Cocons de printemps
Les rapports parvenus de l'intérieur du pays annoncent des récoltes favorables
et le progrès récent est tel qu'on s'attend à des résultats bien supérieurs à ceux
prévus au moment de la récolte des graines de vers à soie.

Comme d'habitude, les premiers cocons ont paru le 2 juin sur le marché de
Numazu, dans la préfecture de Shizuoka et les premières affaires portent sur la
vente de 400 kan (1.500 kg) de cocons blancs et de 250 kan (937 kg) de cocons
jaunes. Les premiers ont été vendus à Y 9,68 le kan (1 kan = 3 kg 750) et les
seconds à Y 8,31, prix comprenant une subvention de 20 sen par kan.

Cette subvention pour l'année séricicole 1942-1943, est fournie par l'organisme
dit « Nippon Sanshi Tosei Kaisha» (Cie de contrôle des fils de soie du Japon)
qui coopère avec le gouvernement. Celui-ci a fixé la production des cocons à
80.000.000 de kan. On estime que les cocons blancs vendus produiront 15 mom-
me de soie grège et les jaunes 14,22 momme; le kakeme était de 60,5 kake pour
les premiers et de 68,5 kake pour les seconds (1).

Production de la soie grège
La nouvelle soie est attendue sur le marché à partir de la fin de juin. On
encouragera très probablement la production de la qualité 20-22 deniers pour la
consommation locale en particulier au lieu de la qualité 13-15 deniers, l'expor-
tation étant encore insuffisante.

(1) Les sériciculteurs japonais usent de deux unités : le shi et le kake.

a) Le rendement des cocons s'évalue en shi. C'est le nombre obtenu en divisant par 10
le poids, en momme, de soie grège que peut produire un kan de cocons secs. Par exemple :
1 kan de cocons de 11 shi, 110 momme de soie grège (1 momme = 3,750 g).

b) Le kake est le rapport du prix au rendement du cocon. Il est obtenu en divisant le
prix du kan de cocons, exprimé en sen, par le nombre de shi qui qualifie le cocon.

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