Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1904-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1904 01 septembre 1904
Description : 1904/09/01 (A7,N33)-1904/09/30. 1904/09/01 (A7,N33)-1904/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65307687
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE DU N° 33. - Septembre 1904 (NOUVELLE SÉRIE)
Pages- .......... Page(s) .......... 935
- .......... Page(s) .......... 953
- .......... Page(s) .......... 965
- .......... Page(s) .......... 974
- .......... Page(s) .......... 976
- .......... Page(s) .......... 981
- .......... Page(s) .......... 987
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 1013
- .......... Page(s) .......... 1028
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de juillet 1904. Isobares du mois d'août 1904.
- 1021 -
Vinh-yên, - Les pertes occassionnées aux indigènes du phIl de Vinh-tuong et des huyêns
de Yên-Iac et Binh-xuyèn, sont considérables ; il n'y a pas eu de pertes de buffles et bœufs
comme on le craignait tout d'abord, mais beaucoup de porcs ont été noyés et quantité de
vo m ies en outre on a signalé dans chaque village des pertes de paddy importantes, mais
difficiles à évaluer même approximativement.
Dans la moyenne région de grandes étendues de rizières déjà repiquées avant la grande
crue du 15 août ont été perdues, mais elles ont pu être repiquées de nouveau pendant la
première quinzaine de septembre.
Dans la basse région tous les ma ont été ruinés et il en a été de même des plantations de
cannes a sucre qui étaient assez importantes, mais la plus grosse perte consistera dans l'absence
de récolte sur une étendue de 25.000 mâus de rizières environ qui ne pourront être repiquées ;
or, si l'on apprécie au minimum à 20 piastres la récolte d'un mâu de rizière, la perte que
subira la population sera d'environ 500.000 piastres.
Il est vrai que cette perte sera atténuée par des cultures diverses qui pourront être entreprises
dès la liti d'octobre sur la majeure partie de ces terrains.
D lIleurs les rizières des hautes vallées sont très belles et très avancées ; il y en a qui ont
assé fleur et d'autres dont le grain commence déjà à se former ; la récolte dans cette région sera
donc tI'(\s h'U' t '1' ,
donc Ive et il est probable que l'on verra du paddy nouveau sur les marchés dès le
commencement de novembre.
Les rizières nouvellement repiquées ont également bel aspect et si la saison est favorable
la récolte sera belle et compensera les frais qui ont résulté d'un second repiquage.
*
* *
m Le thé de Ban-xang (Haut-Tonkin). — M. le Lieutenant-Colonel Louvel, com-
ren ant le oe Territoire militaire, a Ha-giang, veut bien nous communiquer les intéressants
renseignements suivants:
« L'arbre a thé de Ban-xang ne serait connu dans la région que depuis 80 ans environ ; ce
serait un Chinois de passage à Ban-xang qui aurait fait observer aux indigènes que l'ar b re en
t" n était un arbre a thé, et les aurait ainsi décidés à faire la cueillette des feuilles et à
liv rer au commerce l'excédent de la consommation locale.
« C'est particulièrement aux environs de Ban-xang sur le plateau de Tong-waï, dans les
forêts qui se trouvent entre Si-lo-Phin et Cao-ma-Peu (secteur de Quan-ba) que l'on rencontre
l'arbre à thé. Il y a également quelques plantations à Pien-la, petite localité chinoise qui se
trouve à deux heures de Na-cho-Cai.
® Le thé de Pien-la serait, au dire des indigènes, de qualité supérieure à celui de Ban-xang.
Il Les indigènes font trois récoltes de thé par an. La première a lieu au quatrième mois
annamIte (mai), la deuxième au sixième mois (juillet) et la troisième au 8e mois (septembre
octobre).
« Ce sont les feuilles jeunes et tendres qui sont cueillies pour la préparation du thé. La
récolte faite, les feuilles sont placées dans une grande marmite que l'on chauffe à une tempé-
rature peu élevée ; quand le thé paraît suffisamment sec, on le retire de la marmite puis on
roule les feuilles entre les mains pour leur donner un plissement convenable. Cela fait, on
expose le thé au soleil pendant un jour et on lui fait subir un deuxième séchage dans les
marmites dont il a été parlé précédemment. Sous l'action du feu, les feuilles finissent par
egager tout leur arome, l'opération est alors terminée.
« Le thé ainsi préparé subit de la part des producteurs mêmes, un premier triage ; on fait
choIx des plus petites feuilles qui donnent le thé de lrG qualité, lequel se vend sur place
25 $ le picul. Les feuilles plus grosses forment le thé de 2e qualité, dont le prix est de 16 à 17 $
le picul.
Vinh-yên, - Les pertes occassionnées aux indigènes du phIl de Vinh-tuong et des huyêns
de Yên-Iac et Binh-xuyèn, sont considérables ; il n'y a pas eu de pertes de buffles et bœufs
comme on le craignait tout d'abord, mais beaucoup de porcs ont été noyés et quantité de
vo m ies en outre on a signalé dans chaque village des pertes de paddy importantes, mais
difficiles à évaluer même approximativement.
Dans la moyenne région de grandes étendues de rizières déjà repiquées avant la grande
crue du 15 août ont été perdues, mais elles ont pu être repiquées de nouveau pendant la
première quinzaine de septembre.
Dans la basse région tous les ma ont été ruinés et il en a été de même des plantations de
cannes a sucre qui étaient assez importantes, mais la plus grosse perte consistera dans l'absence
de récolte sur une étendue de 25.000 mâus de rizières environ qui ne pourront être repiquées ;
or, si l'on apprécie au minimum à 20 piastres la récolte d'un mâu de rizière, la perte que
subira la population sera d'environ 500.000 piastres.
Il est vrai que cette perte sera atténuée par des cultures diverses qui pourront être entreprises
dès la liti d'octobre sur la majeure partie de ces terrains.
D lIleurs les rizières des hautes vallées sont très belles et très avancées ; il y en a qui ont
assé fleur et d'autres dont le grain commence déjà à se former ; la récolte dans cette région sera
donc tI'(\s h'U' t '1' ,
donc Ive et il est probable que l'on verra du paddy nouveau sur les marchés dès le
commencement de novembre.
Les rizières nouvellement repiquées ont également bel aspect et si la saison est favorable
la récolte sera belle et compensera les frais qui ont résulté d'un second repiquage.
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m Le thé de Ban-xang (Haut-Tonkin). — M. le Lieutenant-Colonel Louvel, com-
ren ant le oe Territoire militaire, a Ha-giang, veut bien nous communiquer les intéressants
renseignements suivants:
« L'arbre a thé de Ban-xang ne serait connu dans la région que depuis 80 ans environ ; ce
serait un Chinois de passage à Ban-xang qui aurait fait observer aux indigènes que l'ar b re en
t" n était un arbre a thé, et les aurait ainsi décidés à faire la cueillette des feuilles et à
liv rer au commerce l'excédent de la consommation locale.
« C'est particulièrement aux environs de Ban-xang sur le plateau de Tong-waï, dans les
forêts qui se trouvent entre Si-lo-Phin et Cao-ma-Peu (secteur de Quan-ba) que l'on rencontre
l'arbre à thé. Il y a également quelques plantations à Pien-la, petite localité chinoise qui se
trouve à deux heures de Na-cho-Cai.
® Le thé de Pien-la serait, au dire des indigènes, de qualité supérieure à celui de Ban-xang.
Il Les indigènes font trois récoltes de thé par an. La première a lieu au quatrième mois
annamIte (mai), la deuxième au sixième mois (juillet) et la troisième au 8e mois (septembre
octobre).
« Ce sont les feuilles jeunes et tendres qui sont cueillies pour la préparation du thé. La
récolte faite, les feuilles sont placées dans une grande marmite que l'on chauffe à une tempé-
rature peu élevée ; quand le thé paraît suffisamment sec, on le retire de la marmite puis on
roule les feuilles entre les mains pour leur donner un plissement convenable. Cela fait, on
expose le thé au soleil pendant un jour et on lui fait subir un deuxième séchage dans les
marmites dont il a été parlé précédemment. Sous l'action du feu, les feuilles finissent par
egager tout leur arome, l'opération est alors terminée.
« Le thé ainsi préparé subit de la part des producteurs mêmes, un premier triage ; on fait
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le picul.
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