Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1904-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1904 01 septembre 1904
Description : 1904/09/01 (A7,N33)-1904/09/30. 1904/09/01 (A7,N33)-1904/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65307687
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 33. - Septembre 1904 (NOUVELLE SÉRIE)
Pages- .......... Page(s) .......... 935
- .......... Page(s) .......... 953
- .......... Page(s) .......... 965
- .......... Page(s) .......... 974
- .......... Page(s) .......... 976
- .......... Page(s) .......... 981
- .......... Page(s) .......... 987
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 1013
- .......... Page(s) .......... 1028
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de juillet 1904. Isobares du mois d'août 1904.
- 944 -
sève se produit : c'est ce que l'on appelle la deuxième saison de la cannelle, mais
les quantités de cannelle alors récoltées sont beaucoup moindres que celles ré-
coltées durant la première saison.
L'écorçage se fait de la façon suivante : on pratique avec un instrument bien
tranchant, une, deux ou trois incisions verticales du sommet à la base du tronc;
ces incisions doivent traverser toute l'épaisseur de l'écorce. Partant toujours
du sommet, il en est fait plusieurs autres, horizontales, sur toute la circonfé-
rence de l'arbre, la dernière s'arrêtant à 10 ou 20 centimètres du sol.
L'opérateur prend ensuite une spatule en os ou en corne, et procède, de haut
en bas, à l'enlèvement des écorces. Les branches sont dépouillées de la même
façon.
A la suite de cette mutilation, l'arbre meurt; de la base poussent bien
quelques rejetons, mais ils sont généralement sans valeur.
L'expérience a démontré qu'un arbre auquel on n'enlèverait que quelques
parties de son écorce, périrait aussi bien que celui qui est complètement
dépouillé.
Sitôt enlevées, les écorces sont liées sur des plaquettes de bois, dans le but
de les empêcher de se rouler sur elles-mêmes pendant la dessiccation ; si cette
précaution était négligée, la force de torsion déployée aurait pour effet de faire
exsuder l'essence essentielle de la cannelle.
C'est dans cet état que la cannelle est mise en paquets et portée sur les
marchés où on se livre à un premier triage et on la répartit suivant sa qualité.
Qualités de cannelle. — Il faut une bien grande habitude pour arriver à
déterminer, surtout quand la cannelle est encore verte, les différentes qualités
des écorces. Leurs diverses épaisseurs semblent jusqu'à un certain point guider les
indigènes dans leur choix. Mais cela n'est pas toujours vrai, puisque les écorces
du milieu du tronc, moins épaisses que celles de la base, sont cependant plus
estimées ; leur parfum est plus subtil. De même, les écorces provenant de l'ex-
trémité des branches sont préférées à celles du bas.
On distingue généralement, et en particulier à Phu'ô'c-so'n et à Tra-my, trois
qualités de quê-kép, une seule de quê-kién et deux de quê-thanh.
Le Quê-kép est l'écorce provenant du tronc d'un arbre ayant plus de dix
centimètres de diamètre ; la cannelle est alors en pleine maturité.
Le Quê-kiên est l'écorce d'un arbre de dimensions moindres, c'est-à-dire
prématurément vendu.
Le Quê-thanh provient des branches.
Une seule qualité est bien nettement reconnaissable, même lorsqu'elle
est encore verte, c'est la cannelle extra, provenant des arbres poussés en
pleine forêt. La finesse du grain la fait tout de suite reconnaître, sans aucune
hésitation.
Pour les autres, ce n'est qu'au fur et à mesure des manipulations que l'on
peut reconnaître exactement les diverses qualités.
sève se produit : c'est ce que l'on appelle la deuxième saison de la cannelle, mais
les quantités de cannelle alors récoltées sont beaucoup moindres que celles ré-
coltées durant la première saison.
L'écorçage se fait de la façon suivante : on pratique avec un instrument bien
tranchant, une, deux ou trois incisions verticales du sommet à la base du tronc;
ces incisions doivent traverser toute l'épaisseur de l'écorce. Partant toujours
du sommet, il en est fait plusieurs autres, horizontales, sur toute la circonfé-
rence de l'arbre, la dernière s'arrêtant à 10 ou 20 centimètres du sol.
L'opérateur prend ensuite une spatule en os ou en corne, et procède, de haut
en bas, à l'enlèvement des écorces. Les branches sont dépouillées de la même
façon.
A la suite de cette mutilation, l'arbre meurt; de la base poussent bien
quelques rejetons, mais ils sont généralement sans valeur.
L'expérience a démontré qu'un arbre auquel on n'enlèverait que quelques
parties de son écorce, périrait aussi bien que celui qui est complètement
dépouillé.
Sitôt enlevées, les écorces sont liées sur des plaquettes de bois, dans le but
de les empêcher de se rouler sur elles-mêmes pendant la dessiccation ; si cette
précaution était négligée, la force de torsion déployée aurait pour effet de faire
exsuder l'essence essentielle de la cannelle.
C'est dans cet état que la cannelle est mise en paquets et portée sur les
marchés où on se livre à un premier triage et on la répartit suivant sa qualité.
Qualités de cannelle. — Il faut une bien grande habitude pour arriver à
déterminer, surtout quand la cannelle est encore verte, les différentes qualités
des écorces. Leurs diverses épaisseurs semblent jusqu'à un certain point guider les
indigènes dans leur choix. Mais cela n'est pas toujours vrai, puisque les écorces
du milieu du tronc, moins épaisses que celles de la base, sont cependant plus
estimées ; leur parfum est plus subtil. De même, les écorces provenant de l'ex-
trémité des branches sont préférées à celles du bas.
On distingue généralement, et en particulier à Phu'ô'c-so'n et à Tra-my, trois
qualités de quê-kép, une seule de quê-kién et deux de quê-thanh.
Le Quê-kép est l'écorce provenant du tronc d'un arbre ayant plus de dix
centimètres de diamètre ; la cannelle est alors en pleine maturité.
Le Quê-kiên est l'écorce d'un arbre de dimensions moindres, c'est-à-dire
prématurément vendu.
Le Quê-thanh provient des branches.
Une seule qualité est bien nettement reconnaissable, même lorsqu'elle
est encore verte, c'est la cannelle extra, provenant des arbres poussés en
pleine forêt. La finesse du grain la fait tout de suite reconnaître, sans aucune
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Pour les autres, ce n'est qu'au fur et à mesure des manipulations que l'on
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