Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1904-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mai 1904 01 mai 1904
Description : 1904/05/01 (A7,N29)-1904/05/31. 1904/05/01 (A7,N29)-1904/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530764k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 29. - Mai 1904 (NOUVELLE SÉRIE)
- 511 —
A Bang-pong, à 50 kilomètres de la côte, ses bords sont à 16 mètres au-
dessus du niveau de la marée basse, tandis que Muang-prom, sur le Ménam, à
140 kilomètres de la côte, n'est élevé que de 17 mètres au-dessus de ce niveau.
Les eaux du Méklong serviront donc d'abord à irriguer à l'Est la région qui
est trop haute pour être arrosée par le Ménam et ensuite, à l'Ouest, les plaines
qu'il parcourt lui-même.
Pour cela, il faudra construire un barrage en un point situé entre Bang-mai
et Bang-pong et creuser des canaux sur les deux rives. Le canal de droite suivra
la base des collines jusqu'aux environs de Petchaburi. La rivière de Petchaburi
sera alors consacrée à l'irrigation des plaines situées le long de sa rive droite.
Le canal de gauche irriguera la plaine élevée, large auprès de Bang-pong de
10 kilomètres et qui descend vers la côte en se rétrécissant.
Cet ensemble de travaux commandera une superficie de 150.000 hectares et
rendra les plus grands services, car cette contrée ne peut actuellement comp-
ter que sur l'eau de pluie ; mais il entraînera de grandes dépenses, parce qu'on
ne pourra pour ainsi dire pas utiliser les klongs qui existent et qui courent tous
dans une mauvaise direction. De plus, il faudra creuser des canaux.de drainage
et de protection contre l'envahissement de l'eau salée, qui, entre Ratburi et
Petchaburi, gagne tous les jours du terrain et enlève à la culture des champs
autrefois fertiles.
La ville de Saraburi est au centre d'un plateau de 100.000 hectares trop élevé
pour être irrigué par le Ménam et auquel la rivière Pasak peut seule fournir
l'eau dont il a besoin. Les bords de cette rivière sont, à Saraburi, élevés de 21
mètres et, 60 kilomètres plus haut, à Chaidaban, de 54 mètres au-dessus du
niveau de la mer. Aussi la pente est-elle rapide, 1/2.000 et le volume d'eau
nécessaire sera-t-il considérable ; mais il est probable qu'on pourra l'obtenir,
car on peut compter sur une augmentation des pluies dans cette région où,
d'après la direction des moussons, l'évaporation d'une bonne partie des 750 m3
par seconde amenés dans la vallée du Ménam devra se condenser plus que partout
ailleurs.
Il faut cependant compter sur une dépense importante parce que, là non
plus, on ne pourra utiliser aucun des klongs qui existent ; mais comme cette
dépense permettra de mettre en valeur une très grande superficie de terrains,
qui ne peuvent être actuellement cultivés, elle sera parfaitement justifiée.
La rivière Bangpakong et son afluent au Nord, le Nakon-Nayok, traversent
des plaines immenses, où 400.000 hectares environ pourraient être irrigués.
La pluie y étant beaucoup plus abondante que dans la vallée du Ménam, la
décharge des cours d'eau y est plus régulière et il serait facile et peu coûteux
d'y organiser un système d'irrigation ; mais cette région est fort peu habitée; il
est donc préférable de la laisser provisoirement de côté. C'est d'ailleurs le cas
des trois rivières dont nous venons de parler et qui ne pourraient, en tout état
de cause, apporter aucune aide au plan d'irrigation de la vallée du Ménam.
32.
A Bang-pong, à 50 kilomètres de la côte, ses bords sont à 16 mètres au-
dessus du niveau de la marée basse, tandis que Muang-prom, sur le Ménam, à
140 kilomètres de la côte, n'est élevé que de 17 mètres au-dessus de ce niveau.
Les eaux du Méklong serviront donc d'abord à irriguer à l'Est la région qui
est trop haute pour être arrosée par le Ménam et ensuite, à l'Ouest, les plaines
qu'il parcourt lui-même.
Pour cela, il faudra construire un barrage en un point situé entre Bang-mai
et Bang-pong et creuser des canaux sur les deux rives. Le canal de droite suivra
la base des collines jusqu'aux environs de Petchaburi. La rivière de Petchaburi
sera alors consacrée à l'irrigation des plaines situées le long de sa rive droite.
Le canal de gauche irriguera la plaine élevée, large auprès de Bang-pong de
10 kilomètres et qui descend vers la côte en se rétrécissant.
Cet ensemble de travaux commandera une superficie de 150.000 hectares et
rendra les plus grands services, car cette contrée ne peut actuellement comp-
ter que sur l'eau de pluie ; mais il entraînera de grandes dépenses, parce qu'on
ne pourra pour ainsi dire pas utiliser les klongs qui existent et qui courent tous
dans une mauvaise direction. De plus, il faudra creuser des canaux.de drainage
et de protection contre l'envahissement de l'eau salée, qui, entre Ratburi et
Petchaburi, gagne tous les jours du terrain et enlève à la culture des champs
autrefois fertiles.
La ville de Saraburi est au centre d'un plateau de 100.000 hectares trop élevé
pour être irrigué par le Ménam et auquel la rivière Pasak peut seule fournir
l'eau dont il a besoin. Les bords de cette rivière sont, à Saraburi, élevés de 21
mètres et, 60 kilomètres plus haut, à Chaidaban, de 54 mètres au-dessus du
niveau de la mer. Aussi la pente est-elle rapide, 1/2.000 et le volume d'eau
nécessaire sera-t-il considérable ; mais il est probable qu'on pourra l'obtenir,
car on peut compter sur une augmentation des pluies dans cette région où,
d'après la direction des moussons, l'évaporation d'une bonne partie des 750 m3
par seconde amenés dans la vallée du Ménam devra se condenser plus que partout
ailleurs.
Il faut cependant compter sur une dépense importante parce que, là non
plus, on ne pourra utiliser aucun des klongs qui existent ; mais comme cette
dépense permettra de mettre en valeur une très grande superficie de terrains,
qui ne peuvent être actuellement cultivés, elle sera parfaitement justifiée.
La rivière Bangpakong et son afluent au Nord, le Nakon-Nayok, traversent
des plaines immenses, où 400.000 hectares environ pourraient être irrigués.
La pluie y étant beaucoup plus abondante que dans la vallée du Ménam, la
décharge des cours d'eau y est plus régulière et il serait facile et peu coûteux
d'y organiser un système d'irrigation ; mais cette région est fort peu habitée; il
est donc préférable de la laisser provisoirement de côté. C'est d'ailleurs le cas
des trois rivières dont nous venons de parler et qui ne pourraient, en tout état
de cause, apporter aucune aide au plan d'irrigation de la vallée du Ménam.
32.
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