Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1904-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 avril 1904 01 avril 1904
Description : 1904/04/01 (A7,N28)-1904/04/30. 1904/04/01 (A7,N28)-1904/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65307635
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 28. - Avril 1904 (NOUVELLE SÉRIE)
Pages- Essais d'engrais phosphatés au Tonkin, par M. E. Lafitan, Directeur p. i. de l'Agriculture au Tonkin.......... Page(s) .......... 359
- Note sur les terres riveraines du Mékong, au Cambodge, par M. E. L. Achard, Inspecteur d'Agriculture.......... Page(s) .......... 375
- .......... Page(s) .......... 380
- .......... Page(s) .......... 400
- .......... Page(s) .......... 406
- Mercuriales des principaux produits naturels d'exportation de l'Extrême-Orient
- Renseignements:
- 1° INDO-CHINE, FRANCE ET COLONIES FRANÇAISES
- 2° ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 450
- .......... Page(s) .......... 451
- .......... Page(s) .......... 451
- .......... Page(s) .......... 453
- .......... Page(s) .......... 455
- .......... Page(s) .......... 456
- .......... Page(s) .......... 457
- Isobares du mois de mars 1904.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de février 1904
— 398 —
L'économie de l'emploi des huiles lourdes sur l'emploi du charbon nous
parait donc, ici encore, très sérieuse. D'autant plus que l'économie de combus-
tible n'est pas le seul bénéfice qu'assure le pétrole à la navigation à vapeur. On
peut compter encore :
10 Sur plus de place disponible pour les marchandises (40 environ) ;
2° Sur une économie très notable (les 2/3) dans la main-d'œuvre de la
chaufferie ;
3° Sur une production plus rapide de vapeur;
40 Sur une plus grande rapidité de chargement et facilité de manutention du
combustible, d'où également économie 1 ;
5° Sur une plus grande propreté; absence de fumée (marine de guerre).
L'inconvénient le plus sérieux, si l'on en croit la déclaration du directeur du
Southern Pacific Railway, serait l'usure plus rapide des chaudières, mais il
faut tenir compte des différences de vitesse d'une locomotive et d'un vapeur,
surtout d'un cargo. Un autre obstacle était la difficulté de ravitaillement en huiles
lourdes ; mais d'une part les réservoirs se multiplient dans les grands ports, et
d'autre part on arrive à construire, nous l'avons vu plus haut, à San-Franeisco,
des cargos pouvant faire, avec leur approvisionnement de départ en huile, le
voyage jusqu'à New-York, par le Cap Horn, et retour. Enfin, on pourrait avoir
recours au ravitaillement, en cours de route, dans des ports, ou même dans des
rades, par des pétroliers, au moyen de pompes et de tuyaux. Reste la question
du danger plus grand d'incendie, avec la hausse des assurances comme consé-
quence ; mais, avec des précautions et des dispositions bien prises, on arrive à
l'atténuer. Les vapeurs de la « Shell line » ont très rarement des accidents ;
et cet inconvénient n'est pas signalé dans les rapports consulaires anglais de
San-Francisco, où ce mode de chauffage pour les vapeurs a pris l'extension
considérable notée plus haut.
Pour en revenir à l'utilisation générale des huiles lourdes comme combus-
tibles en Californie, elles n'ont pas été appliquées aux seules industries de
transport, soit par mer, soit par terre 2. La plupart des manufactures s'en
servent pour actionner leurs moteurs ; l'industrie de la verrerie qui vient de
s'établir à Stockton, près de San-Francisco, spécialement pour la fabrication
des verres à vitre, y trouve un avantage particulier. Pour toutes, on estime
qu'il y a économie de 50 environ dans le prix du combustible. Les grandes
usines et raffineries de sucre des îles Hawaï font venir les huiles lourdes
comme combustible (300.000 barils en 1903). Le gaz d'éclairage en Californie
1 Dallemagne, loc cit, cite le cas du vapeur Nevada, du port de San-Francisco, auquel il
fallait 2 jours (?) pour remplir ses soutes à charbon, tandis qu'une fois muni de réservoirs pour
l'huile lourde, l'opération ne prenait plus que 5 heures pour 4.500 barils. Nous ne garantissons
pas ces chiffres, mais l'économie est certaine.
- 2 Il y a lieu d'ajouter aux chemins de fer, les tramways électriques et autres, dont la force
motrice est fournie par les huiles lourdes, directement ou indirectement.
L'économie de l'emploi des huiles lourdes sur l'emploi du charbon nous
parait donc, ici encore, très sérieuse. D'autant plus que l'économie de combus-
tible n'est pas le seul bénéfice qu'assure le pétrole à la navigation à vapeur. On
peut compter encore :
10 Sur plus de place disponible pour les marchandises (40 environ) ;
2° Sur une économie très notable (les 2/3) dans la main-d'œuvre de la
chaufferie ;
3° Sur une production plus rapide de vapeur;
40 Sur une plus grande rapidité de chargement et facilité de manutention du
combustible, d'où également économie 1 ;
5° Sur une plus grande propreté; absence de fumée (marine de guerre).
L'inconvénient le plus sérieux, si l'on en croit la déclaration du directeur du
Southern Pacific Railway, serait l'usure plus rapide des chaudières, mais il
faut tenir compte des différences de vitesse d'une locomotive et d'un vapeur,
surtout d'un cargo. Un autre obstacle était la difficulté de ravitaillement en huiles
lourdes ; mais d'une part les réservoirs se multiplient dans les grands ports, et
d'autre part on arrive à construire, nous l'avons vu plus haut, à San-Franeisco,
des cargos pouvant faire, avec leur approvisionnement de départ en huile, le
voyage jusqu'à New-York, par le Cap Horn, et retour. Enfin, on pourrait avoir
recours au ravitaillement, en cours de route, dans des ports, ou même dans des
rades, par des pétroliers, au moyen de pompes et de tuyaux. Reste la question
du danger plus grand d'incendie, avec la hausse des assurances comme consé-
quence ; mais, avec des précautions et des dispositions bien prises, on arrive à
l'atténuer. Les vapeurs de la « Shell line » ont très rarement des accidents ;
et cet inconvénient n'est pas signalé dans les rapports consulaires anglais de
San-Francisco, où ce mode de chauffage pour les vapeurs a pris l'extension
considérable notée plus haut.
Pour en revenir à l'utilisation générale des huiles lourdes comme combus-
tibles en Californie, elles n'ont pas été appliquées aux seules industries de
transport, soit par mer, soit par terre 2. La plupart des manufactures s'en
servent pour actionner leurs moteurs ; l'industrie de la verrerie qui vient de
s'établir à Stockton, près de San-Francisco, spécialement pour la fabrication
des verres à vitre, y trouve un avantage particulier. Pour toutes, on estime
qu'il y a économie de 50 environ dans le prix du combustible. Les grandes
usines et raffineries de sucre des îles Hawaï font venir les huiles lourdes
comme combustible (300.000 barils en 1903). Le gaz d'éclairage en Californie
1 Dallemagne, loc cit, cite le cas du vapeur Nevada, du port de San-Francisco, auquel il
fallait 2 jours (?) pour remplir ses soutes à charbon, tandis qu'une fois muni de réservoirs pour
l'huile lourde, l'opération ne prenait plus que 5 heures pour 4.500 barils. Nous ne garantissons
pas ces chiffres, mais l'économie est certaine.
- 2 Il y a lieu d'ajouter aux chemins de fer, les tramways électriques et autres, dont la force
motrice est fournie par les huiles lourdes, directement ou indirectement.
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