Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1904-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 février 1904 01 février 1904
Description : 1904/02/01 (A7,N26)-1904/02/28. 1904/02/01 (A7,N26)-1904/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530761b
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE DU N° 26. - Février 1904 (NOUVELLE SÉRIE)
- .......... Page(s) .......... 143
- .......... Page(s) .......... 165
- .......... Page(s) .......... 168
- .......... Page(s) .......... 175
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 197
- Renseignements:
- 1° INDO-CHINE, FRANCE ET COLONIES FRANÇAISES
- 2° ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 230
- .......... Page(s) .......... 232
- .......... Page(s) .......... 232
- .......... Page(s) .......... 233
- .......... Page(s) .......... 234
- .......... Page(s) .......... 235
- Isobares du mois de janvier 1904.
- Eclipse annulaire de soleil du 16 mars 1904.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de décembre 1903.
L'EUCALYPTUS DANS LE HAUT-TONKIN
Surtout à l'heure actuelle où la question du paludisme est travaillée plus que jamais, où les
phases et les transformations de l'élément parasitaire sont minutieusement étudiées, où les
moyens de thérapeutique sont signalés et les résultats établis, il est peut-être bon de toucher
à un point de la prophylaxie palustre et d'attirer l'attention sur un agent réellement précieux
dans les régions à fièvre.
Sans rappeler les excellents résultats que donnèrent les plantations d'eucalyptus dans
différentes contrées tourmentées par la malaria, notamment dans la campagne romaine et
en Algérie, on peut toujours dire que cet arbre est un asséchant ayant son optimum de
croissance dans les terrains humides des zones chaudes.
On pouvait donc au premier abord supposer que le Tonkin, avec son terrain et sa climatologie,
pouvait permettre à l'eucalyptus un bon développement de ses cultures. ;
Les premiers échantillons rencontrés se trouvaient à l'hôpital d'Haiphong ; il en existe un
superbe dans le jardin de l'ambulance de Viétri ; nous ignorons leur origine. Viennent-ils
d'importation ou tout simplement d'une façon subspontanée, ou de quelques spécimens perdus
dans un coin de brousse du Delta.
L'ambulance de Laokay possède cinq ou six exemplaires de cette plante, spécimens assez
maigres que la brousse avait jusque là étouffés.
C'est à la suite d'une excursion sur les bords du Nam-Thi, dans les mamelons qui dominent
le village chinois d'Ho-khéou, que nous avons remarqué pour la première fois une quantité
considérable d'eucalyptus; mais en général ils sont réduits à une végétation assez maigre.
Ceci s'explique d'une part, par la hauteur de la brousse voisine et la rapidité de croissance
plus lente de la plante, d'autre part par le fait que la brousse est chaque année détruite par
le feu ou coupée, de sorte que les eucalyptus, obligés de revivre dans des rejets, poussent
ceux-ci de plus en plus maigres sur une souche basse.
Plus volumineux sont les représentants rencontrés dans les parties boisées ou dans les bas.
fonds, venus dans des terrains où l'humidité ou les eaux s'entretiennent. Quelques-uns
atteignent des hauteurs d'une quinzaine de mètres et leur circonférence de tronc peut bien
atteindre quarante centimètres.
Où l'on peut remarquer d'une façon plus certaine la croissance de cette plante c'est sur une
des collines voisines de Coc-Leu (Laokay, rive droite) sur l'emplacement de l'ancien cimetière.
Ici la brousse a été et est toujours soigneusement enlevée; les arbres seuls, même très jeunes,
sont laissés, et les eucalyptus, qui sont là en forêt, ont poussé sans aucune gêne. Quelques-
uns ont pris leur développement sur des tombes et la date portée par la croix de ces tombes
permet d'assigner un âge maximum à l'arbre.
Nous avons pu voir dans un terrain humide, voisin de la Mission, des rejets poussés sur la
souche d'un eucalyptns coupé depuis un an. Ces rejets, très droits, atteignent bien près de
cinq mètres.
La brousse, les mamelons, les bas-fonds, toute la région autour de Laokay, autour de Coc-
Leu, renferment des eucalyptus, aussi bien sur les bords du Nam-Thi que sur ceux du Fleuve
Rouge et près des arroyos qui se rendent à l'un ou à l'autre.
Surtout à l'heure actuelle où la question du paludisme est travaillée plus que jamais, où les
phases et les transformations de l'élément parasitaire sont minutieusement étudiées, où les
moyens de thérapeutique sont signalés et les résultats établis, il est peut-être bon de toucher
à un point de la prophylaxie palustre et d'attirer l'attention sur un agent réellement précieux
dans les régions à fièvre.
Sans rappeler les excellents résultats que donnèrent les plantations d'eucalyptus dans
différentes contrées tourmentées par la malaria, notamment dans la campagne romaine et
en Algérie, on peut toujours dire que cet arbre est un asséchant ayant son optimum de
croissance dans les terrains humides des zones chaudes.
On pouvait donc au premier abord supposer que le Tonkin, avec son terrain et sa climatologie,
pouvait permettre à l'eucalyptus un bon développement de ses cultures. ;
Les premiers échantillons rencontrés se trouvaient à l'hôpital d'Haiphong ; il en existe un
superbe dans le jardin de l'ambulance de Viétri ; nous ignorons leur origine. Viennent-ils
d'importation ou tout simplement d'une façon subspontanée, ou de quelques spécimens perdus
dans un coin de brousse du Delta.
L'ambulance de Laokay possède cinq ou six exemplaires de cette plante, spécimens assez
maigres que la brousse avait jusque là étouffés.
C'est à la suite d'une excursion sur les bords du Nam-Thi, dans les mamelons qui dominent
le village chinois d'Ho-khéou, que nous avons remarqué pour la première fois une quantité
considérable d'eucalyptus; mais en général ils sont réduits à une végétation assez maigre.
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ceux-ci de plus en plus maigres sur une souche basse.
Plus volumineux sont les représentants rencontrés dans les parties boisées ou dans les bas.
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Ici la brousse a été et est toujours soigneusement enlevée; les arbres seuls, même très jeunes,
sont laissés, et les eucalyptus, qui sont là en forêt, ont poussé sans aucune gêne. Quelques-
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