Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1904-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1904 01 janvier 1904
Description : 1904/01/01 (A7,N25)-1904/01/31. 1904/01/01 (A7,N25)-1904/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530760x
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 25. - Janvier 1904 (NOUVELLE SÉRIE)
— 23 -
b. - Essais tentés dans la province de Sontay
Les essais portèrent sur des terrains situés sur la rive droite de la Rivièrè
Noire, un des principaux affluents du Fleuve Rouge, et dépendant tous du huyên
Quatre villages s'y prêtèrent, mettant en culture un peu plus de trente huit
de Bat-bat.
malt, soit près de quatorze hectares.
Cette partie de la province de Sontay est assez accidentée. La vallée de la
Rivière Noire, en amont de Bat-bat, est plulôt encaissée. Une bande de terrains
alluvionnaires, par endroits très resserrée s'étend tout le long de la rive droite
jusqu'aux pieds des premiers contreforts du mont Bavi ou aux pieds des
chaînons nombreux de mamelons rocheux qui s'en détachent un peu dans
toutes les directions.
Les terrains mis en jute sont ici de la même formation générale. Ce sont tous
des terrains alluvionnaires. Mais nous pouvons distinguer ceux établis en
rizières hautes et ceux provenant de défrichements nouveaux.
Comme aucune fumure n'a été appliquée, il fallait s'attendre à ce que les
terrains de rizières ne fournissent que des récoltes médiocres, tandis que les
défrichements devaient produire récoltes méÔ[°CV^
(le belles récoltes, à peu - près
équivalentes, sous le rapport de
la régularité des champs et de
la venue des plantes, à celles
rencontrées à frià.
Les mêmes observations que
nous avons faites sur les essais
tentés à Phù-khoai, peuvent se
répéter ici. Aussi près d'un tiers
seulement de la surface mise en
culture a pu fournir, comme
nous le verrons plus loin, un
rendement à l'hectare assez sa-
tisfaisant. Tout le reste n'a donné
que des récoltes lout à fait mé-
diocres
™ Quant aux façons culturales
auxquelles ont été soumis Ip.
Phù-khoai. - Tiges de jute. (Photographie de
M. Lourdin, inspecteur de la garde indigène).
terrains, en vue de leur préparation pour cette culture, elles ont été en tous
points semblables à celles exécntées à Phu - khoai; de même les ensemence-
ments se sont faits partie à la volée et partie au moyen du semoir à main,
indigène, que nous avons décrit plus haut.
La levée s'est prodnite également ici d'une façon très irrégulière ; les graines
qui avaient été semées provenaient de l'Inde et faisaient partie du même stock
que celles qui avaient été distribuées aux habitants de Phù-khoai.
b. - Essais tentés dans la province de Sontay
Les essais portèrent sur des terrains situés sur la rive droite de la Rivièrè
Noire, un des principaux affluents du Fleuve Rouge, et dépendant tous du huyên
Quatre villages s'y prêtèrent, mettant en culture un peu plus de trente huit
de Bat-bat.
malt, soit près de quatorze hectares.
Cette partie de la province de Sontay est assez accidentée. La vallée de la
Rivière Noire, en amont de Bat-bat, est plulôt encaissée. Une bande de terrains
alluvionnaires, par endroits très resserrée s'étend tout le long de la rive droite
jusqu'aux pieds des premiers contreforts du mont Bavi ou aux pieds des
chaînons nombreux de mamelons rocheux qui s'en détachent un peu dans
toutes les directions.
Les terrains mis en jute sont ici de la même formation générale. Ce sont tous
des terrains alluvionnaires. Mais nous pouvons distinguer ceux établis en
rizières hautes et ceux provenant de défrichements nouveaux.
Comme aucune fumure n'a été appliquée, il fallait s'attendre à ce que les
terrains de rizières ne fournissent que des récoltes médiocres, tandis que les
défrichements devaient produire récoltes méÔ[°CV^
(le belles récoltes, à peu - près
équivalentes, sous le rapport de
la régularité des champs et de
la venue des plantes, à celles
rencontrées à frià.
Les mêmes observations que
nous avons faites sur les essais
tentés à Phù-khoai, peuvent se
répéter ici. Aussi près d'un tiers
seulement de la surface mise en
culture a pu fournir, comme
nous le verrons plus loin, un
rendement à l'hectare assez sa-
tisfaisant. Tout le reste n'a donné
que des récoltes lout à fait mé-
diocres
™ Quant aux façons culturales
auxquelles ont été soumis Ip.
Phù-khoai. - Tiges de jute. (Photographie de
M. Lourdin, inspecteur de la garde indigène).
terrains, en vue de leur préparation pour cette culture, elles ont été en tous
points semblables à celles exécntées à Phu - khoai; de même les ensemence-
ments se sont faits partie à la volée et partie au moyen du semoir à main,
indigène, que nous avons décrit plus haut.
La levée s'est prodnite également ici d'une façon très irrégulière ; les graines
qui avaient été semées provenaient de l'Inde et faisaient partie du même stock
que celles qui avaient été distribuées aux habitants de Phù-khoai.
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