les essais pratiques de culture et de défibration chez son frère, à Dalsing-Saraï, le centre d'action du Syndicat, a publié, dans le Journal d'agriculture de l'Inde (janvier 1907), les résultats que nous avions nous-même recueillis sur Place.
M. B. Coventry reconnaît que le travail de défibration n'a fourni, en réalité, en fibre sèche que 2 1/2 de la matière verte. Cette différence provient de ce que les expérimentateurs, nouveaux dans le travail des textiles, ne se rendent pas suffisamment compte de ce que doit être une fibre sèche et se contentent d'apparence.
La hauteur de la tige varie de trois à six pieds ; à trois pieds (0 m. 90), on la coupe. Il est difficile d'établir une moyenne dans laquelle il faudrait tenir compte du nombre, c'est-à-dire de la proportion de grandes tiges, de tiges moyennes et de tiges courtes, En tout cas, M. Coventry annonce 30.000 livres par acre de matière verte, ou 34.000 kilos par hectare et par an ou 850 kilos de fibre sèche. Les chiffres sont basés sur des expériences précises, tirées de pesées faites pendant plusieurs annees, en vert puis en sec et portant sur une superficie de 500 acres (200 hectares). Le faible pourcentage indiqué par M. B. Coventry s'explique par ce ftll,t qu'à Dalsing-Saraï, la filasse a été sèchée dans un séchoir industriel.
Tous les calculs de M. Karpelès avaient été établis avec la plus grande bonne foi) Mais sans la méfiance qui ne nous abandonne jamais vis-à-vis de la méthode qUI consiste à partir de moyennes forcément inexactes et à les multiplier par JO.ooo ou par 500.000. C'est ainsi que nous relevâmes, sur les registres roe de Dalsing-Saraï, des pourcentages de fibre obtenus qui variaient de 4a 3. 4 parce que, suivant, nous, on se contentait, au début, d'une apparence de sécheresse. Mais ce pourcentage moyen tomba à 2. 5o dès qu'on utilisa le séchoir industriel. Nous pûmes, d'autre part, constater que le nombre moyen des tiges vertes récoltées à l'acre avait varié de 35.974 à 82.570, ce qui représente de 90,000 à o.ooo tiges à l'hectare.
La moyenne du poids des tiges récoltées fait,de 1901 à 1904,de 9.500 à 10.000 kilos par hectare.
Le rendement par coupe avait varié de 200 à 275 kilos à l'hectare, soit 800 1 aoo kilos par hectare et par an.
f Le coût de la tonne de fibre sèche (culture et défibration) variait de 200 l'an cs à 315 francs pris à Dalsing-Saraï.
l rancs l'fIS a Dalsmg-Sarar, lA noter que Coventry préconisent la plantation à 0m90 entre chaque 1 ang et à 1 m 20 entre les rangs et que, malgré cela, ils reconnais- senti eur embarras pour l'entretien d'une telle plantation dès la quatrième année.
Dix ans après le grand Congrès de Paris, en 1910, M. Rivière, s'appuvant sur les essais poursuivis par M. l'ingénieur Duponchel, au llamma, reconnaissait le trois coupes peuvent fournir en un an, par hectare, 1.500 kilos de fibre pure.
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