Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1915-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1915 01 septembre 1915
Description : 1915/09/01 (A18,N115)-1915/10/31. 1915/09/01 (A18,N115)-1915/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
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Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530686t
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- Renseignements:
— 692 -
lanières, soit une recette brute de 400 à 600 francs, dépassant très peu le pns
d'une récolte moyenne de jute dont Je prix de revient eût été beaucoup
moindre.
L'utilisation des lanières brutes plus ou moins dépelliculées était donc décla-
rée possible ; mais peu avantageuse pour le producteur et peut-être même pou1'
l'acheteur, car on ne parle plus de cette forme d'expédition de la ramie.
Les lanières, croyons-nous, ne peuvent plus être traitées qu'au moyen de
bains industriels plus ou moins chimiques.
En janvier 1902, M. Dazey, agriculteur algérien, ayant adressé à M. Gavelle-
Brière, le filateur de Lille, déjà cité, des lanières de fibre de ramie obtenues eU
vert d'un broyeur à sarments, reçut l'avis que ce produit était absolument in-
vendable en filature de lin. 11 se peut, ajouterons-nous, que cette marchandise
puisse être utilisée pour certains emplois en dehors de la filature (1).
3° Si la défibration doit se faire par les soins des cultivateurs, devront-
ils traiter en vert ou en sec ?
Cela dépend du marché, de l'outillage et de l'installation dont on dispose
et aussi du climat dans lequel on se trouve et des quantités qu'on voudra
produire.
Le choix dépend encore plus de l'existence d'une machine de défibration ap-
propriée au travail en sec ou en vert. C'est l'intermédiaire qui en décidera ;
mais il lui sera indispensable, au préalable, de se mettre d'accord avec le produc-
teur ou même de passer un contrat avec lui. En ce cas, le cultivateur doit pre*
voir toutes les difficultés du séchage signalées plus haut.
4° Dans le cas de travail en vert sur la plantation, les cllLLivatellfS
devront-ils faire eux- mêmes le dégommage ou s'efforcer de livrer un pro-
duit analogue au china-grass ?
Les industriels consultés ont été à peu près unanimes à exprimer l'avis que,
s'ils préfèrent recevoir la filasse sans gomme comme on l'obtient par le traite-
ment en sec, avec gomme si l'on a traité en vert, ils ont peu de confiance dans
le dégommage opéré par le cultivateur ou même par un intermédiaire place
auprès de lui, bien que cet intermédiaire leur présente plus de sécurité à ce
point de vue d'une qualité moyenne régulière.
Il est donc plus logique de concevoir une organisation dans laquelle les cul'
tivateurs produiront du china-grass ou une lanière dépelliculée analogue,
comme la machine Faure en fournit, laquelle contient encore 20 à 22 de
gomme tandis que le vrai china-grass en renferme souvent 3o %, et donne
lieu, au cours de l'expédition, à des détériorations dont se plaignent les indus-
(1) Journal d'agriculture tropicale, n° 14, août 1902.
lanières, soit une recette brute de 400 à 600 francs, dépassant très peu le pns
d'une récolte moyenne de jute dont Je prix de revient eût été beaucoup
moindre.
L'utilisation des lanières brutes plus ou moins dépelliculées était donc décla-
rée possible ; mais peu avantageuse pour le producteur et peut-être même pou1'
l'acheteur, car on ne parle plus de cette forme d'expédition de la ramie.
Les lanières, croyons-nous, ne peuvent plus être traitées qu'au moyen de
bains industriels plus ou moins chimiques.
En janvier 1902, M. Dazey, agriculteur algérien, ayant adressé à M. Gavelle-
Brière, le filateur de Lille, déjà cité, des lanières de fibre de ramie obtenues eU
vert d'un broyeur à sarments, reçut l'avis que ce produit était absolument in-
vendable en filature de lin. 11 se peut, ajouterons-nous, que cette marchandise
puisse être utilisée pour certains emplois en dehors de la filature (1).
3° Si la défibration doit se faire par les soins des cultivateurs, devront-
ils traiter en vert ou en sec ?
Cela dépend du marché, de l'outillage et de l'installation dont on dispose
et aussi du climat dans lequel on se trouve et des quantités qu'on voudra
produire.
Le choix dépend encore plus de l'existence d'une machine de défibration ap-
propriée au travail en sec ou en vert. C'est l'intermédiaire qui en décidera ;
mais il lui sera indispensable, au préalable, de se mettre d'accord avec le produc-
teur ou même de passer un contrat avec lui. En ce cas, le cultivateur doit pre*
voir toutes les difficultés du séchage signalées plus haut.
4° Dans le cas de travail en vert sur la plantation, les cllLLivatellfS
devront-ils faire eux- mêmes le dégommage ou s'efforcer de livrer un pro-
duit analogue au china-grass ?
Les industriels consultés ont été à peu près unanimes à exprimer l'avis que,
s'ils préfèrent recevoir la filasse sans gomme comme on l'obtient par le traite-
ment en sec, avec gomme si l'on a traité en vert, ils ont peu de confiance dans
le dégommage opéré par le cultivateur ou même par un intermédiaire place
auprès de lui, bien que cet intermédiaire leur présente plus de sécurité à ce
point de vue d'une qualité moyenne régulière.
Il est donc plus logique de concevoir une organisation dans laquelle les cul'
tivateurs produiront du china-grass ou une lanière dépelliculée analogue,
comme la machine Faure en fournit, laquelle contient encore 20 à 22 de
gomme tandis que le vrai china-grass en renferme souvent 3o %, et donne
lieu, au cours de l'expédition, à des détériorations dont se plaignent les indus-
(1) Journal d'agriculture tropicale, n° 14, août 1902.
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