Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1915-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juillet 1915 01 juillet 1915
Description : 1915/07/01 (A18,N114)-1915/08/31. 1915/07/01 (A18,N114)-1915/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530685d
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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pure exemple de vapeur d'eau, la température peu élevée, donnent à cette
région l'allure d'un paysage de France plutôt que d'un paysage indochinois.
Les flèches élancées des that complète l'illusion par leur ressemblance avec un
clocher d'église de village.
Malheureusement, comme suffirait à le démontrer la présence des pins,
essence de terrains stériles, le sol est pauvre, la roche, un schiste rouge violet,
affleure partout à la surface du sol ; seules les dépressions dans lesquelles les
alluvions sont restées permettent la culture du riz et c'est, dans ces cuvettes
que les villages se sont construits. Sur les pentes des mamelons, qui sont
cependant très faibles, les indigènes ne font aucune culture par suite de la
pauvreté du sol d'abord, et ensuite à cause du manque d'eau.
Les habitants du plateau sont des Laotiens el des Pou-Eun, d'une paresse
exagérée. Dans tous les villages, on trouve des troupeaux de bœufs et de buffles
qui trouvent leur pâture dans la petite herbe citée précédemment. Il ne faudrait
pas en conclure qu'il serait facile d'entreprendre l'élevage en grand, sur ces
plaines couvertes d'herbe qui ne méritent pas le nom de prairie que des voya-
geurs ont voulu leur donner. La nourriture est suffisante pour le nombre de
têtes de bétail vivant actuellement sur le plateau, elle pourrait ne plus l'être
pour un plus grand nombre de bêtes, auxquelles un grand espace serait indis-
pensable pour pâturer, en raison de la qualité probablement médiocre de
l'herbe et de sa manière de croître sur ce sol aride.
La résine des pins n'est exploitée que pour les besoins locaux de fabrication
de torches et, leurs aires de peuplement paraissent plutôt en voie de diminution
progressive, par suite des incendies qui, en de nombreux endroits, détruisent
les jeunes plants.
Le sisal ou une espèce très voisine vient également très bien sans être l'objet
d'aucune utilisation.
Le terrain comprend les formations suivantes :
Grès violets.
Schistes rouges violets.
Calcaire.
Schistes bleus devenant jaunes par altération, et grès.
Roches éruptives.
Le grès violet en discordance très nette sur les schistes rouges est presque
horizontal, tandis que les schistes sont excessivement plissés. Les pins se
trouvent presque exclusivement sur ces deux espèces de terrain qui couvrent la
plus grande partie du plateau du Tranninh. Il n'a été trouvé aucun fossile dans
ces deux formations supérieures au calcaire, mais elles doivent appartenir au
Permien ou peut-être même au Trias, car on les observe en certains endroits,
en dehors du plateau, sur des calcaires à Fusulines.
Le calcaire évidemment palézoïque et toujours métamorphisé ne forme que
quelques pointements isolés. Quant au schiste bleu qui ne contient également
aucun fossile, il paraît bien être inférieur au calcaire, étant semblable à des
pure exemple de vapeur d'eau, la température peu élevée, donnent à cette
région l'allure d'un paysage de France plutôt que d'un paysage indochinois.
Les flèches élancées des that complète l'illusion par leur ressemblance avec un
clocher d'église de village.
Malheureusement, comme suffirait à le démontrer la présence des pins,
essence de terrains stériles, le sol est pauvre, la roche, un schiste rouge violet,
affleure partout à la surface du sol ; seules les dépressions dans lesquelles les
alluvions sont restées permettent la culture du riz et c'est, dans ces cuvettes
que les villages se sont construits. Sur les pentes des mamelons, qui sont
cependant très faibles, les indigènes ne font aucune culture par suite de la
pauvreté du sol d'abord, et ensuite à cause du manque d'eau.
Les habitants du plateau sont des Laotiens el des Pou-Eun, d'une paresse
exagérée. Dans tous les villages, on trouve des troupeaux de bœufs et de buffles
qui trouvent leur pâture dans la petite herbe citée précédemment. Il ne faudrait
pas en conclure qu'il serait facile d'entreprendre l'élevage en grand, sur ces
plaines couvertes d'herbe qui ne méritent pas le nom de prairie que des voya-
geurs ont voulu leur donner. La nourriture est suffisante pour le nombre de
têtes de bétail vivant actuellement sur le plateau, elle pourrait ne plus l'être
pour un plus grand nombre de bêtes, auxquelles un grand espace serait indis-
pensable pour pâturer, en raison de la qualité probablement médiocre de
l'herbe et de sa manière de croître sur ce sol aride.
La résine des pins n'est exploitée que pour les besoins locaux de fabrication
de torches et, leurs aires de peuplement paraissent plutôt en voie de diminution
progressive, par suite des incendies qui, en de nombreux endroits, détruisent
les jeunes plants.
Le sisal ou une espèce très voisine vient également très bien sans être l'objet
d'aucune utilisation.
Le terrain comprend les formations suivantes :
Grès violets.
Schistes rouges violets.
Calcaire.
Schistes bleus devenant jaunes par altération, et grès.
Roches éruptives.
Le grès violet en discordance très nette sur les schistes rouges est presque
horizontal, tandis que les schistes sont excessivement plissés. Les pins se
trouvent presque exclusivement sur ces deux espèces de terrain qui couvrent la
plus grande partie du plateau du Tranninh. Il n'a été trouvé aucun fossile dans
ces deux formations supérieures au calcaire, mais elles doivent appartenir au
Permien ou peut-être même au Trias, car on les observe en certains endroits,
en dehors du plateau, sur des calcaires à Fusulines.
Le calcaire évidemment palézoïque et toujours métamorphisé ne forme que
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