Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1915-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juillet 1915 01 juillet 1915
Description : 1915/07/01 (A18,N114)-1915/08/31. 1915/07/01 (A18,N114)-1915/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530685d
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- 527 -
ne seule fois, en 19 li, les pluies de mai furent insuffisantes.
Cette considération est de tout premier ordre. Pluies d'orage ou pluies dou-
ces sont nécessaires au jute pendant les premières semaines de sa croissance.
Celte plante a besoin d'une grande somme de chaleur, même quand elle est
upee, pour un. bon et prompt rouissage, mais elle redoute, dans le premier
âD"e, autant une période de sécheresse qu'une période d'inondation ou de pluies
excessives.
La récolte restant en terre environ trois mois et demi, c'est au cultivateur
à voir si elle peut entrer dans son assolement. Il ne faut pas oublier le temps
nécessaire à la préparation du sol, ce qui donne quatre mois ou quatre mois
et demi. comme durée d'occupation du sol par le jute.
Cette préparation du sol présente plus ou moins d'exigence suivant l'état
IOitIal du terrain choisi. S'il s'agit de terrains occupés par la brousse, trois ou
16 a^°Urs toujours suivis d'un hersage sont nécessaires ; par contre, nous
ri avons pas hésité à semer des jutes sur un seul labour doublé en travers et
sur deux hersages, après une récolte de maïs, laquelle laisse presque toujours
un champ en assez bon état.
Nous n'hésitons pas à contester l'utilité, pour le jute, de labours profonds.
Celtp- plante a besoin d'un sol bien préparé, aussi riche que possible, mais ses ra-
cineS?^^l^c'e^es' ne plongent ni ne tracent beaucoup. Nos voisins, les Méos,
font de beaux carrés de chanvre, sur simple détrichement, en pleine brousse,
dans des terrains où la couche arable est d'une épaisseur aussi réduite que
PossIble. - Le jute n'est pas plus exigeant, à ce point de vue, que le chanvre.
Notre opinioii ne résulte pas seulement de ce que nous avons pu voir dans
l'Itide anglaise; elle découle de nos expériences précises et probantes de 1903,
à a Bat-bat, relatées dans ce rapport.
Pour le semis, la semence, très fine, demande une surface de sol bien
ameublie et même aussi bien nivelée qu'on pourra, plutôt unie que nivelée.
Le m 01,6Ul trava^ est obtenu par l'emploi du rouleau, infiniment supérieur
à celui qu'on obtient avec la planche traînée péniblement par deux hommes,
lequel taVai M est un procédé barbare dont les mauvais effets sont très apparents,
Quant au cassage des mottes suivant le mode annamite, il donne des résultats
Superficiels, trompeurs, inuffisants, pour le jute.
Nous considérons le semis en lignes comme avantageux quand il est fait avec
la slmpicité que comporte l'emploi du bambou (v. p. 284) en ce qu'il facilite
le travail de sal'clage et d'éclaircissage, mais, outre qu'il exige plus de peine et
de temps, il présente l'inconvénient d'enterrer la semence trop profondément
e lnega lte trop grande dans le rang. Nous y renoncerions pour
notre part
Quant au semis" au moyen de semoirs mécaniques, il a été condamné par
tous les expérimentateurs, pour des motifs d'ordre économique; mais nous
n'avons pas été à même de faire des vérifications. Le côté économique l'empor-
te sur les considérations culturales, dont on a exagéré la valeur; les indigènes
ne seule fois, en 19 li, les pluies de mai furent insuffisantes.
Cette considération est de tout premier ordre. Pluies d'orage ou pluies dou-
ces sont nécessaires au jute pendant les premières semaines de sa croissance.
Celte plante a besoin d'une grande somme de chaleur, même quand elle est
upee, pour un. bon et prompt rouissage, mais elle redoute, dans le premier
âD"e, autant une période de sécheresse qu'une période d'inondation ou de pluies
excessives.
La récolte restant en terre environ trois mois et demi, c'est au cultivateur
à voir si elle peut entrer dans son assolement. Il ne faut pas oublier le temps
nécessaire à la préparation du sol, ce qui donne quatre mois ou quatre mois
et demi. comme durée d'occupation du sol par le jute.
Cette préparation du sol présente plus ou moins d'exigence suivant l'état
IOitIal du terrain choisi. S'il s'agit de terrains occupés par la brousse, trois ou
16 a^°Urs toujours suivis d'un hersage sont nécessaires ; par contre, nous
ri avons pas hésité à semer des jutes sur un seul labour doublé en travers et
sur deux hersages, après une récolte de maïs, laquelle laisse presque toujours
un champ en assez bon état.
Nous n'hésitons pas à contester l'utilité, pour le jute, de labours profonds.
Celtp- plante a besoin d'un sol bien préparé, aussi riche que possible, mais ses ra-
cineS?^^l^c'e^es' ne plongent ni ne tracent beaucoup. Nos voisins, les Méos,
font de beaux carrés de chanvre, sur simple détrichement, en pleine brousse,
dans des terrains où la couche arable est d'une épaisseur aussi réduite que
PossIble. - Le jute n'est pas plus exigeant, à ce point de vue, que le chanvre.
Notre opinioii ne résulte pas seulement de ce que nous avons pu voir dans
l'Itide anglaise; elle découle de nos expériences précises et probantes de 1903,
à a Bat-bat, relatées dans ce rapport.
Pour le semis, la semence, très fine, demande une surface de sol bien
ameublie et même aussi bien nivelée qu'on pourra, plutôt unie que nivelée.
Le m 01,6Ul trava^ est obtenu par l'emploi du rouleau, infiniment supérieur
à celui qu'on obtient avec la planche traînée péniblement par deux hommes,
lequel taVai M est un procédé barbare dont les mauvais effets sont très apparents,
Quant au cassage des mottes suivant le mode annamite, il donne des résultats
Superficiels, trompeurs, inuffisants, pour le jute.
Nous considérons le semis en lignes comme avantageux quand il est fait avec
la slmpicité que comporte l'emploi du bambou (v. p. 284) en ce qu'il facilite
le travail de sal'clage et d'éclaircissage, mais, outre qu'il exige plus de peine et
de temps, il présente l'inconvénient d'enterrer la semence trop profondément
e lnega lte trop grande dans le rang. Nous y renoncerions pour
notre part
Quant au semis" au moyen de semoirs mécaniques, il a été condamné par
tous les expérimentateurs, pour des motifs d'ordre économique; mais nous
n'avons pas été à même de faire des vérifications. Le côté économique l'empor-
te sur les considérations culturales, dont on a exagéré la valeur; les indigènes
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