Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1915-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1915 01 mai 1915
Description : 1915/05/01 (A18,N113)-1915/06/30. 1915/05/01 (A18,N113)-1915/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65306840
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
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- Renseignements:
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— 345 —
Le transport des vers demande beaucoup de soins. Les grains sont mis en
paquet du poids de 20 taëls; les paquets sont disposés par rangées de six, sur
des claies, dans des hottes recouvertes de toile bleue; chaque hotte contient 36
Paquets, soit 72 à la charge qui pèse ainsi 90 livres chinoises ou 55 kilogs.
Chaque soir les paquets doivent être ouverts et étendus à terre. La distance
de Hoei-li à Kia-ting (soit 600 kilomètres environ) est franchie par les porteurs
en 12 jours : il y a 2 porteurs par charge.
Le prix des insectes était en moyenne, cette année, de 0 taël, 2 par paquet,
soit 14 taëls 4 par charge. Pour un commerce de 3 à 4 mille charges, cela
représenterait au total 35.000 à 55.00 taëls, soit de 125.000 à 200.000 francs.
Ce commerce est d'autant plus intéressant qu'il se trouve entre les mains des
populations de la montagne, parmi lesquelles il crée des capacités d'achat.
CIRE VÉGÉTALE BLANCHE ou PEI-LA
La cire végétale blanche est produite sur le pei-la-chou (espèce de frêne) par
la piqûre de l'insecte à cire. Les insectes commencent à « monter » sur l'arbre
en mai et la récolte de la cire peut se faire courant août. Un paquet de 20 onces
d'insectes produirail, d'après ce qui m'a été dit, 3 livres de cire en moyenne.
Le centre de production de la cire végétale se trouve à Kia-ting et O-mi,
dans le Seu-tchoan central. L'arbre à cire s'y présente sous l'aspect d'un arbre
de belle venue d'une dizaine de mètres de haut.
Dans la partie centrale de la vallée du Kien-tch'ang, de P'ouo-tsie jusqu'à la
hauteur de Te-tch'ang, on trouve également le pei-la-chou, mais sous l'aspect
d'un arbrisseau de 1m50 de haut au plus, rappelant par sa taille, paraît-il, le
mûrier du Koang-tong. D'une souche basse assez forte part un faisseau de
branches, que l'on coupe à la récolte. Ces pei-la sont toujours plantés au
flanc des cavaliers de rizière et cette culture va en se développant de plus en
plus au Kien-tch'ang.
La production locale du Kien-tch'ang en cire végétale blanche encore peu
importante, ne peut manquer d'aller en augmentant ; mais il faut pour cela
que la consommation du produit se relève. Or, depuis quelques années malheu-
reusement ce commerce tombe de plus en plus, pour des raisons difficiles à
préciser, mais parmi lesquelles on peut vraisemblablement citer : les fraudes
nombreuses auxquelles se livrent les producteurs, et la cherté d'un produit
qui devient de moins en moins intéressant dans la stéarinerie avec les procédés
modernes.
Le principal débouché pour la cire végétale du Kien-tch'ang est naturelle-
ment Canton. Les prix de vente, à Hoei-li, par 100 livres ou 60 kgs, 400, varient
de 15 à 17 taëls, soit au taux de la place 21$45 à 24 ~30. Il est perçu un
droit de barrière de 1 tl, 40 et un droit de linkin de 1 taël par 100 livres.
Cela met le produit rendu sur le marché de Yunnanfou, avec la majoration du
Prix de transport de 5 piastres par charge de 150 livres, à 470 ou 510 piastres
la tonne suivant le cours d'achat.
BULLETIN ÉCONOMIQUE
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Le transport des vers demande beaucoup de soins. Les grains sont mis en
paquet du poids de 20 taëls; les paquets sont disposés par rangées de six, sur
des claies, dans des hottes recouvertes de toile bleue; chaque hotte contient 36
Paquets, soit 72 à la charge qui pèse ainsi 90 livres chinoises ou 55 kilogs.
Chaque soir les paquets doivent être ouverts et étendus à terre. La distance
de Hoei-li à Kia-ting (soit 600 kilomètres environ) est franchie par les porteurs
en 12 jours : il y a 2 porteurs par charge.
Le prix des insectes était en moyenne, cette année, de 0 taël, 2 par paquet,
soit 14 taëls 4 par charge. Pour un commerce de 3 à 4 mille charges, cela
représenterait au total 35.000 à 55.00 taëls, soit de 125.000 à 200.000 francs.
Ce commerce est d'autant plus intéressant qu'il se trouve entre les mains des
populations de la montagne, parmi lesquelles il crée des capacités d'achat.
CIRE VÉGÉTALE BLANCHE ou PEI-LA
La cire végétale blanche est produite sur le pei-la-chou (espèce de frêne) par
la piqûre de l'insecte à cire. Les insectes commencent à « monter » sur l'arbre
en mai et la récolte de la cire peut se faire courant août. Un paquet de 20 onces
d'insectes produirail, d'après ce qui m'a été dit, 3 livres de cire en moyenne.
Le centre de production de la cire végétale se trouve à Kia-ting et O-mi,
dans le Seu-tchoan central. L'arbre à cire s'y présente sous l'aspect d'un arbre
de belle venue d'une dizaine de mètres de haut.
Dans la partie centrale de la vallée du Kien-tch'ang, de P'ouo-tsie jusqu'à la
hauteur de Te-tch'ang, on trouve également le pei-la-chou, mais sous l'aspect
d'un arbrisseau de 1m50 de haut au plus, rappelant par sa taille, paraît-il, le
mûrier du Koang-tong. D'une souche basse assez forte part un faisseau de
branches, que l'on coupe à la récolte. Ces pei-la sont toujours plantés au
flanc des cavaliers de rizière et cette culture va en se développant de plus en
plus au Kien-tch'ang.
La production locale du Kien-tch'ang en cire végétale blanche encore peu
importante, ne peut manquer d'aller en augmentant ; mais il faut pour cela
que la consommation du produit se relève. Or, depuis quelques années malheu-
reusement ce commerce tombe de plus en plus, pour des raisons difficiles à
préciser, mais parmi lesquelles on peut vraisemblablement citer : les fraudes
nombreuses auxquelles se livrent les producteurs, et la cherté d'un produit
qui devient de moins en moins intéressant dans la stéarinerie avec les procédés
modernes.
Le principal débouché pour la cire végétale du Kien-tch'ang est naturelle-
ment Canton. Les prix de vente, à Hoei-li, par 100 livres ou 60 kgs, 400, varient
de 15 à 17 taëls, soit au taux de la place 21$45 à 24 ~30. Il est perçu un
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Cela met le produit rendu sur le marché de Yunnanfou, avec la majoration du
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