Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1915-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1915 01 mai 1915
Description : 1915/05/01 (A18,N113)-1915/06/30. 1915/05/01 (A18,N113)-1915/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65306840
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
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trop espacées pour se soutenir mutuellement. La hauteur et la force des tiges
sont extrêmement variables et, au total, le résultat est mauvais.
Ceci est assez connu dans l'Inde pour que des erreurs ne s'y produisent pas.
Nous avons tenu à chercher la limite à ne pas atteindre, parce que nous avons
craint que des novateurs dépassent cette limite en voulant utiliser avec le jute
leurs sols les plus légers.
Les sols compacts sont à éviter. Il s'y produit, après ou pendant la période de
pluie, un développement excessif de radicelles qui se trouvent fâcheusement
rompues dès que le soleil a fait son œuvre d'assèchement, de cohésion, puis de
rupture.
Dans les terrains marécageux et inondés, les pieds s'augmentent de racines
adventives nombreuses qui obligent, à la coupe, à sacrifier une plus grande
longueur, car ces bases produisent une filasse très inférieure.
Un auteur a écrit que le C. olitorius ne se développe pas en terrain maré-
cageux. L'indication est inutile; elle vaut pour les deux espèces, car on ne
pourrait faire lever du jute dans l'eau, ni même dans la vase. Le même auteur
écrit, quelques lignes plus loin : « Le C. olitorius des régions marécageuses
est toujours le plus estimé ». La contradiction est telle que nous devons croire
à une erreur due au traducteur, l'auteur lui-même s'étant ordinairement mon-
tré avisé, saut quand il affirme que les terrains argileux lourds donnent les
meilleures récoltes. Mieux vaudrait cependant un terrain trop argileux qu'un
terrain graveleux ou par trop sablonneux.
L'observation exacte, reconnue par tous ceux qui se sont occupés du jute est
que le C. olitorius doit être choisi pour les terrains élevés et très poreux ; il
supporte moins bien que le C. capsularis les grandes pluies, les terres humides
et 1 inondation.
Dans les terrains élevés, la hauteur de la plante, donc la longueur des fibres
diminue, mais la finesse de la fibre y est plus grande.
Ajoutons que les terrains salés par l'invasion des eaux mélangées causée par
le flux de la mer convient parfaitement au jute. Je n'ai pu vérifier le fait, mais
il est affirmé par G. Watt et par Hem Chunder Kerr, deux autorités dans
lesquelles on peut avoir confiance, en raison de la prudence avec laquelle ils
produisent leurs affirmations. C'est une indication intéressante à noter.
Préparation du sol. — Le jute est peu exigeant, au cours de la végéta-
tion, comme soins de culture, mais il lui faut un terrain extrêmement bien
préparé, bien meuble, dans lequel des labours et des hersages répétés judi-
cieusement auront détruit la plupart des mauvaises herbes.
Tous les auteurs sont d'accord pour reconnaître la nécessité de cette bonne
préparation par de nombreux labours et hersages. L'enquête si vaste rapportée
en 1873 donne les détails les plus circonstanciés touchant la préparation du sol
et enregistre toutes les déclarations faites par les « commissionners » de chaque
district et par les agents de chaque subdivision. Suivant les régions, suivant
surtout la nature des terrains et les cultures auxquelles le jute doit succéder, les
trop espacées pour se soutenir mutuellement. La hauteur et la force des tiges
sont extrêmement variables et, au total, le résultat est mauvais.
Ceci est assez connu dans l'Inde pour que des erreurs ne s'y produisent pas.
Nous avons tenu à chercher la limite à ne pas atteindre, parce que nous avons
craint que des novateurs dépassent cette limite en voulant utiliser avec le jute
leurs sols les plus légers.
Les sols compacts sont à éviter. Il s'y produit, après ou pendant la période de
pluie, un développement excessif de radicelles qui se trouvent fâcheusement
rompues dès que le soleil a fait son œuvre d'assèchement, de cohésion, puis de
rupture.
Dans les terrains marécageux et inondés, les pieds s'augmentent de racines
adventives nombreuses qui obligent, à la coupe, à sacrifier une plus grande
longueur, car ces bases produisent une filasse très inférieure.
Un auteur a écrit que le C. olitorius ne se développe pas en terrain maré-
cageux. L'indication est inutile; elle vaut pour les deux espèces, car on ne
pourrait faire lever du jute dans l'eau, ni même dans la vase. Le même auteur
écrit, quelques lignes plus loin : « Le C. olitorius des régions marécageuses
est toujours le plus estimé ». La contradiction est telle que nous devons croire
à une erreur due au traducteur, l'auteur lui-même s'étant ordinairement mon-
tré avisé, saut quand il affirme que les terrains argileux lourds donnent les
meilleures récoltes. Mieux vaudrait cependant un terrain trop argileux qu'un
terrain graveleux ou par trop sablonneux.
L'observation exacte, reconnue par tous ceux qui se sont occupés du jute est
que le C. olitorius doit être choisi pour les terrains élevés et très poreux ; il
supporte moins bien que le C. capsularis les grandes pluies, les terres humides
et 1 inondation.
Dans les terrains élevés, la hauteur de la plante, donc la longueur des fibres
diminue, mais la finesse de la fibre y est plus grande.
Ajoutons que les terrains salés par l'invasion des eaux mélangées causée par
le flux de la mer convient parfaitement au jute. Je n'ai pu vérifier le fait, mais
il est affirmé par G. Watt et par Hem Chunder Kerr, deux autorités dans
lesquelles on peut avoir confiance, en raison de la prudence avec laquelle ils
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Préparation du sol. — Le jute est peu exigeant, au cours de la végéta-
tion, comme soins de culture, mais il lui faut un terrain extrêmement bien
préparé, bien meuble, dans lequel des labours et des hersages répétés judi-
cieusement auront détruit la plupart des mauvaises herbes.
Tous les auteurs sont d'accord pour reconnaître la nécessité de cette bonne
préparation par de nombreux labours et hersages. L'enquête si vaste rapportée
en 1873 donne les détails les plus circonstanciés touchant la préparation du sol
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