Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1915-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1915 01 mars 1915
Description : 1915/03/01 (A18,N112)-1915/04/30. 1915/03/01 (A18,N112)-1915/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530683k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
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- .......... Page(s) .......... 263
— 250 —
Parfois, l'huile est chauffée avec 3 p. 100 de fécule de pomme de terre pendant plusieurs
heures, puis abandonnée au repos.
Les huiles de coton et de palme sont blanchies par chauffage avec un mélange de 1 à 2 p.
100 d'acide azotique et de chlorate de potassium, dont il faut éviter l'excès, faute de quoi les
huiles retiennent en combinaison du chlore ou des produits nitreux On termine toujours par
des lavages à l'eau.
Le chlore et les chlorures décolorants ne donnent généralement pas de bons résultats pour
le blanchiment des huiles parce que ces corps retiennent presque toujours une certaine
quantité de chlore.
On purifie encore les huiles par injection d'acide et de vapeur d'eau.
Les savonneries de Marseille décolorent les huiles de palme, en les traitant par un mélange
de bichromate de potassium et d'acide sulfurique, suivi d'un chauflage à 100° et d'une injec-
tion d'air.
Enfin, on peut espérer, dans certains cas, blanchir les huiles par des procédés, analogues
à ceux employés dans le blanchiment des cires et que nous avons rappelés dans la première
partie de ce mémoire.
II. — L'huile de péricarpe d'Aouara, se rapprochant beaucoup de l'huile de palme et devant
vraisemblement sa coloration à la présence d'un hydrocarbure analogue à la carottine, il était
vraisemblable qu'on ne devait espérer la blanchir que par des procédés susceptibles de dis-
soudre ou de détruire cet hydrocarbure colorant. Néanmoins, nous avons expérimenté con-
curremment les autres procédés industriels courants.
Tout d'abord l'exposition à l'air et à la lumière n'a pas donné de résultats sensibles, mê-
me en employant l'air ozoné et les rayons ultra-violets ; du fait de ces traitements, la ma-
tière grasse est plus ou moins altérée.
L'agitation et la filtration de l'huile avec le noir animal, l'argile, l'amidon, n'ont pas
produit d'effet, malgré les propriétés absorbantes de ces corps pour les matières colo-
rantes.
Dans tous ces cas, bien entendu, nous opérions sur l'huile soumise à une douce chaleur,
de façon à amener sa liquéfaction complète qui n'a lieu qu'à 5so.
Le traitement par la soude, étendue à 3 p. 100, de l'huile maintenue liquide, amène une
saponification partielle sans décoloration notable.
Le traitement de l'huile de péricarpe d'Aouara par le chlorure de zinc, par l'eau oxygénée,
par chauffage avec la fécule, par injection d'air et de vapeur d'eau, n'ont pas donné non
plus de résultats satisfaisants.
Par contre, la purification sulfurique, l'emploi d'acide azotique et de chlorate de potassium,
du bichromate de potassium et du permanganate de potassium en liqueur sulfurique ont
amené un blanchiment très sensible de l'huile en question et la transformation de sa
couleur brune en une coloration jaunâtre. Les agents décolorants agissent avec une activité
décroissante dans l'ordre suivant : permanganate sulfurique, acide sulfurique. bichromate
sulfurique, acide nitrique, chlorate. Le blanchiment obtenu dans tous ces cas reste satis-
faisant.
Les traitements indiqués ci- lessus, et agissant vraisemblablement par une oxydation qui,
de la matière colorante, peut s'étendre partiellement à la substance grasse, ont peut-être
l'inconvénient d'altérer légèrement cette dernière. Il ne semble pas en être ainsi de la décolo-
ration par l'acide sulfurique qui doit agir en dissolvant l'hydrocarbure colorant, sans toucher
sensiblement à celle-ci. Ce serait donc l'épuration sulfurique qui serait le procédé de choix
à suivre pour l'obtention du blanchiment de l'huile de péricarpe d'Aouara. Ajoutons qu'a-
près ce traitement, la simple décantation de l'huile paraît suffire pour obtenir un produit
marchand, sans avoir besoin de recourir à une filtration ultérieure.
A IIebert et F. Hiem.
Parfois, l'huile est chauffée avec 3 p. 100 de fécule de pomme de terre pendant plusieurs
heures, puis abandonnée au repos.
Les huiles de coton et de palme sont blanchies par chauffage avec un mélange de 1 à 2 p.
100 d'acide azotique et de chlorate de potassium, dont il faut éviter l'excès, faute de quoi les
huiles retiennent en combinaison du chlore ou des produits nitreux On termine toujours par
des lavages à l'eau.
Le chlore et les chlorures décolorants ne donnent généralement pas de bons résultats pour
le blanchiment des huiles parce que ces corps retiennent presque toujours une certaine
quantité de chlore.
On purifie encore les huiles par injection d'acide et de vapeur d'eau.
Les savonneries de Marseille décolorent les huiles de palme, en les traitant par un mélange
de bichromate de potassium et d'acide sulfurique, suivi d'un chauflage à 100° et d'une injec-
tion d'air.
Enfin, on peut espérer, dans certains cas, blanchir les huiles par des procédés, analogues
à ceux employés dans le blanchiment des cires et que nous avons rappelés dans la première
partie de ce mémoire.
II. — L'huile de péricarpe d'Aouara, se rapprochant beaucoup de l'huile de palme et devant
vraisemblement sa coloration à la présence d'un hydrocarbure analogue à la carottine, il était
vraisemblable qu'on ne devait espérer la blanchir que par des procédés susceptibles de dis-
soudre ou de détruire cet hydrocarbure colorant. Néanmoins, nous avons expérimenté con-
curremment les autres procédés industriels courants.
Tout d'abord l'exposition à l'air et à la lumière n'a pas donné de résultats sensibles, mê-
me en employant l'air ozoné et les rayons ultra-violets ; du fait de ces traitements, la ma-
tière grasse est plus ou moins altérée.
L'agitation et la filtration de l'huile avec le noir animal, l'argile, l'amidon, n'ont pas
produit d'effet, malgré les propriétés absorbantes de ces corps pour les matières colo-
rantes.
Dans tous ces cas, bien entendu, nous opérions sur l'huile soumise à une douce chaleur,
de façon à amener sa liquéfaction complète qui n'a lieu qu'à 5so.
Le traitement par la soude, étendue à 3 p. 100, de l'huile maintenue liquide, amène une
saponification partielle sans décoloration notable.
Le traitement de l'huile de péricarpe d'Aouara par le chlorure de zinc, par l'eau oxygénée,
par chauffage avec la fécule, par injection d'air et de vapeur d'eau, n'ont pas donné non
plus de résultats satisfaisants.
Par contre, la purification sulfurique, l'emploi d'acide azotique et de chlorate de potassium,
du bichromate de potassium et du permanganate de potassium en liqueur sulfurique ont
amené un blanchiment très sensible de l'huile en question et la transformation de sa
couleur brune en une coloration jaunâtre. Les agents décolorants agissent avec une activité
décroissante dans l'ordre suivant : permanganate sulfurique, acide sulfurique. bichromate
sulfurique, acide nitrique, chlorate. Le blanchiment obtenu dans tous ces cas reste satis-
faisant.
Les traitements indiqués ci- lessus, et agissant vraisemblablement par une oxydation qui,
de la matière colorante, peut s'étendre partiellement à la substance grasse, ont peut-être
l'inconvénient d'altérer légèrement cette dernière. Il ne semble pas en être ainsi de la décolo-
ration par l'acide sulfurique qui doit agir en dissolvant l'hydrocarbure colorant, sans toucher
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à suivre pour l'obtention du blanchiment de l'huile de péricarpe d'Aouara. Ajoutons qu'a-
près ce traitement, la simple décantation de l'huile paraît suffire pour obtenir un produit
marchand, sans avoir besoin de recourir à une filtration ultérieure.
A IIebert et F. Hiem.
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