Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1915-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1915 01 janvier 1915
Description : 1915/01/01 (A18,N111)-1915/02/28. 1915/01/01 (A18,N111)-1915/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65306825
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
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— 3i —
D'autre part, il n'est pas sans intérêt de faire remarquer que les piastres
françaises venant de France ou retour de Hongkong ou du Yunnan ne repré-
sentent qu'une partie du numéraire apte à compenser les créances que l'In-
dochine peut faire valoir sur l'étranger. D'autres espèces bénéficient également
du cours légal dans la colonie : ce sont les billets de la Banque de l'Indochine.
L'établissement émetteur a naturellement mis en circulation toute la monnaie
tiduciaire qui a pu être absorbée par le pays, sous la seule réserve de ne pas
enfreindre les régles qui limitent son droit d'émission. Or la Banque est autori-
sée à émettre des billets de banque dans la limite du triple de son encaisse
métallique, sans toutefois que le montant cumulé des billets en circulation,
des comptes-courants et des autres dettes de la Banque puisse excéder le tri-
ple du capital social et des réserves, à moins que la contrevaleur des comptes-
courants et des autres dettes ne soit représentée par du numéraire venant en
augmentation de l'encaisse métallique. Dans ces conditions, on peut tenir pour
à peu près certain que la Banque de l'Indochine, qui, seule ou presque seule
depuis plusieurs années, fait frapper de nouvelles piastres françaises, n'a im-
porté de nouvelles espèces métalliques que dans la mesure où l'exigeaient soit
les règles qui limitent son droit d'émission, soit au contraire les préférences de
sa clientèle. Il est donc légitime d'ajouter au solde qui a été dégagé plus haut
de la balance des importations et des exportations de numéraire, le montant des
sommes dont s'est accrue, pendant la période envisagée, la valeur totale des
billets en circulation en Indochine, comme il serait légitime, le cas échéant,
d'en retrancher le montant de la diminution que la circulation fiduciaire aurait
pu éventuellement subir.
Au 31 décembre 1908, la valeur en francs des billets en circulation en Indo-
chine s'élevait à 53.120 977 fr. Cette valeur s'est accrue en 1909 de 2.516.161
t'l'. 40. En 1910, nouvel accroissement de 2.587.279 fr. 35. On constate au
contraire en 1911 une diminution, qui est de 1.842.140 fr. 25. Enfin en 1912,
l'augmentation de la circulation fiduciaire est de 16.340.772 fr. 50,et en 1913,
de 4.485.g;)O francs. Dans l'ensemble, pour les cinq années 1909 a 1913,
l'augmentation est de 24.089.023 francs.
La situation de la circulation fiduciaire vient donc renforcer la conclusion
précédemment dégagée de l'examen des mouvements du numéraire à savoir
que l'Indochine a été, pour la période envisagée, généralement créditrice de
l' étranger.
L'augmentation de la circulation fiduciaire ajoutée au solde de la balance
des importations et des exportations de numéraire pendant la période 1909
1 9 1 3 donne un total de 39 millions et demi de francs environ. Or, d'après la
balance des comptes, le solde créditeur en faveur de l'Indochine, pour la même
période de cinq ans, aurait été de 69.540.000 fr. L'écart entre les deux chiffres
peut s'expliquer, soit parce que des articles du débit ont été omis à la balance
des comptes, soit parce que les articles qu'il n'a pas été possible de chiffrer se
balancent par un solde débiteur.
D'autre part, il n'est pas sans intérêt de faire remarquer que les piastres
françaises venant de France ou retour de Hongkong ou du Yunnan ne repré-
sentent qu'une partie du numéraire apte à compenser les créances que l'In-
dochine peut faire valoir sur l'étranger. D'autres espèces bénéficient également
du cours légal dans la colonie : ce sont les billets de la Banque de l'Indochine.
L'établissement émetteur a naturellement mis en circulation toute la monnaie
tiduciaire qui a pu être absorbée par le pays, sous la seule réserve de ne pas
enfreindre les régles qui limitent son droit d'émission. Or la Banque est autori-
sée à émettre des billets de banque dans la limite du triple de son encaisse
métallique, sans toutefois que le montant cumulé des billets en circulation,
des comptes-courants et des autres dettes de la Banque puisse excéder le tri-
ple du capital social et des réserves, à moins que la contrevaleur des comptes-
courants et des autres dettes ne soit représentée par du numéraire venant en
augmentation de l'encaisse métallique. Dans ces conditions, on peut tenir pour
à peu près certain que la Banque de l'Indochine, qui, seule ou presque seule
depuis plusieurs années, fait frapper de nouvelles piastres françaises, n'a im-
porté de nouvelles espèces métalliques que dans la mesure où l'exigeaient soit
les règles qui limitent son droit d'émission, soit au contraire les préférences de
sa clientèle. Il est donc légitime d'ajouter au solde qui a été dégagé plus haut
de la balance des importations et des exportations de numéraire, le montant des
sommes dont s'est accrue, pendant la période envisagée, la valeur totale des
billets en circulation en Indochine, comme il serait légitime, le cas échéant,
d'en retrancher le montant de la diminution que la circulation fiduciaire aurait
pu éventuellement subir.
Au 31 décembre 1908, la valeur en francs des billets en circulation en Indo-
chine s'élevait à 53.120 977 fr. Cette valeur s'est accrue en 1909 de 2.516.161
t'l'. 40. En 1910, nouvel accroissement de 2.587.279 fr. 35. On constate au
contraire en 1911 une diminution, qui est de 1.842.140 fr. 25. Enfin en 1912,
l'augmentation de la circulation fiduciaire est de 16.340.772 fr. 50,et en 1913,
de 4.485.g;)O francs. Dans l'ensemble, pour les cinq années 1909 a 1913,
l'augmentation est de 24.089.023 francs.
La situation de la circulation fiduciaire vient donc renforcer la conclusion
précédemment dégagée de l'examen des mouvements du numéraire à savoir
que l'Indochine a été, pour la période envisagée, généralement créditrice de
l' étranger.
L'augmentation de la circulation fiduciaire ajoutée au solde de la balance
des importations et des exportations de numéraire pendant la période 1909
1 9 1 3 donne un total de 39 millions et demi de francs environ. Or, d'après la
balance des comptes, le solde créditeur en faveur de l'Indochine, pour la même
période de cinq ans, aurait été de 69.540.000 fr. L'écart entre les deux chiffres
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