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- SOMMAIRE DU N° 1, DU 1er TRIMESTRE 1904
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- XIX. - Météorologie.
- SOMMAIRE DU N° 2, DU 2e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1904
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- XV. - Météorologie
— 68 --
« ployés seuls ou mêlés à d'autres fils, pourront donner un cachet original à
« leurs dentelles. Du reste, tout ce qui concerne la partie technique, le manie-
« ment des fuseaux, leur est très familier.
« Le seul perfectionnement susceptible d'être apporté aujourd'hui à cette
« branche de 1 industrie indigène, est la création d'un enseignement uniquement
« artistique d'ordre beaucoup plus élevé que le travail d'atelier et qui, ayant
« pour objet de développer le goût des élèves et de leur faire connaître et appré-
« cier les nuances et les styles, ne saurait être du ressort d'un praticien ordinaire.
LES RABANES PEINTES
L'industrie des rabanes est entrée dans une voie nouvelle qu'ont tracée les
habitants du Betsileo ; ils ont créé, en effet, une spécialité assez curieuse de
rabanes peintes. Les sujets, choisis naturellement dans les scènes de la vie quo-
tidienne malgache, sont peu variés et dénotent, il va sans dire, chez leurs
auteurs, des connaissances très rudimentaires dans l'art si délicat du dessin.
Cependant, ces rabanes, d'un genre inconnu jusqu'à ce jour, destinées à
orner et à tapisser les appartements, ont un cachet d'originalité qui les fait déjà
rechercher des Européens, et permet de les ranger à côté des objets les plus
intéressants de l'industrie locale.
Depuis quelques mois, il en a été, dit-on, expédié une certaine quantité en
France. Il en existe, en tous cas, dans de nombreuses maisons à Tananarive.
Les principaux centres de fabrication sont Fianarantsoa et Ambositra. A
Fianarantsoa, se trouve une famille qui s'occupe, d'une manière toute particu-
lière, de la confection des rabanes peintes et pourrait, le cas échéant, en livrer
de .50 à 60 par mois, à raison de 3 francs et 3 fr. 50 pièce. Ajoutons que, dans
une de ses dernières séances, la chambre consultative de cette localité a délibéré
sur les moyens qu'il conviendrait d'employer pour ouvrir des débouchés à
cet article, qui pourrait peut-être faire l'objet d'un trafic rémunérateur.
LES VERTUS DU PAPAYER
M. Shipley avait signalé, dernièrement, l'influence destructive du papayer à
l'égard des moustiques. M. Percy Groam a eu l'occasion de confirmer ce fait.
Il habitait en Chine une maison dans une région infestée de moustiques et
une haie de papayers séparait la maison du rivage contaminé. Or, l'auteur a pu
remarquer que seule son habitation était épargnée de la présence incommode
des moustiques qui pullulaient dans les maisons voisines.
Mais, si un orage venait à ouvrir une brèche dans le plan protecteur, aussi-
tôt une moisson d'insectes se produisait.
L'auteur estime que cette propriété est due à une émanation particulière
de l'arbuste, qui aurait le pouvoir de chasser les moustiques.
On sait, d'ailleurs, que cette action importante, exercée contre les mousti-
ques, n'est pas la seule propriété de ces plantes tropicales. Elles ont aussi le
pouvoir de ramollir très rapidement la chair d'un animal fraîchement tué et
disposé au milieu de leurs feuilles ou simplement suspendu à une branche de
l'arbre.
Cette action paraît due à une évaporation spéciale, qui est probablement la
même que celle qui éloigne ou détruit les moustiques.
A Maurice, un grand nombre de personnes ont pu également remarquer
les vertus du papayer. Dans les habitations où il s'en trouve, il n'y a pas de mous-
tiques.
Chez celui qui écrit ces lignes et qui habite Rose-Hill, plusieurs papayers
existent dans la cour et deux ou trois contre la maison. Il n'y a pas de mous-
tiques, bien que la cour contienne de parfaits habitats à culicides, qu'il est
impossible presque de faire disparaître.
Les quelques rares Culex qui font de temps en temps leur apparition dans
les chambres, semblent épuisés et dépourvus de toute energie. On dirait des
insectes frappés de vertige.
« ployés seuls ou mêlés à d'autres fils, pourront donner un cachet original à
« leurs dentelles. Du reste, tout ce qui concerne la partie technique, le manie-
« ment des fuseaux, leur est très familier.
« Le seul perfectionnement susceptible d'être apporté aujourd'hui à cette
« branche de 1 industrie indigène, est la création d'un enseignement uniquement
« artistique d'ordre beaucoup plus élevé que le travail d'atelier et qui, ayant
« pour objet de développer le goût des élèves et de leur faire connaître et appré-
« cier les nuances et les styles, ne saurait être du ressort d'un praticien ordinaire.
LES RABANES PEINTES
L'industrie des rabanes est entrée dans une voie nouvelle qu'ont tracée les
habitants du Betsileo ; ils ont créé, en effet, une spécialité assez curieuse de
rabanes peintes. Les sujets, choisis naturellement dans les scènes de la vie quo-
tidienne malgache, sont peu variés et dénotent, il va sans dire, chez leurs
auteurs, des connaissances très rudimentaires dans l'art si délicat du dessin.
Cependant, ces rabanes, d'un genre inconnu jusqu'à ce jour, destinées à
orner et à tapisser les appartements, ont un cachet d'originalité qui les fait déjà
rechercher des Européens, et permet de les ranger à côté des objets les plus
intéressants de l'industrie locale.
Depuis quelques mois, il en a été, dit-on, expédié une certaine quantité en
France. Il en existe, en tous cas, dans de nombreuses maisons à Tananarive.
Les principaux centres de fabrication sont Fianarantsoa et Ambositra. A
Fianarantsoa, se trouve une famille qui s'occupe, d'une manière toute particu-
lière, de la confection des rabanes peintes et pourrait, le cas échéant, en livrer
de .50 à 60 par mois, à raison de 3 francs et 3 fr. 50 pièce. Ajoutons que, dans
une de ses dernières séances, la chambre consultative de cette localité a délibéré
sur les moyens qu'il conviendrait d'employer pour ouvrir des débouchés à
cet article, qui pourrait peut-être faire l'objet d'un trafic rémunérateur.
LES VERTUS DU PAPAYER
M. Shipley avait signalé, dernièrement, l'influence destructive du papayer à
l'égard des moustiques. M. Percy Groam a eu l'occasion de confirmer ce fait.
Il habitait en Chine une maison dans une région infestée de moustiques et
une haie de papayers séparait la maison du rivage contaminé. Or, l'auteur a pu
remarquer que seule son habitation était épargnée de la présence incommode
des moustiques qui pullulaient dans les maisons voisines.
Mais, si un orage venait à ouvrir une brèche dans le plan protecteur, aussi-
tôt une moisson d'insectes se produisait.
L'auteur estime que cette propriété est due à une émanation particulière
de l'arbuste, qui aurait le pouvoir de chasser les moustiques.
On sait, d'ailleurs, que cette action importante, exercée contre les mousti-
ques, n'est pas la seule propriété de ces plantes tropicales. Elles ont aussi le
pouvoir de ramollir très rapidement la chair d'un animal fraîchement tué et
disposé au milieu de leurs feuilles ou simplement suspendu à une branche de
l'arbre.
Cette action paraît due à une évaporation spéciale, qui est probablement la
même que celle qui éloigne ou détruit les moustiques.
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tiques.
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existent dans la cour et deux ou trois contre la maison. Il n'y a pas de mous-
tiques, bien que la cour contienne de parfaits habitats à culicides, qu'il est
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