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On doit toujours laisser pendant un certain temps sur la vieille litière
quelques feuilles entières, afin de recueillir les retardataires qui peuvent encore
s'y trouver.
7° Encabanage on boisement des claies. — L'« encabanage » ou le « boisement »
des claies est l'opération qui consiste à disposer sur les claies des branchages
secs, au milieu desquels les vers filent leurs cocons.
En provision de cette opération, l'éducateur doit avoir soin de préparer,
quelques jours a l'avance, les brindilles et branchages dont il aura besoin dans
ce but.
On peut avec avantage se servir ici de la bruyère malgache (Anjavidy),
qu'on rencontre un peu partout en Imerina. Les rameaux destinés à l'encaba-
nage doivent avoir une longueur dépassant un peu l'intervalle séparant deux
otages de claies, soit environ 0m60, afin de pouvoir, en courbant leurs extré-
mités supérieures, former des sortes d'arceaux qui permettent de les fixer plus
solidement entre les claies (Voir figure 8).
Ces branchages doivent être posés un par un, à la suite les uns des autres,
et former des travées parallèles en forme de voûte plein cintre de 0m 40 de
largeue couvrant toute la surface des claies (Voir figures 7 et 8). ,.
Il tant compter qu environ 3 kilogrammes de branchages ordinaires sont
nécessaires pour encabaner un mètre carré de surface.
On peut également piquer les bruyères sur des sortes de boudins de 8 centi-
mètres de diametre sur 70 centimètres de long (Voir figure 7), confectionnés avec
des rameaux flexibles réunis par des liens. On pose ces boudins, tous dans le
même sens, sur les claies, où on les fixe solidement à environ 40 centimètres
les uns des autres.
L encabanage doit être installé environ 6 jours après la sortie de la 4° mue,
des que l'on aperçoit quelques chenilles mûres sur le point de filer leur cocon,
c'est-a-dire lorsque le corps du ver commence à devenir translucide.
La ftriiyore une lois posée, il ne faut plus y toucher, afin do ne pas déran-
ger les chenilles déjà installées. Sans cette précaution, celles-ci, ne pouvant plus
trouver assez tôt un endroit propice pour faire leur cocon, jettent leurs fils de
soie sur tout ce qu'elles rencontrent et se transforment en chrysalides, sans
taire de cocon ferme. Ces vers sont communément désignés sous le nom de
« Tapissiers ». Il faudra donc avoir bien soin, en continuant à distribuer les
repas, qui, d'ailleurs, deviennent bientôt de moins en moins importants, de ne
pas toucher les bruyères avec les bras.
8° Mon lee^ des vers. — La montée des vers dans les bruyères ne se fait pas
en une seule fois ; elle dure environ quatre à cinq jours. S'il reste encore quel-
ques retardataires après ce délai, il faut les retirer avec soin et les mettre à
part, afin de ne pas trop retarder le décoconnage des chenilles déjà montées.
Dès que les vers sont tous dans les bruyères, il faut retirer les litières avec
soin et abandonner les cocons à eux-mêmes jusqu'au moment du « déramage. »
9° Jhtree des éducations. — La durée des éducations est fort variable; elle
dépend a la fois de la température, de l'alimentation et des soins apportés à
l'élevage.
Pendant la saison chaude, cAte durée est à peu près de 30 à 32 jours, aux
environs de Tananarive, lorsque les vers sont bien soignés et conduits bien
régulièrement.
b Cette période se décompose approximativement comme il est indiqué ci-
dessous:
Durée moyenne d'une éducation aux environs de Tananarive, d'après les
observations faites à la station d'essais de Nanisana:
1er âge et 11C mue, c'est-à-dire de l'éclosion à la sortie de la lre mue. 7 jours
2e âge et 2e mue, c'est-à-dire de la sortie de la irr mue à la sortie de la
deuxième. 5 -
3e âge et 3e mue, c'est-à-dire de la sortie de la 2e mue à la sortie de la
troisi¿rne. , 5
4e âge et 4e mue, c'est-à-dire de la sortie de la 3e mue à la sortie de la
quatrième. 7
'»c âge, de la sortie de la 4e mue à la rnontÓe. 8 —
TOTAL. 32 jours
Il convient d'ajouter à ce chiffre cinq jours pour la montée et une nouvelle
période de quatre jours, avant de procéder à l'enlèvement des cocons.
On doit toujours laisser pendant un certain temps sur la vieille litière
quelques feuilles entières, afin de recueillir les retardataires qui peuvent encore
s'y trouver.
7° Encabanage on boisement des claies. — L'« encabanage » ou le « boisement »
des claies est l'opération qui consiste à disposer sur les claies des branchages
secs, au milieu desquels les vers filent leurs cocons.
En provision de cette opération, l'éducateur doit avoir soin de préparer,
quelques jours a l'avance, les brindilles et branchages dont il aura besoin dans
ce but.
On peut avec avantage se servir ici de la bruyère malgache (Anjavidy),
qu'on rencontre un peu partout en Imerina. Les rameaux destinés à l'encaba-
nage doivent avoir une longueur dépassant un peu l'intervalle séparant deux
otages de claies, soit environ 0m60, afin de pouvoir, en courbant leurs extré-
mités supérieures, former des sortes d'arceaux qui permettent de les fixer plus
solidement entre les claies (Voir figure 8).
Ces branchages doivent être posés un par un, à la suite les uns des autres,
et former des travées parallèles en forme de voûte plein cintre de 0m 40 de
largeue couvrant toute la surface des claies (Voir figures 7 et 8). ,.
Il tant compter qu environ 3 kilogrammes de branchages ordinaires sont
nécessaires pour encabaner un mètre carré de surface.
On peut également piquer les bruyères sur des sortes de boudins de 8 centi-
mètres de diametre sur 70 centimètres de long (Voir figure 7), confectionnés avec
des rameaux flexibles réunis par des liens. On pose ces boudins, tous dans le
même sens, sur les claies, où on les fixe solidement à environ 40 centimètres
les uns des autres.
L encabanage doit être installé environ 6 jours après la sortie de la 4° mue,
des que l'on aperçoit quelques chenilles mûres sur le point de filer leur cocon,
c'est-a-dire lorsque le corps du ver commence à devenir translucide.
La ftriiyore une lois posée, il ne faut plus y toucher, afin do ne pas déran-
ger les chenilles déjà installées. Sans cette précaution, celles-ci, ne pouvant plus
trouver assez tôt un endroit propice pour faire leur cocon, jettent leurs fils de
soie sur tout ce qu'elles rencontrent et se transforment en chrysalides, sans
taire de cocon ferme. Ces vers sont communément désignés sous le nom de
« Tapissiers ». Il faudra donc avoir bien soin, en continuant à distribuer les
repas, qui, d'ailleurs, deviennent bientôt de moins en moins importants, de ne
pas toucher les bruyères avec les bras.
8° Mon lee^ des vers. — La montée des vers dans les bruyères ne se fait pas
en une seule fois ; elle dure environ quatre à cinq jours. S'il reste encore quel-
ques retardataires après ce délai, il faut les retirer avec soin et les mettre à
part, afin de ne pas trop retarder le décoconnage des chenilles déjà montées.
Dès que les vers sont tous dans les bruyères, il faut retirer les litières avec
soin et abandonner les cocons à eux-mêmes jusqu'au moment du « déramage. »
9° Jhtree des éducations. — La durée des éducations est fort variable; elle
dépend a la fois de la température, de l'alimentation et des soins apportés à
l'élevage.
Pendant la saison chaude, cAte durée est à peu près de 30 à 32 jours, aux
environs de Tananarive, lorsque les vers sont bien soignés et conduits bien
régulièrement.
b Cette période se décompose approximativement comme il est indiqué ci-
dessous:
Durée moyenne d'une éducation aux environs de Tananarive, d'après les
observations faites à la station d'essais de Nanisana:
1er âge et 11C mue, c'est-à-dire de l'éclosion à la sortie de la lre mue. 7 jours
2e âge et 2e mue, c'est-à-dire de la sortie de la irr mue à la sortie de la
deuxième. 5 -
3e âge et 3e mue, c'est-à-dire de la sortie de la 2e mue à la sortie de la
troisi¿rne. , 5
4e âge et 4e mue, c'est-à-dire de la sortie de la 3e mue à la sortie de la
quatrième. 7
'»c âge, de la sortie de la 4e mue à la rnontÓe. 8 —
TOTAL. 32 jours
Il convient d'ajouter à ce chiffre cinq jours pour la montée et une nouvelle
période de quatre jours, avant de procéder à l'enlèvement des cocons.
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