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- SOMMAIRE DU N° 1, DU 1er TRIMESTRE 1904
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- XIX. - Météorologie.
- SOMMAIRE DU N° 2, DU 2e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1904
PAGES- .......... Page(s) .......... 229
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1904
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- XV. - Météorologie
— 49 —
INDUSTRIE DE LA POTERIE EN IMERINA
Dans leur traité des arts céramiques, MM. Bronginard et Salvetat, anciens
directeurs de la Manufacture nationale de Sèvres, disent :
« On fait à Madagascar deux sortes de poteries, l'une complètement noir
« pur, l'autre d'un rouge brun très intense.
« L'une et l'autre ont cela de particulier qu'elles ne sont pas façonnées sur
« le tour, mais à la main, et qu'ensuite elles sont parfaitement polies et d'une
« le tour, mais à la main, C'est surtout la poterie noire qui offre cette particu-
« manière très brillante. C'est surtout la poterie noire qui offre cette particu-
« larité.
« La pâte est gris de cendre, un peu micacée, comme sableuse, n'ayant
« acquis sa solidité, qui est assez grande, que par l'action de la chaleur solaire.
« Cette pâte est couverte d'un enduit noir de graphite qui, frotté avec un polis-
« soir, a pris le poli brillant qu'on lui voit.
« La poterie à pâte brune, rouge foncé, est cuite, quoique facilement entamée
« par le couteau. Elle est très sonore, a une texture assez fine, mais comme
« sableuse. Elle est remplie de paillettes de mica, d'un jaune d'or, probablement
« dû à l'action du feu.
« L'enduit anthracitique noir qui constitue les poteries noires est quelque-.
« fois appliqué en bordures rendues brillantes par le poli aux poteries rouges.
« Ces poteries ont certainement été polies avant la cuisson, car le polissoir
« d'agate ne donne plus aucun brillant aux parties qui sont restées mates, tandis
« que l'on polit par ce moyen les parties mates des poteries noires.
A côté de ces appréciations, nous croyons utile de signaler une constatation
que nous avons faite nous-même, à savoir que les pâtes des deux sortes de pote-
que nous avons faite nous-mC~me, à savoir que les ~'un avant, l'atitre après cuis-
ries ne sont que les deux états d'une même terre, l'un avant, l'autre après cuis-
son ; il nous paraît également intéressant d'indiquer que le brillant rouge des
poteries malgaches cuites est dû à un véritable enduit, dont on les couvre avant
cuisson, en ayant soin de le polir avec un brunissoir de bois, à mesure qu'on
l'applique sur l'objet à lustrer déjà séché au soleil. Cette pseudo-glaçure ne rend
pas les poteries étanches : elle est une simple décoration qui n'adhère même pas
à la pâte, puisque, après la cuisson, on peut l'enlever par le frottement d'un
linge. On la trouve en gisements assez fréquents aux environs des dépôts alluvion-
naires de glaise, qui constituent la terre à poterie. Elle est composée en grande
partie d'un mica ferrugineux allié à de l'argile dans les proportions suivantes :
Mica: 2i,200/0.
Fer magnétique: 5,45 0/0. ,
Analyse. due au .l- L'eau, l'argile et les * oxydes de fer forment le complément
boratOlre mumI- des cent parties.
pal de Tananarive Perte d'eau à 110 degrés:
(14 JUIn 1899). Sur la terre séchée à l'air : 62,25 0/0.
Perte de la calcination : 8,75 0/q.
Les meilleures terres employées par l'école professionnelle se trouvent en
couches d'épaisseur et de couleur variables disséminées d'une façon irrégulière
dans les rizières environnant Tananarive.
Le grain des pâtes est un peu grossier, mais cela tient plutôt au mode de
préparation qu'à la terre elle-même.
La qualité s'étage depuis la simple terre à briques qu'est la boue de toutes
les rizières, jusqu'aux terres les plus fines des décompositions feldspathiques qui
sont de véritables terres à faïence.
Les travaux de l'école professionnelle ont comporté jusqu'à ce jour la fabri-
cation des poteries qui dérivent du procédé dit à la croûte et aussi celle des pro- •
INDUSTRIE DE LA POTERIE EN IMERINA
Dans leur traité des arts céramiques, MM. Bronginard et Salvetat, anciens
directeurs de la Manufacture nationale de Sèvres, disent :
« On fait à Madagascar deux sortes de poteries, l'une complètement noir
« pur, l'autre d'un rouge brun très intense.
« L'une et l'autre ont cela de particulier qu'elles ne sont pas façonnées sur
« le tour, mais à la main, et qu'ensuite elles sont parfaitement polies et d'une
« le tour, mais à la main, C'est surtout la poterie noire qui offre cette particu-
« manière très brillante. C'est surtout la poterie noire qui offre cette particu-
« larité.
« La pâte est gris de cendre, un peu micacée, comme sableuse, n'ayant
« acquis sa solidité, qui est assez grande, que par l'action de la chaleur solaire.
« Cette pâte est couverte d'un enduit noir de graphite qui, frotté avec un polis-
« soir, a pris le poli brillant qu'on lui voit.
« La poterie à pâte brune, rouge foncé, est cuite, quoique facilement entamée
« par le couteau. Elle est très sonore, a une texture assez fine, mais comme
« sableuse. Elle est remplie de paillettes de mica, d'un jaune d'or, probablement
« dû à l'action du feu.
« L'enduit anthracitique noir qui constitue les poteries noires est quelque-.
« fois appliqué en bordures rendues brillantes par le poli aux poteries rouges.
« Ces poteries ont certainement été polies avant la cuisson, car le polissoir
« d'agate ne donne plus aucun brillant aux parties qui sont restées mates, tandis
« que l'on polit par ce moyen les parties mates des poteries noires.
A côté de ces appréciations, nous croyons utile de signaler une constatation
que nous avons faite nous-même, à savoir que les pâtes des deux sortes de pote-
que nous avons faite nous-mC~me, à savoir que les ~'un avant, l'atitre après cuis-
ries ne sont que les deux états d'une même terre, l'un avant, l'autre après cuis-
son ; il nous paraît également intéressant d'indiquer que le brillant rouge des
poteries malgaches cuites est dû à un véritable enduit, dont on les couvre avant
cuisson, en ayant soin de le polir avec un brunissoir de bois, à mesure qu'on
l'applique sur l'objet à lustrer déjà séché au soleil. Cette pseudo-glaçure ne rend
pas les poteries étanches : elle est une simple décoration qui n'adhère même pas
à la pâte, puisque, après la cuisson, on peut l'enlever par le frottement d'un
linge. On la trouve en gisements assez fréquents aux environs des dépôts alluvion-
naires de glaise, qui constituent la terre à poterie. Elle est composée en grande
partie d'un mica ferrugineux allié à de l'argile dans les proportions suivantes :
Mica: 2i,200/0.
Fer magnétique: 5,45 0/0. ,
Analyse. due au .l- L'eau, l'argile et les * oxydes de fer forment le complément
boratOlre mumI- des cent parties.
pal de Tananarive Perte d'eau à 110 degrés:
(14 JUIn 1899). Sur la terre séchée à l'air : 62,25 0/0.
Perte de la calcination : 8,75 0/q.
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Les travaux de l'école professionnelle ont comporté jusqu'à ce jour la fabri-
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