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- SOMMAIRE DU N° 1, DU 1er TRIMESTRE 1904
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- XIX. - Météorologie.
- SOMMAIRE DU N° 2, DU 2e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1904
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- XV. - Météorologie
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n'est pas moins susceptible d'une utilisation rémunératrice. Les articles d'expor-
tation qu'il permet de fabriquer trouveraient en Europe une vente assurée.
Aux Etats-Unis,, notamment en Floride, il se vend annuellement plusieurs
milliers de peaux exportées à Londres et l'on a pensé à élever dans ces pays
l'alligator pour le commerce des peaux. Le caïman fournit une graisse, connue
sous le nom de graisse de jacaré, dont le prix varie entre 1 fr. et 1 fr. 50 le
kilo ; elle est surtout employée dans le chamoisage des peaux.
Elle s'obtient en faisant bouillir la chair de l'animal découpée en petits
cubes. L'huile du caïman de Madagascar fournit plus de matière soliditiable
qu'aucune huile de poisson. Elle se solidifie au point de congélation de la glace,
alors que les autres huiles s'épaississent seulement à cette température.
Après l'extraction de l'huile, la chair, exposée au soleil et réduite en poudre,
constitue un mexcellent engrais.
Enfin, les glandes maxillaires et sous-maxillaires du caïman contiennent du
musc qu'on emploie dans la préparation des parfums.
UN NOUVEAU MOYEN DE DÉTRUIRE LES SAUTERELLES
Un notable colon du cercle d'Analalava a signalé, en ces termes, au chef de
cette circonscription administrative, un nouveau moyen de détruire les sauterel-
les qui mérite d'être retenu :
Il y a une quinzaine de jours, un nuage de sauterelles s'abattit sur ma con-
cession et y séjourna trois jours, au bout desquels les sauterelles reparti-
rent, après avoir déposé leurs œufs. L'éclosion eut lieu et la partie du territoire
sur laquelle les sauterelles s'étaient abaltues fut couverte de criquets, ainsi que
les collines qui la bordent.
A ce moment, les bœufs se trouvaient sur la concession et, comme d'habi-
tude, ils étaient suivis par ces oiseaux blancs nommés vulgairement pique-bœufs
ou fausses aigrettes et que les malgaches appellent kilandy.
En quatre jours, ces oiseaux se nourrirent tant et si bien de criquets qu'ils
les anéantirent complètement et que l'on n'en aperçoit plus un seul aujourd'hui.
Je vous livre ce fait pour ce qu'il vaut et tel que je l'ai observé ; il semble en
résulter qu'un puissant moyen de destruction des sauterelles pourrait désormais
être utilisé, si les indigènes indiquaient les lieux de ponte ou d'éclosion qu'ils
remarquent, soit à proximité de leurs villages, soit sur leur chemin, lorsqu'ils
voyagent et si l'on y conduisait aussitôt un troupeau de bovidés.
Les pique-bœufs suivraient inévitablement et le même fait se reproduirait,
selon toute probabilité. Mais, pour que la destruction des criquets fût plus assu-
rée et plus complète, il faudrait qu'ils fussent signalés dès leur éclosion, car
s'ils commençaient à être assez âgés pour s'aider de leurs ailes dans leurs sauts,
leur disparition serait moins certaine ; j'ai également remarqué, en effet, que,
lorsque les sauterelles volent, les oiseaux précités les chassent à la manière des
volatiles de basse-cour, c'est-à-dire qu'ils cherchent à les saisir quand elles se
posent.
CORAUX ET COQUILLAGES
Une importante maison de commerce américaine serait désireuse d'entrer en
relations, à Madagascar, avec les personnes susceptibles de lui procurer des
spécimens des coraux et des coquillages vivant sur les côtes de la Grande Ile. Ces
produits seraient particulièrement abondants sur les plages du littoral occidental,
où l'on rencontre de nombreuses variétés de coquillages et de beaux échantillons
de corail.
Ce genre de commerce, qui, jusqu'à présent, ne semble pas avoir attiré l'at-
tention de nos compatriotes, pourrait, peut-être, être utilement pratiqué par
eux, puisqu'ils seraient assurés de trouver immédiatement un débouché pour les
produits récoltés.
Les intéressés devront s'adresser à Mr K.-B. Mathes, à Batavia, ou à New-York.
n'est pas moins susceptible d'une utilisation rémunératrice. Les articles d'expor-
tation qu'il permet de fabriquer trouveraient en Europe une vente assurée.
Aux Etats-Unis,, notamment en Floride, il se vend annuellement plusieurs
milliers de peaux exportées à Londres et l'on a pensé à élever dans ces pays
l'alligator pour le commerce des peaux. Le caïman fournit une graisse, connue
sous le nom de graisse de jacaré, dont le prix varie entre 1 fr. et 1 fr. 50 le
kilo ; elle est surtout employée dans le chamoisage des peaux.
Elle s'obtient en faisant bouillir la chair de l'animal découpée en petits
cubes. L'huile du caïman de Madagascar fournit plus de matière soliditiable
qu'aucune huile de poisson. Elle se solidifie au point de congélation de la glace,
alors que les autres huiles s'épaississent seulement à cette température.
Après l'extraction de l'huile, la chair, exposée au soleil et réduite en poudre,
constitue un mexcellent engrais.
Enfin, les glandes maxillaires et sous-maxillaires du caïman contiennent du
musc qu'on emploie dans la préparation des parfums.
UN NOUVEAU MOYEN DE DÉTRUIRE LES SAUTERELLES
Un notable colon du cercle d'Analalava a signalé, en ces termes, au chef de
cette circonscription administrative, un nouveau moyen de détruire les sauterel-
les qui mérite d'être retenu :
Il y a une quinzaine de jours, un nuage de sauterelles s'abattit sur ma con-
cession et y séjourna trois jours, au bout desquels les sauterelles reparti-
rent, après avoir déposé leurs œufs. L'éclosion eut lieu et la partie du territoire
sur laquelle les sauterelles s'étaient abaltues fut couverte de criquets, ainsi que
les collines qui la bordent.
A ce moment, les bœufs se trouvaient sur la concession et, comme d'habi-
tude, ils étaient suivis par ces oiseaux blancs nommés vulgairement pique-bœufs
ou fausses aigrettes et que les malgaches appellent kilandy.
En quatre jours, ces oiseaux se nourrirent tant et si bien de criquets qu'ils
les anéantirent complètement et que l'on n'en aperçoit plus un seul aujourd'hui.
Je vous livre ce fait pour ce qu'il vaut et tel que je l'ai observé ; il semble en
résulter qu'un puissant moyen de destruction des sauterelles pourrait désormais
être utilisé, si les indigènes indiquaient les lieux de ponte ou d'éclosion qu'ils
remarquent, soit à proximité de leurs villages, soit sur leur chemin, lorsqu'ils
voyagent et si l'on y conduisait aussitôt un troupeau de bovidés.
Les pique-bœufs suivraient inévitablement et le même fait se reproduirait,
selon toute probabilité. Mais, pour que la destruction des criquets fût plus assu-
rée et plus complète, il faudrait qu'ils fussent signalés dès leur éclosion, car
s'ils commençaient à être assez âgés pour s'aider de leurs ailes dans leurs sauts,
leur disparition serait moins certaine ; j'ai également remarqué, en effet, que,
lorsque les sauterelles volent, les oiseaux précités les chassent à la manière des
volatiles de basse-cour, c'est-à-dire qu'ils cherchent à les saisir quand elles se
posent.
CORAUX ET COQUILLAGES
Une importante maison de commerce américaine serait désireuse d'entrer en
relations, à Madagascar, avec les personnes susceptibles de lui procurer des
spécimens des coraux et des coquillages vivant sur les côtes de la Grande Ile. Ces
produits seraient particulièrement abondants sur les plages du littoral occidental,
où l'on rencontre de nombreuses variétés de coquillages et de beaux échantillons
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tention de nos compatriotes, pourrait, peut-être, être utilement pratiqué par
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