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- SOMMAIRE DU N° 1, DU 1er TRIMESTRE 1904
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- XIX. - Météorologie.
- SOMMAIRE DU N° 2, DU 2e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1904
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- XV. - Météorologie
— 41 -
PIROPLASMOSE DU CHEVAL
Au moment où M. le Dr Thiroux vient de découvrir un piroplasma dans le
sang de chevaux ostéomalaciques de Tananarive, fait qui a été confirmé par M.
Laveran, il n'est peut-être pas sans intérêt de rappeler ce que nous savons
actuellement au sujet de la piroplasmose du cheval.
La découverte de l'hématozoaire du paludisme de l'homme par Laveran date
de 1880. On étudie ensuite les hématozoaires des reptiles, des batraciens et des
oiseaux. En 1888, Babes, de Bucarest, voit dans le sang de bœufs hémoglobinu-
riques de petits corps ronds. La même année, deux Américains, Smith et Kilborne,
trouvent les mêmes parasites dans le sangde bœufs atteints de la « fièvre du Texas».
Ils reconnaissent ces parasites pour des protozoaires et les appellent Pirosoma.
(Patton devait leur donner ensuite le nom de Piroplasma). En outre, en 1893, ils
élucident complètement l'étiologie de la maladie en démontrant le rôle de la
tique et la façon curieuse dont elle propage la maladie.
Dès 1881, Finlay prétendait bien que la fièvre jaune est propagée par un
moustique, mais il n'en avait pas apporté la preuve indiscutable. 1893 est donc
une date en zoologie médicale. Car, des ce moment, l'hypothèse d'une inoculation
de la malaria par quelque insecte armé, déjà émise par Laveran, devenait très
probable. Les travaux de Ross à ce sujet sont de 1898.
Depuis lors on a trouvé des Piroplasma chez d'autres animaux. En 1892, Ba-
bes avait reconnu celui du mouton ; en 1895, Piana et Galli-Valerio virent celui
du chien; en 1899, Guglielmi découvrit celui du cheval; enfin, l'année dernière, en
1903, Leishman et Donovan, dans l'Inde, virent dans la rate d'indigènes fébricitants
des hématozoaires que Laveran n'hésita pas à regarder comme des Piroplasma.
Je ne parle pas de la piroplasmose de l'homme, pour laquelle il n'a pas été
publié encore d'observations cliniques détaillées ; mais chez les animaux tous les
Piroplasma déterminent des maladies en général aiguës. Le tableau clinique est
assez uniforme dans les différentes espèces. D'ordinaire l'attaque est grave et
caractérisée par les quatre symptômes cardinaux suivants : fièvre, ictère, hémo-
globinurie, anémie. Si, au bout de très peu de jours, la mort ne s'ensuit pas, la
convalescence est très longue.
Il y a des formes moins graves, où tous les symptômes sont atténués. Ces
formes plus bénignes sont entrecoupées de rechutes. Si l'animal guérit, il finit
d'ordinaire par acquérir l'immunité.
Chez le cheval l'ictère est très prononcé ; toutes les muqueuses sont jaunes ;
cette coloration persiste longtemps. Il est très abattu. L'urine est foncée. Theiler
dit que dans les cas chroniques on peut percevoir la rate nettement augmentée
de volume. La mort est très fréquente ; elle survient après cinq à six jours dans
les formes aiguës, après deux à quatre semaines dans les formes à marche plus
lente.
Chez le cheval comme chez les autres animaux, on trouve à l'autopsie les
muscles décolorés et œdématiés et la rate grosse, brun noir et ramollie.
On trouve toujours les parasites dans le sang du cheval lorsque la mort est
rapide ; mais ils manquent dans les formes chroniques, bien que les lésions soient
identiques dans les deux cas.
Le Piroplasma equi (Laveran) est sphérique ou ovalaire, rarement piriforme.
Il est très petit : 1 millième de millimètre à 1,5. Dans le protoplasma on voit un
petit carvosome entouré d'une zone claire. Les formes de multiplication sont
nombreuses dans les frottis de rate. La division se fait en 2 ou 4. Cette disposi-
tion par 4 est caractéristique de P. equi.
Nous avons dit qu'en 1893 Smith et Kilborne avaient découvert que la « fièvre
du Texas » des bêtes à cornes se propage par les tiques. Cela a été confirmé par
tous les autres observateurs.
Les tiques sont des Ixodés, ordre des Acariens, classe des Arachnides. Les
PIROPLASMOSE DU CHEVAL
Au moment où M. le Dr Thiroux vient de découvrir un piroplasma dans le
sang de chevaux ostéomalaciques de Tananarive, fait qui a été confirmé par M.
Laveran, il n'est peut-être pas sans intérêt de rappeler ce que nous savons
actuellement au sujet de la piroplasmose du cheval.
La découverte de l'hématozoaire du paludisme de l'homme par Laveran date
de 1880. On étudie ensuite les hématozoaires des reptiles, des batraciens et des
oiseaux. En 1888, Babes, de Bucarest, voit dans le sang de bœufs hémoglobinu-
riques de petits corps ronds. La même année, deux Américains, Smith et Kilborne,
trouvent les mêmes parasites dans le sangde bœufs atteints de la « fièvre du Texas».
Ils reconnaissent ces parasites pour des protozoaires et les appellent Pirosoma.
(Patton devait leur donner ensuite le nom de Piroplasma). En outre, en 1893, ils
élucident complètement l'étiologie de la maladie en démontrant le rôle de la
tique et la façon curieuse dont elle propage la maladie.
Dès 1881, Finlay prétendait bien que la fièvre jaune est propagée par un
moustique, mais il n'en avait pas apporté la preuve indiscutable. 1893 est donc
une date en zoologie médicale. Car, des ce moment, l'hypothèse d'une inoculation
de la malaria par quelque insecte armé, déjà émise par Laveran, devenait très
probable. Les travaux de Ross à ce sujet sont de 1898.
Depuis lors on a trouvé des Piroplasma chez d'autres animaux. En 1892, Ba-
bes avait reconnu celui du mouton ; en 1895, Piana et Galli-Valerio virent celui
du chien; en 1899, Guglielmi découvrit celui du cheval; enfin, l'année dernière, en
1903, Leishman et Donovan, dans l'Inde, virent dans la rate d'indigènes fébricitants
des hématozoaires que Laveran n'hésita pas à regarder comme des Piroplasma.
Je ne parle pas de la piroplasmose de l'homme, pour laquelle il n'a pas été
publié encore d'observations cliniques détaillées ; mais chez les animaux tous les
Piroplasma déterminent des maladies en général aiguës. Le tableau clinique est
assez uniforme dans les différentes espèces. D'ordinaire l'attaque est grave et
caractérisée par les quatre symptômes cardinaux suivants : fièvre, ictère, hémo-
globinurie, anémie. Si, au bout de très peu de jours, la mort ne s'ensuit pas, la
convalescence est très longue.
Il y a des formes moins graves, où tous les symptômes sont atténués. Ces
formes plus bénignes sont entrecoupées de rechutes. Si l'animal guérit, il finit
d'ordinaire par acquérir l'immunité.
Chez le cheval l'ictère est très prononcé ; toutes les muqueuses sont jaunes ;
cette coloration persiste longtemps. Il est très abattu. L'urine est foncée. Theiler
dit que dans les cas chroniques on peut percevoir la rate nettement augmentée
de volume. La mort est très fréquente ; elle survient après cinq à six jours dans
les formes aiguës, après deux à quatre semaines dans les formes à marche plus
lente.
Chez le cheval comme chez les autres animaux, on trouve à l'autopsie les
muscles décolorés et œdématiés et la rate grosse, brun noir et ramollie.
On trouve toujours les parasites dans le sang du cheval lorsque la mort est
rapide ; mais ils manquent dans les formes chroniques, bien que les lésions soient
identiques dans les deux cas.
Le Piroplasma equi (Laveran) est sphérique ou ovalaire, rarement piriforme.
Il est très petit : 1 millième de millimètre à 1,5. Dans le protoplasma on voit un
petit carvosome entouré d'une zone claire. Les formes de multiplication sont
nombreuses dans les frottis de rate. La division se fait en 2 ou 4. Cette disposi-
tion par 4 est caractéristique de P. equi.
Nous avons dit qu'en 1893 Smith et Kilborne avaient découvert que la « fièvre
du Texas » des bêtes à cornes se propage par les tiques. Cela a été confirmé par
tous les autres observateurs.
Les tiques sont des Ixodés, ordre des Acariens, classe des Arachnides. Les
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