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ÉLEVAGE DU CHEVAL, DU MOUTON, DE LA CHÈVRE, DU PORC
Cheval. — Il est à craindre que les conditions de milieu ne se prêtent pas à
l'élevage du cheval, si désirable à tous les points de vue. La nature du sol n'est
Pas suffisamment calcaire et les pâturages propres à l'élevage des bœufs pour-
raient ne pas convenir, même dans les , conditions qui paraissent les meilleures,
à l'élevage des équidés et notamment du cheval. Pourtant, l'état général des
mulets qui vivent dans le cercle depuis plusieurs années est excellent. En le
disséminant dans les endroits les plus propices, les éleveurs pourraient peut-
être tenter cet élevage comme une branche accessoire, quoique importante, de
leur exploitation.
,. Mouton. — La population ovine de la circonscription est presque nulle ;
1 indigène n'attache aucune importance à son élevage. Seuls, deux ou trois
colons possèdent quelque sujets indigènes. L'île de Berafia et une partie de
l'Ankaizina se prêteraient peut-être à cet élevage et des essais d'amélioration de la
face pourraient être tentés dans ces régions.
Chèvre. — Les chèvres sont assez nombreuses et vivent fort bien, non seule-
ment dans l'intérieur, mais encore sur les côtes. La chair de ces animaux est
consommée par les Silamos. Je ne vois pas pour le moment l'importance prati-
que de cet élevage.
Porc. — Très prolifique, donnant une chair excellente, cet animal est très
facile à nourrir et son élevage pourrait devenir une source de gros revenus pour
les colons, si la vente en était assurée.
CONCLUSION
L'arrêt momentané que subit l'exportation semble résulter de la concur-
rence qui est faite par des animaux plus grands et d'un poids supérieur à nos
bœufs malgaches, dont on préfère cependant la qualité de viande. Si nos animaux
ont paru trop petits et trop légers, c'est que la plupart ont été exportés trop
jeunes, en mauvais état et dans des conditions deplorables. Il est préférable
d'exporter moins et mieux et, dans tous les cas, de n'exporter que dans de
bonnes conditions d'embarquement des animaux de choix ayant atteint leur
complet développement. L'orientation du commerce extérieur devant naturel-
lement se faire vers l'Afrique du Sud, la proximité de la côte africaine nous est
un sur garant du succès à venir et si les indigènes le voulaient, ils arriveraient
certainement à produire des animaux pouvant lutter avec avantage contre la
concurrence qui leur est faite. La créition de foires trimestrielles à Antsohihy,
facilitant les transactions, ne peut qu'être profitable à l'exportation et, par
je fait, à l'élevage lui-même. Au centre de vastes pâturages praticables toute
année, le choix du chef-lieu de ce district était tout indiqué. Les animaux
venus des districts voisins pourront y attendre, sans crainte de disette, le mo-
ment où ils seront dirigés sur le port d'embarquement. Ce port, très rapproché,
Possède un parc sanitaire admirablement situé à proximité d'un cours d'eau
fondant qui permettra aux animaux de supporter, sans trop souffrir, la qua-
rantaine obligatoire.
En résumé, la huitième circonscription, par la richesse et l'étendue de ses
Pâturages, par sa nombreuse population bovine et grâce à l'absence de toute
spece de maladie contagieuse, est appelée à devenir un des principaux centres
élevage et d'exportation de la Colonie.
Vétérinaire BORDES,
Chef de la circonscription vétérinaire d'Analolava.
ÉLEVAGE DU CHEVAL, DU MOUTON, DE LA CHÈVRE, DU PORC
Cheval. — Il est à craindre que les conditions de milieu ne se prêtent pas à
l'élevage du cheval, si désirable à tous les points de vue. La nature du sol n'est
Pas suffisamment calcaire et les pâturages propres à l'élevage des bœufs pour-
raient ne pas convenir, même dans les , conditions qui paraissent les meilleures,
à l'élevage des équidés et notamment du cheval. Pourtant, l'état général des
mulets qui vivent dans le cercle depuis plusieurs années est excellent. En le
disséminant dans les endroits les plus propices, les éleveurs pourraient peut-
être tenter cet élevage comme une branche accessoire, quoique importante, de
leur exploitation.
,. Mouton. — La population ovine de la circonscription est presque nulle ;
1 indigène n'attache aucune importance à son élevage. Seuls, deux ou trois
colons possèdent quelque sujets indigènes. L'île de Berafia et une partie de
l'Ankaizina se prêteraient peut-être à cet élevage et des essais d'amélioration de la
face pourraient être tentés dans ces régions.
Chèvre. — Les chèvres sont assez nombreuses et vivent fort bien, non seule-
ment dans l'intérieur, mais encore sur les côtes. La chair de ces animaux est
consommée par les Silamos. Je ne vois pas pour le moment l'importance prati-
que de cet élevage.
Porc. — Très prolifique, donnant une chair excellente, cet animal est très
facile à nourrir et son élevage pourrait devenir une source de gros revenus pour
les colons, si la vente en était assurée.
CONCLUSION
L'arrêt momentané que subit l'exportation semble résulter de la concur-
rence qui est faite par des animaux plus grands et d'un poids supérieur à nos
bœufs malgaches, dont on préfère cependant la qualité de viande. Si nos animaux
ont paru trop petits et trop légers, c'est que la plupart ont été exportés trop
jeunes, en mauvais état et dans des conditions deplorables. Il est préférable
d'exporter moins et mieux et, dans tous les cas, de n'exporter que dans de
bonnes conditions d'embarquement des animaux de choix ayant atteint leur
complet développement. L'orientation du commerce extérieur devant naturel-
lement se faire vers l'Afrique du Sud, la proximité de la côte africaine nous est
un sur garant du succès à venir et si les indigènes le voulaient, ils arriveraient
certainement à produire des animaux pouvant lutter avec avantage contre la
concurrence qui leur est faite. La créition de foires trimestrielles à Antsohihy,
facilitant les transactions, ne peut qu'être profitable à l'exportation et, par
je fait, à l'élevage lui-même. Au centre de vastes pâturages praticables toute
année, le choix du chef-lieu de ce district était tout indiqué. Les animaux
venus des districts voisins pourront y attendre, sans crainte de disette, le mo-
ment où ils seront dirigés sur le port d'embarquement. Ce port, très rapproché,
Possède un parc sanitaire admirablement situé à proximité d'un cours d'eau
fondant qui permettra aux animaux de supporter, sans trop souffrir, la qua-
rantaine obligatoire.
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Pâturages, par sa nombreuse population bovine et grâce à l'absence de toute
spece de maladie contagieuse, est appelée à devenir un des principaux centres
élevage et d'exportation de la Colonie.
Vétérinaire BORDES,
Chef de la circonscription vétérinaire d'Analolava.
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