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- SOMMAIRE DU N° 1, DU 1er TRIMESTRE 1904
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- XIX. - Météorologie.
- SOMMAIRE DU N° 2, DU 2e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1904
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- XV. - Météorologie
- 26 -
détritus qui, en s'amoncelant, étouffent les bonnes herbes on ne permettent
pas aux bestiaux de brouter ces dernières.
« Les cendres, contrairement à l'avis des adversaires des incendies, ne
glissent pas au fond des vallées. Sous l'influence de la chaleur provoquée par
la combustion des herbes, la terre se fendille légèrement. Les nombreuses
fissures ainsi formées reçoivent la cendre qui constitue un engrais précieux.
« La chaleur n'est pas suffisante pour calciner les racines et, s'il vient à
pleuvoir, la colline reverdit bien vite.
« Pour se rendre compte de cette particularité, il n'y a qu'à jeter un coup
d'œil autour de soi. Les collines les plus vertes, les pâturages les meilleurs,
sont, sans contredit, ceux où la mise à feu a été effectuée. Il faut à peine un
mois à l'herbe pour repousser.
« Dans les endroits où les bois sont rares et où on a pu pratiquer en grand
l'incendie des pâturages (du côté d'Ampasimpotsy, d'Antanambao, sur la
route d'Anosibe à Vatomandry) les bœufs sont plus gras, plus beaux et en
plus grand nombre que dans les environs d'Anosibe, où la présence des bois
et des forêts a empêche l'incendie. Les arguments présentés par les adversai-
res des incendies n'ont, pour ce qui concerne le district, qu'une valeur mé-
diocre. Si le feu durcit la surface du sol, ce n'est pas au point d'empêcher les
cultures. Ce qui le prouve, c'est que les indigènes, pour ensemencer leur riz,
leurs haricots, leur maïs, etc., se contentent, après avoir brûlé, de faire un
simple trou avec un morceau de bois et d'y jeter leurs graines. Les semis
viennent admirablement et sans aucun autre travail. Les indigènes ensemen-
cent ainsi, et en très peu de temps, de grandes superficies de terrain.
« Les détracteurs des feux de brousse prétendent en outre que l'incendie
diminue de beaucoup l'étendue et la qualité des pâturages. Le contraire serait
plutôt vrai. Il n'y a qu'à établir, comme je le disais plus haut, une comparaison
entre les bœufs d'Ampasimpotsy et d'Antanambao et ceux d'Anosibe. Les
herbages des coteaux sont préférables de beaucoup à ceux des arais. »
De M. le chef de la province de Farafangana : « J'ai l'honneur de vous faire
connaître que je me range sans restriction du côté des partisans des feux de
brousse.
« Ma conviction s'établit sur ce fait que les arguments fournis contre cette
pratique n'ont presque aucune valeur, tandis que les avantages qu'elle comporte
sont indéniables.
« Et cela est facile à démontrer.
« Il est, en effet, impossible de soutenir que le feu puisse retirer aux
pâturages la valeur nutritive que lui donnent les graines de plantes annuelles.
Ces plantes se trouvent en très petite quantité dans nos prairies de collines. Elles
sont un peu plus nombreuses dans les vallées et sur les berges des ravins. Mais,
nombreuses ou pas, elles ne sont consommées par les animaux que vertes,
c'est-à-dire avant leur complète maturité. Or, à ce moment-là, elles sont
mélangées à une brousse encore très humide que le feu ne réussit pas à
atteindre. Dès que la saison sèche arrive, les graines mûrissent, mais les
animaux ne les consomment plus ; elles peuvent donc être brûlées sans dommage.
« Quant aux proportions que prend l'incendie, elles ne sont pas à redouter.
Les villages sont très naturellement abrités du feu par les cultures qui les
entourent et principalement par les patates et le manioc. Quant aux forêts, elles
ne brûlent que si elles ont été suffisamment bien préparées d'avance par la hache
du bûcheron. Des mesures peuvent être prises, du reste, pour empêcher les indi-
gènes d'allumer les brousses situées près des massifs forestiers.
« Il semble presque inutile de réfuter les autres arguments, tels que ceux
qui tendent à faire croire que les feux de brousse peuvent durcir le sol et dimi-
nuer l'étendue et la qualité du pâturage. Il suffit d'aller visiter les pâturages de
la côte Ouest qui ne se maintiennent bons que grâce aux incendies que les
Sakalaves allument dans les hautes herbes.
« L'incendie des pâturages n'offre absolument que des avantages.
« En raison de la dureté même du sol et de la profondeur qu'atteignent les
racines des herbes fourragères indigènes, le feu le plus violent n'arrive pas à
chauffer les parties de la plante qui sont sous terre suffisamment pour les faire
périr. Dès le quatrième jour après l'incendie, on peut voir, même dans les
terrains les plus ingrats, regermer les pointes des jeunes pousses qui semblent
sortir de terre avec une vigueur nouvelle.
« Ces herbes profitent, non seulement de l'air et de la lumière qui leur sont
rendus, mais encore de l'engrais constitué par les cendres des tiges brûlées.
détritus qui, en s'amoncelant, étouffent les bonnes herbes on ne permettent
pas aux bestiaux de brouter ces dernières.
« Les cendres, contrairement à l'avis des adversaires des incendies, ne
glissent pas au fond des vallées. Sous l'influence de la chaleur provoquée par
la combustion des herbes, la terre se fendille légèrement. Les nombreuses
fissures ainsi formées reçoivent la cendre qui constitue un engrais précieux.
« La chaleur n'est pas suffisante pour calciner les racines et, s'il vient à
pleuvoir, la colline reverdit bien vite.
« Pour se rendre compte de cette particularité, il n'y a qu'à jeter un coup
d'œil autour de soi. Les collines les plus vertes, les pâturages les meilleurs,
sont, sans contredit, ceux où la mise à feu a été effectuée. Il faut à peine un
mois à l'herbe pour repousser.
« Dans les endroits où les bois sont rares et où on a pu pratiquer en grand
l'incendie des pâturages (du côté d'Ampasimpotsy, d'Antanambao, sur la
route d'Anosibe à Vatomandry) les bœufs sont plus gras, plus beaux et en
plus grand nombre que dans les environs d'Anosibe, où la présence des bois
et des forêts a empêche l'incendie. Les arguments présentés par les adversai-
res des incendies n'ont, pour ce qui concerne le district, qu'une valeur mé-
diocre. Si le feu durcit la surface du sol, ce n'est pas au point d'empêcher les
cultures. Ce qui le prouve, c'est que les indigènes, pour ensemencer leur riz,
leurs haricots, leur maïs, etc., se contentent, après avoir brûlé, de faire un
simple trou avec un morceau de bois et d'y jeter leurs graines. Les semis
viennent admirablement et sans aucun autre travail. Les indigènes ensemen-
cent ainsi, et en très peu de temps, de grandes superficies de terrain.
« Les détracteurs des feux de brousse prétendent en outre que l'incendie
diminue de beaucoup l'étendue et la qualité des pâturages. Le contraire serait
plutôt vrai. Il n'y a qu'à établir, comme je le disais plus haut, une comparaison
entre les bœufs d'Ampasimpotsy et d'Antanambao et ceux d'Anosibe. Les
herbages des coteaux sont préférables de beaucoup à ceux des arais. »
De M. le chef de la province de Farafangana : « J'ai l'honneur de vous faire
connaître que je me range sans restriction du côté des partisans des feux de
brousse.
« Ma conviction s'établit sur ce fait que les arguments fournis contre cette
pratique n'ont presque aucune valeur, tandis que les avantages qu'elle comporte
sont indéniables.
« Et cela est facile à démontrer.
« Il est, en effet, impossible de soutenir que le feu puisse retirer aux
pâturages la valeur nutritive que lui donnent les graines de plantes annuelles.
Ces plantes se trouvent en très petite quantité dans nos prairies de collines. Elles
sont un peu plus nombreuses dans les vallées et sur les berges des ravins. Mais,
nombreuses ou pas, elles ne sont consommées par les animaux que vertes,
c'est-à-dire avant leur complète maturité. Or, à ce moment-là, elles sont
mélangées à une brousse encore très humide que le feu ne réussit pas à
atteindre. Dès que la saison sèche arrive, les graines mûrissent, mais les
animaux ne les consomment plus ; elles peuvent donc être brûlées sans dommage.
« Quant aux proportions que prend l'incendie, elles ne sont pas à redouter.
Les villages sont très naturellement abrités du feu par les cultures qui les
entourent et principalement par les patates et le manioc. Quant aux forêts, elles
ne brûlent que si elles ont été suffisamment bien préparées d'avance par la hache
du bûcheron. Des mesures peuvent être prises, du reste, pour empêcher les indi-
gènes d'allumer les brousses situées près des massifs forestiers.
« Il semble presque inutile de réfuter les autres arguments, tels que ceux
qui tendent à faire croire que les feux de brousse peuvent durcir le sol et dimi-
nuer l'étendue et la qualité du pâturage. Il suffit d'aller visiter les pâturages de
la côte Ouest qui ne se maintiennent bons que grâce aux incendies que les
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racines des herbes fourragères indigènes, le feu le plus violent n'arrive pas à
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