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- SOMMAIRE DU N° 1, DU 1er TRIMESTRE 1904
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- XIX. - Météorologie.
- SOMMAIRE DU N° 2, DU 2e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1904
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- XV. - Météorologie
— 302 —
n'arrache le pied qui renouvelle très rapidement une autre pousse. Il faut à peu
près deux ans pour que la liane reprenne les dimensions auxquelles on la
coupe d'habitude et les lianes de 7 ou 8 ans seules pourraient se prêter au pro-
cédé par incision. Toutefois, il se perd une grande quantité de caoutchouc dans
les feuilles, le fruit, l'écorce et le rendement serait bien supérieur si la méthode
d'exploitation pouvait être améliorée et si une entreprise, installée dans la
région, permettait de centraliser la plante elle-même et d'en tirer, par un pro-
cédé moins rudimentaire, tout le caoutchouc qu'elle renferme : on peut évaluer
au tiers la perte du caoutchouc contenu dans cette liane, chaque fois qu'elle
est exploitée à la façon indigène. Des morceaux abandonnés sur les chantiers de
la forêt et recueillis ensuite renfermaient encore beaucoup de caoutchouc, en
plus de celui des feuilles, non utilisé.
II. — Les arbustes (N'gidroa)
Une plante bien intéressante, et peut-être particulière à une partie de la
côte Ouest seulement, est ce que les indigènes appellent N'gidroa et qui serait
un ou plusieurs « Mascarenhasia ».
Sur les bordures de toutes ces grandes excavations (plaines de Marovoay,
de Maroala, d'Ankaboka, de Tsialana, Ambalambongo, etc.), c'est-à-dire dans les
terrains du district humides la moitié de l'année, se rencontre en abondance
un arbuste parfois de 5 à 6 mètres de haut, aux rameaux cassants, aux feuilles
petites et lisses, vert sombre, au latex peu prenant, coagulant à l'air libre : c'est
le gidroa ordinaire fournissant un produit abondant, mais peu prisé sur le
marché, gris, assez peu élastique, utilisé dans l'industrie comme caoutchouc
grossier (tuyautages, appuis, etc.). Son nom botanique est « Mascarenhasia an-
ceps », décrit par M. Jumelle. Un litre de latex de ce gidroa, pris en décembre
et coagulé à Marovoay, a donné une boulette de caoutchouc de 20 grammes
environ ; à cette époque de l'année, le latex s'échappe de l'arbre à la moindre
incision. Son abondance et la facilité de le recueillir peuvent rendre avanta-
geuse, à cette saison, son exploitation. On en découvre presque partout à Ma-
rovoay, à Ankaboka, à Ambalambongo, à Manongaha, à Sainte-Marie, etc.
Sur les terrains un peu plus élevés, s'accommodant d'un sol à peine fertilisé
par quelques apports, un N'gidroa plus petit, à feuillage plus clair, ayant l'as-
pect du laurier ou du troène, forme de véritables bosquets. Les plus beaux
échantillons ent été vus entré Ankaboka et Mahabo ; un pied, entre autres, attei-
gnait 5 mètres, le tronc avait 20 centimètres à la base. Cette essence se-
rait le « mascarenhasia lisianthiflora. » Moins fréquente que la précédente, elle
donne un latex plus prenant et abondant en toutes saisons ; c'est surtout elle qui
est exploitée à Marovoay, Bescva, Manonga, Ankaboka, Kandrany.
Les deux gidroa ensemble fournissent les 25 0/o de la production du dis-
trict et 50 0/o pour les mois de décembre et janvier, durant lesquels le séjour
en forêt est presque impossible pour exploiter les vahena. C'est à ce moment.
qu'il importe de recommander aux indigènes de ne pas mélanger les produits
des vahena et des gidroa comme ils le font ; les balles de caoutchouc présen-
tent souvent, une fois sectionnées, des couches concentriques rosàtreset brunes
différentes, les unes provenant du landolphia, les autres du Mascarenhasia, et ce
mélange de produits cotés à une différence de 2 francs le kilogramme met
toute la balle au tarif du produit le moins bon.
Il convient maintenant d'appeler l'attention sur deux autres plantes latici-
fères qui ont toujours été laissées de côté à Marovoay, alors qu'elles pourraient
peut-être contribuer à la production du caoutchouc dans la région. Les indigè-
nes affirment que ces latex sont incoagulables, mais l'opinion contraire est sou-
tenue par des gens compétents. Ce sont le « Lombiro » et le « Bokalahy » exis-
tant sur tous les points du district.
1° Lombiro. — Le lombiro est une très forte et grosse liane à écorce claire
portant un latex très abondant assez prenant ; on en a obtenu près de 40 gram-
mes pour un litre de latex, lequel est incoagulable par les procédés indigènes,
au citron et à l'acide sulfurique. C'est pour cela d'ailleurs que les Malgaches
nient la possibilité d'en tirer parti et leur manière de voir prévaudra certaine-
ment longtemps encore. Il faut coaguler le lombiro à l'alcool, en grande quan-
tité, presque égale à celle du latex. Le caoutchouc ainsi obtenu est grisâtre,
médiocrement élastique ; il serait probablement peu coté. Le lombiro a pour
nom scientifique « Cryptostegia Madagascariensis Boj. » et est décrit par M. Ju-
melle.
n'arrache le pied qui renouvelle très rapidement une autre pousse. Il faut à peu
près deux ans pour que la liane reprenne les dimensions auxquelles on la
coupe d'habitude et les lianes de 7 ou 8 ans seules pourraient se prêter au pro-
cédé par incision. Toutefois, il se perd une grande quantité de caoutchouc dans
les feuilles, le fruit, l'écorce et le rendement serait bien supérieur si la méthode
d'exploitation pouvait être améliorée et si une entreprise, installée dans la
région, permettait de centraliser la plante elle-même et d'en tirer, par un pro-
cédé moins rudimentaire, tout le caoutchouc qu'elle renferme : on peut évaluer
au tiers la perte du caoutchouc contenu dans cette liane, chaque fois qu'elle
est exploitée à la façon indigène. Des morceaux abandonnés sur les chantiers de
la forêt et recueillis ensuite renfermaient encore beaucoup de caoutchouc, en
plus de celui des feuilles, non utilisé.
II. — Les arbustes (N'gidroa)
Une plante bien intéressante, et peut-être particulière à une partie de la
côte Ouest seulement, est ce que les indigènes appellent N'gidroa et qui serait
un ou plusieurs « Mascarenhasia ».
Sur les bordures de toutes ces grandes excavations (plaines de Marovoay,
de Maroala, d'Ankaboka, de Tsialana, Ambalambongo, etc.), c'est-à-dire dans les
terrains du district humides la moitié de l'année, se rencontre en abondance
un arbuste parfois de 5 à 6 mètres de haut, aux rameaux cassants, aux feuilles
petites et lisses, vert sombre, au latex peu prenant, coagulant à l'air libre : c'est
le gidroa ordinaire fournissant un produit abondant, mais peu prisé sur le
marché, gris, assez peu élastique, utilisé dans l'industrie comme caoutchouc
grossier (tuyautages, appuis, etc.). Son nom botanique est « Mascarenhasia an-
ceps », décrit par M. Jumelle. Un litre de latex de ce gidroa, pris en décembre
et coagulé à Marovoay, a donné une boulette de caoutchouc de 20 grammes
environ ; à cette époque de l'année, le latex s'échappe de l'arbre à la moindre
incision. Son abondance et la facilité de le recueillir peuvent rendre avanta-
geuse, à cette saison, son exploitation. On en découvre presque partout à Ma-
rovoay, à Ankaboka, à Ambalambongo, à Manongaha, à Sainte-Marie, etc.
Sur les terrains un peu plus élevés, s'accommodant d'un sol à peine fertilisé
par quelques apports, un N'gidroa plus petit, à feuillage plus clair, ayant l'as-
pect du laurier ou du troène, forme de véritables bosquets. Les plus beaux
échantillons ent été vus entré Ankaboka et Mahabo ; un pied, entre autres, attei-
gnait 5 mètres, le tronc avait 20 centimètres à la base. Cette essence se-
rait le « mascarenhasia lisianthiflora. » Moins fréquente que la précédente, elle
donne un latex plus prenant et abondant en toutes saisons ; c'est surtout elle qui
est exploitée à Marovoay, Bescva, Manonga, Ankaboka, Kandrany.
Les deux gidroa ensemble fournissent les 25 0/o de la production du dis-
trict et 50 0/o pour les mois de décembre et janvier, durant lesquels le séjour
en forêt est presque impossible pour exploiter les vahena. C'est à ce moment.
qu'il importe de recommander aux indigènes de ne pas mélanger les produits
des vahena et des gidroa comme ils le font ; les balles de caoutchouc présen-
tent souvent, une fois sectionnées, des couches concentriques rosàtreset brunes
différentes, les unes provenant du landolphia, les autres du Mascarenhasia, et ce
mélange de produits cotés à une différence de 2 francs le kilogramme met
toute la balle au tarif du produit le moins bon.
Il convient maintenant d'appeler l'attention sur deux autres plantes latici-
fères qui ont toujours été laissées de côté à Marovoay, alors qu'elles pourraient
peut-être contribuer à la production du caoutchouc dans la région. Les indigè-
nes affirment que ces latex sont incoagulables, mais l'opinion contraire est sou-
tenue par des gens compétents. Ce sont le « Lombiro » et le « Bokalahy » exis-
tant sur tous les points du district.
1° Lombiro. — Le lombiro est une très forte et grosse liane à écorce claire
portant un latex très abondant assez prenant ; on en a obtenu près de 40 gram-
mes pour un litre de latex, lequel est incoagulable par les procédés indigènes,
au citron et à l'acide sulfurique. C'est pour cela d'ailleurs que les Malgaches
nient la possibilité d'en tirer parti et leur manière de voir prévaudra certaine-
ment longtemps encore. Il faut coaguler le lombiro à l'alcool, en grande quan-
tité, presque égale à celle du latex. Le caoutchouc ainsi obtenu est grisâtre,
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