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- SOMMAIRE DU N° 1, DU 1er TRIMESTRE 1904
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- .......... Page(s) .......... 31
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- XIX. - Météorologie.
- SOMMAIRE DU N° 2, DU 2e TRIMESTRE 1904
PAGES- .......... Page(s) .......... 97
- .......... Page(s) .......... 117
- .......... Page(s) .......... 123
- .......... Page(s) .......... 131
- .......... Page(s) .......... 133
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- .......... Page(s) .......... 147
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- .......... Page(s) .......... 185
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1904
PAGES- .......... Page(s) .......... 229
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- .......... Page(s) .......... 251
- .......... Page(s) .......... 259
- .......... Page(s) .......... 269
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1904
PAGES- .......... Page(s) .......... 381
- .......... Page(s) .......... 407
- .......... Page(s) .......... 411
- .......... Page(s) .......... 421
- .......... Page(s) .......... 429
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- .......... Page(s) .......... 483
- .......... Page(s) .......... 485
- XV. - Météorologie
— 298 -
avec une telle vigueur, que les amas blancs de son mycelium forment des
coins puissants capables d'agrandir les rayons médullaires et de déterminer la
rupture longitudinale de l'écorce ; c'est l'origine des fentes observées à la base
de la tige et sur les racines.
Malgré de très sérieuses recherches, je n'ai pas pu voir le champignon sur
l'écorce à l'extérieur des racines ou de la tige, et il ne m'a pas été donné d'obser-
ver ses fructifications.
Quel que soit le nom de ce parasite, c'est un ennemi dangereux dont il
faut se défendre lorsqu'il apparaît.
Il ne s'attaque, du reste, pas seulement au cacao, mais il tue encore les
albizzia Lebbeck (Bois noir).
On avait avancé que les cacaoyers de M. Z. périssaient parce que leur pivot
avait atteint une couche d'argile ; c'est là une opinion erronnée, j'ai pu m'en
assurer en faisant arracher plusieurs plants attaqués.
D'abord, à plus d'un mètre de profondeur, on ne trouve pas de banc d'ar-
gile, ensuite, plusieurs cacaoyers très gravement atteints avaient leur pivot
intact tandis que presque toutes leurs racines traçantes étaient mortes, envahies
par le parasite.
La propagation du champignon m'a paru se faire de proche en proche par
le sol, et j'ai cru devoir prier M. Z. de faire entourer la tache formée par les
arbres morts ou malades d'un large fossé, puis de faire extraire toutes les ra-
cines du sol et de les brûler.
Il y a lieu, à mon sens, de signaler sans retard cette nouvelle maladie aux
planteurs et de leur recommander de la combattre comme a fait M. Z. si elle
apparaît chez eux. Il est aussi utile de leur faire remarquer que cette maladie
ne paraît pas devoir se répandre facilement.
Elle peut exister dans une plantation située au milieu de dix autres qui en
seront toujours indemnes.
A ce titre, elle n'est pas effrayante ; il suffit de la combattre dès qu'elle ap-
paraît, en isolant la parcelle sur laquelle on l'observe du reste de la plantation
par un large fossé et en brûlant les arbres atteints et suspects.
Enfin, il est nécessaire de recommander aux planteurs de ne pas confondre
la maladie des racines avec une autre que j'étudie actuellement, et qui semble
être causée par un insecte coléoptère, un scolytidé probablement du genre Bos-
trychus.
Les arbres attaqués par cet insecte périssent quelquefois en huit jours, les
feuilles restent sur le cacaoyer mort et lui donnent l'aspect d'un arbre qui
aurait été léché par les flammes d'un feu de brousse.
Le bois est percé d'une multitude de petits trous ronds, de 1 millimètre à 1
millimètre et demi de diamètre, par lesquels l'insecte rejette au dehors les
détritus qu'il produit en rongeant le bois.
Les cacaoyers atteints par le cryptogame signalé ci-dessus sont, aussi, sou-
vent attaqués par ce scolyte ; on les reconnaît facilement, cependant, à cause
des fentes de la base du tronc que les autres ne présentent jamais, et encore
parce que les arbres atteints seulement par l'insecte émettent presque toujours
à la base de nombreux rejets avec lesquels on peut souvent les reformer, tan-
dis que les arbres attaqués par le champignon ne donnent pas de gourmands
et sont bien perdus, quoi qu'on fasse.
De volumineux échantillons ont été récoltés ; ils attendent, dans une solu-
tion de formol, le moment de leur envoi au Jardin colonial, où l'étude scienti-
fique de ce champignon sera faite.
FAUCHÈRE,
Sous-Inspecteur d'agriculture.
avec une telle vigueur, que les amas blancs de son mycelium forment des
coins puissants capables d'agrandir les rayons médullaires et de déterminer la
rupture longitudinale de l'écorce ; c'est l'origine des fentes observées à la base
de la tige et sur les racines.
Malgré de très sérieuses recherches, je n'ai pas pu voir le champignon sur
l'écorce à l'extérieur des racines ou de la tige, et il ne m'a pas été donné d'obser-
ver ses fructifications.
Quel que soit le nom de ce parasite, c'est un ennemi dangereux dont il
faut se défendre lorsqu'il apparaît.
Il ne s'attaque, du reste, pas seulement au cacao, mais il tue encore les
albizzia Lebbeck (Bois noir).
On avait avancé que les cacaoyers de M. Z. périssaient parce que leur pivot
avait atteint une couche d'argile ; c'est là une opinion erronnée, j'ai pu m'en
assurer en faisant arracher plusieurs plants attaqués.
D'abord, à plus d'un mètre de profondeur, on ne trouve pas de banc d'ar-
gile, ensuite, plusieurs cacaoyers très gravement atteints avaient leur pivot
intact tandis que presque toutes leurs racines traçantes étaient mortes, envahies
par le parasite.
La propagation du champignon m'a paru se faire de proche en proche par
le sol, et j'ai cru devoir prier M. Z. de faire entourer la tache formée par les
arbres morts ou malades d'un large fossé, puis de faire extraire toutes les ra-
cines du sol et de les brûler.
Il y a lieu, à mon sens, de signaler sans retard cette nouvelle maladie aux
planteurs et de leur recommander de la combattre comme a fait M. Z. si elle
apparaît chez eux. Il est aussi utile de leur faire remarquer que cette maladie
ne paraît pas devoir se répandre facilement.
Elle peut exister dans une plantation située au milieu de dix autres qui en
seront toujours indemnes.
A ce titre, elle n'est pas effrayante ; il suffit de la combattre dès qu'elle ap-
paraît, en isolant la parcelle sur laquelle on l'observe du reste de la plantation
par un large fossé et en brûlant les arbres atteints et suspects.
Enfin, il est nécessaire de recommander aux planteurs de ne pas confondre
la maladie des racines avec une autre que j'étudie actuellement, et qui semble
être causée par un insecte coléoptère, un scolytidé probablement du genre Bos-
trychus.
Les arbres attaqués par cet insecte périssent quelquefois en huit jours, les
feuilles restent sur le cacaoyer mort et lui donnent l'aspect d'un arbre qui
aurait été léché par les flammes d'un feu de brousse.
Le bois est percé d'une multitude de petits trous ronds, de 1 millimètre à 1
millimètre et demi de diamètre, par lesquels l'insecte rejette au dehors les
détritus qu'il produit en rongeant le bois.
Les cacaoyers atteints par le cryptogame signalé ci-dessus sont, aussi, sou-
vent attaqués par ce scolyte ; on les reconnaît facilement, cependant, à cause
des fentes de la base du tronc que les autres ne présentent jamais, et encore
parce que les arbres atteints seulement par l'insecte émettent presque toujours
à la base de nombreux rejets avec lesquels on peut souvent les reformer, tan-
dis que les arbres attaqués par le champignon ne donnent pas de gourmands
et sont bien perdus, quoi qu'on fasse.
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tion de formol, le moment de leur envoi au Jardin colonial, où l'étude scienti-
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FAUCHÈRE,
Sous-Inspecteur d'agriculture.
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