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- SOMMAIRE DU N° 1, DU 1er TRIMESTRE 1904
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- XIX. - Météorologie.
- SOMMAIRE DU N° 2, DU 2e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1904
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- XV. - Météorologie
— 2o —
LES FEUX DE BROUSSE
Une circulaire du 22 mars 1904, publiée au Journal Officiel du 30 du même
mois, prescrit aux chefs de circonscription administrative d'autoriser les indi-
gènes à pratiquer, sous certaines conditions, les feux de brousse. Nous ne
reviendrons pas ici sur les raisons qui ont incité l'autorité supérieure à prendre
une semblable détermination, qui modifie les errements suivis jusqu'à ce jour
en la matière. Ces motifs sont exposés en détail dans le document précité. Mais
il a paru intéressant de reproduire — en les prenant au hasard — les avis exprimés
par un certain nombre d administrateurs ae provinces et de commandants de
cercles, à la suite de l'enquête à laquelle ils ont procédé en vue d'apprécier les
avantages ou les inconvénients que présentent les incendies de pâturages.
De M. le chef de la province de Fenerive : « Empêcher les indigènes de
brûler la brousse, serait s'exposer à de sérieux mécomptes ; l'herbe devemte
trop dure ne pourrait servir de nourriture aux bestiaux, et il faudrait redouter
comme conséquence une forte émigration vers des régions plus favorisées.
Les feux de brousse, d'autre part, enrichissent la terre en lui donnant la dose
d'engrais dont elle a besoin et qui lui fait naturellement défaut. »
De M. lé commandant du district de Fetraomby : « Il n'est pas possible, à
mon avis, d'interdire aux indigènes de brûler annuellement une grande par-
tie des prairies ou paissent leurs bestiaux. Au mois de septembre, en effet,
l'herbe des pâturages, qui est arrivée au but de sa croissance, se déssèche et
devient inconsommable ; elle forme alors des touffes serrées dont le dévelop-
pement exagéré arrête la végétation des repousses ; cette herbe s'affaise en-
suite peu à peu et le sol se recouvre rapidement de détritus végétaux qui
entraveront, jusqu'à leur décomposition complète, le développement des herbes
nouvelles.
- « Il est donc nécessaire, pour permettre aux pâturages de se revivifier, de
les débarrasser vers le mois de septembre des herbes dont là croissance est
achevée. Les indigènes ont de tout temps procédé à cette opération en incen-
diant les herbes desséchées. Ils prétendent d'ailleurs que leur méthode est
préférable à des fauchages périodiques, au point de vue de la qualité des pâ-
turages, par suite de l'engrais que constitue la cendre des végétaux brûlés
et la destruction par le feu d'une foule d'insectes nuisibles. Ils ajoutent, enfin,
que les bœufs trouvent toute l'année dans les pâturages du district une ali-
mentation suffisante, sans qu'il soit besoin de constituer pour la saison sèche
des réserves de fourrage. »
De M. le commandant du district de Marolambo : « Les incendies de pâtu-
rages sont, non seulement nécessaires, mais indispensables. C'est pour l'in-
digène une question qui présente un intérêt primordial. Les marais pouvant
être transformés en rizières sont relativement peu nombreux. Les vallées
resserrées, pour la plupart, entre d'immenses collines rocheuses, offrent peu
de terrains de culture. L'écobuage est une opération indispensable pour la
culture du riz.
« Dans ces conditions, les incendies de pâturages ne sauraient présenter
que de rares inconvénients. Il s'agit simplement de les réglementer.
« Quant aux avantages, ils sont nombreux. C'est ainsi que ces incendies ont
notamment pour effet :
De détruire de nombreux insectes et bêtes nuisibles ;
, ,(C De débarrasser les pâturages des herbes trop dures et des arbustes qui
étouffent les jeunes plantes;
« De faire disparaître la couche de détritus qui augmente chaque année;
« De rendre l'herbe meilleure et le pays plus sain.
« Sans la mise à feu des herbes, celles-ci forment en peu de temps des
LES FEUX DE BROUSSE
Une circulaire du 22 mars 1904, publiée au Journal Officiel du 30 du même
mois, prescrit aux chefs de circonscription administrative d'autoriser les indi-
gènes à pratiquer, sous certaines conditions, les feux de brousse. Nous ne
reviendrons pas ici sur les raisons qui ont incité l'autorité supérieure à prendre
une semblable détermination, qui modifie les errements suivis jusqu'à ce jour
en la matière. Ces motifs sont exposés en détail dans le document précité. Mais
il a paru intéressant de reproduire — en les prenant au hasard — les avis exprimés
par un certain nombre d administrateurs ae provinces et de commandants de
cercles, à la suite de l'enquête à laquelle ils ont procédé en vue d'apprécier les
avantages ou les inconvénients que présentent les incendies de pâturages.
De M. le chef de la province de Fenerive : « Empêcher les indigènes de
brûler la brousse, serait s'exposer à de sérieux mécomptes ; l'herbe devemte
trop dure ne pourrait servir de nourriture aux bestiaux, et il faudrait redouter
comme conséquence une forte émigration vers des régions plus favorisées.
Les feux de brousse, d'autre part, enrichissent la terre en lui donnant la dose
d'engrais dont elle a besoin et qui lui fait naturellement défaut. »
De M. lé commandant du district de Fetraomby : « Il n'est pas possible, à
mon avis, d'interdire aux indigènes de brûler annuellement une grande par-
tie des prairies ou paissent leurs bestiaux. Au mois de septembre, en effet,
l'herbe des pâturages, qui est arrivée au but de sa croissance, se déssèche et
devient inconsommable ; elle forme alors des touffes serrées dont le dévelop-
pement exagéré arrête la végétation des repousses ; cette herbe s'affaise en-
suite peu à peu et le sol se recouvre rapidement de détritus végétaux qui
entraveront, jusqu'à leur décomposition complète, le développement des herbes
nouvelles.
- « Il est donc nécessaire, pour permettre aux pâturages de se revivifier, de
les débarrasser vers le mois de septembre des herbes dont là croissance est
achevée. Les indigènes ont de tout temps procédé à cette opération en incen-
diant les herbes desséchées. Ils prétendent d'ailleurs que leur méthode est
préférable à des fauchages périodiques, au point de vue de la qualité des pâ-
turages, par suite de l'engrais que constitue la cendre des végétaux brûlés
et la destruction par le feu d'une foule d'insectes nuisibles. Ils ajoutent, enfin,
que les bœufs trouvent toute l'année dans les pâturages du district une ali-
mentation suffisante, sans qu'il soit besoin de constituer pour la saison sèche
des réserves de fourrage. »
De M. le commandant du district de Marolambo : « Les incendies de pâtu-
rages sont, non seulement nécessaires, mais indispensables. C'est pour l'in-
digène une question qui présente un intérêt primordial. Les marais pouvant
être transformés en rizières sont relativement peu nombreux. Les vallées
resserrées, pour la plupart, entre d'immenses collines rocheuses, offrent peu
de terrains de culture. L'écobuage est une opération indispensable pour la
culture du riz.
« Dans ces conditions, les incendies de pâturages ne sauraient présenter
que de rares inconvénients. Il s'agit simplement de les réglementer.
« Quant aux avantages, ils sont nombreux. C'est ainsi que ces incendies ont
notamment pour effet :
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étouffent les jeunes plantes;
« De faire disparaître la couche de détritus qui augmente chaque année;
« De rendre l'herbe meilleure et le pays plus sain.
« Sans la mise à feu des herbes, celles-ci forment en peu de temps des
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