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- SOMMAIRE DU N° 1, DU 1er TRIMESTRE 1904
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- XIX. - Météorologie.
- SOMMAIRE DU N° 2, DU 2e TRIMESTRE 1904
PAGES- .......... Page(s) .......... 97
- .......... Page(s) .......... 117
- .......... Page(s) .......... 123
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1904
PAGES- .......... Page(s) .......... 229
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1904
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- XV. - Météorologie
— 280 —
considéré que comme « un tour de force » sans valeur pratique, mais une pièce
d'étoffe tout entière susceptible d'attirer l'attention du grand public et d'en
fixer l'intérêt. On prévit un ourdissage de 12 m 50 qu'on supposait devoir, après
le retrait normal du tissage, donner 10 mètres d'un tissu dont la largeur fut
fixée à 0 m 50, et l'armure adoptée fut celle du taffetas le plus simple, afin que la
matière première en fit toute la valeur.
Avant d'aborder la fabrication, il devint nécessaire de munir la banque ou
tour de dévidage d'un mécanisme susceptible de tordre le fil avant tout enrou-
lement sur le cylindre récepteur, de façon à le rendre tissable pratiquement.
On confectionna trois appareils semblables mus à la pédale et il ne resta plus
qu'à chercher à les alimenter suffisamment en araignées pour assurer la pro-
duction, en temps voulu, des 90.000 à 100.000 mètres de fil à 24 brins néces-
saires.
Ce ne fut pas très aisé ; en effet, on s'était rendu compte qu'une araignée
adulte fournissait une moyenne de 100 à 150 mètres de fil, on connaissait donc:
assez exactement le nombre d'araignées qu'il allait être nécessaire de traiter,
soit 25.000 environ; le moyen le plus simple pour se les procurer'
parut d'offrir aux indigènes un prix déterminé par centaine d'araignées qu'ils
apporteraient à l'école, mais ceux-ci, alléchés par cette source de bénéfices et
voulant ignorer l'usage que l'on se proposait d'en faire, les apportèrent non
plus vivantes, mais bien tassées dans des sobika, sortes de corbeilles en jonc.
Le tout ne formait plus qu'une bouillie le plus souvent inutilisable et on arriva
rapidement à un gàchage des araignées disponibles ; il fallut trouver un autre
procédé et c'est alors que l'on renversa les rôles.
Au lieu d'apporter les araignées à l'école, on transporta les tours de dévidage
dans les bosquets où elles vivent naturellement et on les y traita sur place. La
méthode était lente, mais elle permit de réussir et ce fut avec une satisfaction
croissante de jour en jour que l'on vit l'étoffe s'enrouler sur le métier. Chaque
tour bien desservi produisait au maximum mille mètres de fil par jour; il eût
pu évidemment comprendre plusieurs cylindres ou broches d'enroulement par
pédale, mais il eut été difficile et coûteux d'assurer la fourniture des araignées
qui devaient être gaulées au fur et à mesure dans les arbres et immédiatement
- portées à proximité des guillotines.
Malgré tout, le programme que l'on s'était proposé fut à peu près rempli,
en ce sens qu'on put terminer 5 mètres environ de tissu et que l'on constitua
avec la chaîne restante un paravent du plus brillant effet. Mais tous ces efforts
n'eurent pas le succès qu'on en attendait. Le jaune d'or si exceptionnel de la
soie d'araignée ne supporta pas le transport, son brillant et ses reflets, qui,
aujourd'hui encore, dans les portions restées à l'école professionnelle, ont
gardé toute leur valeur, ne résistèrent pas aux émanations salines, se moisirent
même par places.
Il n'en resta pas moins acquis que la soie de l'araignée malgache était
couramment tissable et que les efforts ultérieurs devraient surtout porter sur
l'élevage domestique ou industriel susceptible de permettre d'en produire des
quantités suffisantes pour alimenter une filature.
Il nous a paru intéressant d'extraire du rapport annuel du laboratoire
d'études de la soie de la chambre de commerce de Lyon les notes parues en
1900 sur les travaux de l'école professionnelle, tels que nous venons de les
résumer.
NOGUÉ,
Sous-Directeur de l'Ecole professionnelle de Tananarive.
ARAIGNÉE FILEUSE DE MADAGASCAR
Dans le rapport de la commission pour les années 1893-1894, M. Jules Dusu-
zeau, le regrette directeur du laboratoire, publiait sous ce titre une étude très
documentée, dans laquelle, après avoir rappelé toutes les tentatives faites au
siècle dernier pour utiliser la soie des araignées fileuses, il rendait compte des
nouveaux essais de domestication et de filature de l'halabe de Madagascar, dus
à l'initiative du P. Camboué, missionnaire à Tananarive.
Le P. Camboué était parvenu, à l'aide d'un petit matériel de filature de son
invention, à dévider une assez grande quantité de fil de soie prise à la bête et
considéré que comme « un tour de force » sans valeur pratique, mais une pièce
d'étoffe tout entière susceptible d'attirer l'attention du grand public et d'en
fixer l'intérêt. On prévit un ourdissage de 12 m 50 qu'on supposait devoir, après
le retrait normal du tissage, donner 10 mètres d'un tissu dont la largeur fut
fixée à 0 m 50, et l'armure adoptée fut celle du taffetas le plus simple, afin que la
matière première en fit toute la valeur.
Avant d'aborder la fabrication, il devint nécessaire de munir la banque ou
tour de dévidage d'un mécanisme susceptible de tordre le fil avant tout enrou-
lement sur le cylindre récepteur, de façon à le rendre tissable pratiquement.
On confectionna trois appareils semblables mus à la pédale et il ne resta plus
qu'à chercher à les alimenter suffisamment en araignées pour assurer la pro-
duction, en temps voulu, des 90.000 à 100.000 mètres de fil à 24 brins néces-
saires.
Ce ne fut pas très aisé ; en effet, on s'était rendu compte qu'une araignée
adulte fournissait une moyenne de 100 à 150 mètres de fil, on connaissait donc:
assez exactement le nombre d'araignées qu'il allait être nécessaire de traiter,
soit 25.000 environ; le moyen le plus simple pour se les procurer'
parut d'offrir aux indigènes un prix déterminé par centaine d'araignées qu'ils
apporteraient à l'école, mais ceux-ci, alléchés par cette source de bénéfices et
voulant ignorer l'usage que l'on se proposait d'en faire, les apportèrent non
plus vivantes, mais bien tassées dans des sobika, sortes de corbeilles en jonc.
Le tout ne formait plus qu'une bouillie le plus souvent inutilisable et on arriva
rapidement à un gàchage des araignées disponibles ; il fallut trouver un autre
procédé et c'est alors que l'on renversa les rôles.
Au lieu d'apporter les araignées à l'école, on transporta les tours de dévidage
dans les bosquets où elles vivent naturellement et on les y traita sur place. La
méthode était lente, mais elle permit de réussir et ce fut avec une satisfaction
croissante de jour en jour que l'on vit l'étoffe s'enrouler sur le métier. Chaque
tour bien desservi produisait au maximum mille mètres de fil par jour; il eût
pu évidemment comprendre plusieurs cylindres ou broches d'enroulement par
pédale, mais il eut été difficile et coûteux d'assurer la fourniture des araignées
qui devaient être gaulées au fur et à mesure dans les arbres et immédiatement
- portées à proximité des guillotines.
Malgré tout, le programme que l'on s'était proposé fut à peu près rempli,
en ce sens qu'on put terminer 5 mètres environ de tissu et que l'on constitua
avec la chaîne restante un paravent du plus brillant effet. Mais tous ces efforts
n'eurent pas le succès qu'on en attendait. Le jaune d'or si exceptionnel de la
soie d'araignée ne supporta pas le transport, son brillant et ses reflets, qui,
aujourd'hui encore, dans les portions restées à l'école professionnelle, ont
gardé toute leur valeur, ne résistèrent pas aux émanations salines, se moisirent
même par places.
Il n'en resta pas moins acquis que la soie de l'araignée malgache était
couramment tissable et que les efforts ultérieurs devraient surtout porter sur
l'élevage domestique ou industriel susceptible de permettre d'en produire des
quantités suffisantes pour alimenter une filature.
Il nous a paru intéressant d'extraire du rapport annuel du laboratoire
d'études de la soie de la chambre de commerce de Lyon les notes parues en
1900 sur les travaux de l'école professionnelle, tels que nous venons de les
résumer.
NOGUÉ,
Sous-Directeur de l'Ecole professionnelle de Tananarive.
ARAIGNÉE FILEUSE DE MADAGASCAR
Dans le rapport de la commission pour les années 1893-1894, M. Jules Dusu-
zeau, le regrette directeur du laboratoire, publiait sous ce titre une étude très
documentée, dans laquelle, après avoir rappelé toutes les tentatives faites au
siècle dernier pour utiliser la soie des araignées fileuses, il rendait compte des
nouveaux essais de domestication et de filature de l'halabe de Madagascar, dus
à l'initiative du P. Camboué, missionnaire à Tananarive.
Le P. Camboué était parvenu, à l'aide d'un petit matériel de filature de son
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