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- SOMMAIRE DU N° 1, DU 1er TRIMESTRE 1904
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- XIX. - Météorologie.
- SOMMAIRE DU N° 2, DU 2e TRIMESTRE 1904
PAGES- .......... Page(s) .......... 97
- .......... Page(s) .......... 117
- .......... Page(s) .......... 123
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1904
PAGES- .......... Page(s) .......... 229
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1904
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- XV. - Météorologie
- 273 —
A l'arrivée de nos troupes, Lemisa se soumit, mais à la suite d'un vol de
bœufs, il disparut pour ne plus reparaître.
Imama, fils de Kittoro, serait donc, en droit, le chef de la région de Beravina
s'il ne se souciait lui-même fort peu de cet honneur.
Ses modestes prérogatives de chef du village de Maroretsaka satisfont son
ambition. Il est au reste né d'une esclave makoa et les habitants ne recon-
naissent pas en lui leur véritable chef.
Lorsque Imama fut rentré, Rasoavelo conserva le commandement et son
autorité, qui n'a fait que grandir, s'étend aujourd'hui au delà des territoires de
Kittoro et de Lemisa.
Le district de Beravina comprend encore les villages de Makarainga, de
Kelilaly et de Malavaly. Ces deux derniers ont été fondés il y a trois ans pour
servir de gîtes d'étape sur la route de Maevatanana-Ankilahila-Tananarive. —
Makarainga, situé sur cette voie de communication, a toujours été en relations
avec Ankavandra.
L'autorité de Rasoavelo sur ces villages est presque nulle.
De l'exposé précédent il ressort que Rasoavelo est le chef reconnu dans la
région comprise entre le Yonko à l'Est, le Manambao au Nord, le Kingory à
l'Ouest et l'Ankarandao au Sud.
Les événements qui viennent d'être relatés ont donc provoqué un courant
d'émigration d'Imerina vers les contrées d'Ankavandra, de Manandaza, d'Am-
bodiriana et de Beravina, toutes situées aux pieds du Bongo-Lava, c'est-à-dire
aux confins du territoire sakalava.
Ce mouvement, qui avait subi un temps d'arrêt pendant la dernière insur-
rection, arepris avec intensité dès la création de la ville d'Ankavandra.
III. — CRÉATION DE LA VILLE D'ANKAVANDRA
Les pages précédentes démontrent que la création d'une ville, d'un .centre
commercial à Ankavandra s'imposait et que l'accomplissement d'une œuvre
économique de ce genre s'inspirait des principes de colonisation posés par le
Général Gallieni, principes que le commandant du secteur' avait eu la bonne
fortune de voir mettre-en pratique pendant l'année 1897 par le lieutenant-
colonel Lyautey(1).
De façon à pouvoir, la bonne saison venue, se consacrer tout entier à cette
œuvre, 16 commandant du secteur d'Ankavandra entreprit, pendant l'hivernage
1902-1903, le nettoyage de la forêt de l'Antsingy, refuge des derniers insoumis. La
constanceetle dévouement de la 12e compagnie sénégalaise permirent d'atteindre
le résultat désiré. Et dès les premiers beaux jours d'avril 1903, les premiers
coups de pioche et d'angady furent donnés pour préparer l'emplacement destiné
à recevoir la nouvelle cité.
Les places et les rues furent tracées et les maisons sortirent rapidement de
terre, s'élevant en bordure des tracés déjà établis.
Premier résultat de cette agglomération, les indigènes, pris d'émulation, se
piquèrent au jeu et ce fut à qui construirait la case la plus spacieuse et la
mieux aménagée.
Les tirailleurs d'Ankavandra avec des gradés tantôt européens, tantôt séné-
galais, passèrent quatre mois dans la forêt de Marolaka pour y couper les bois
nécessaires à la construction d'un vaste marché couvert. Ce marché, d'une hau-
teur de 10 mètres et solidement construit, comprenant deux toitures superpo-
sées, couvrit un rectangle de 35 mètres sur 16.
Dès le début d'octobre 1903, les travaux étaient achevés et la ville d'Anka-
vandra, avec une population de 2.400 habitants, avec un marché, des places et
des rues bordées de cases coquettes, s'élevait là où, six mois auparavant, n'exis-
taient que brousse, lianes et cactus.
Ankavandra n'est autre chose que le groupement des villages environnants
qui, situés en dehors des voies de communication, rendaient difficiles leur sur-
veillance et leur administration.
Afin de lui donner un cachet plus original, la ville a été subdivisée en trois
(1) En 1902, aux pages 310 et 311 de son ouvrage Dans le Sud de Madagascar, le colonel
Lyautey, envisageant la période de crise économique traversée par le pays betsileo, écrivait :
« En outre, l'insécurité des régions côtières, l'arrêt des transactions ainsi que l'application de
« la politique de races avaient fait refluer tous les Hova sur le plateau central et avec eux toute
« l'activité commerciale. Aujourd'hui, au contraire, il se produit un mouvement inverse favorisé
« d'ailleurs par l'autorité supérieure qui encourage par tous les moyens la population du pla-
« teau central, plus dense et plus avancée à la fois, à porter son activité sur les régions côtières
« vers lesquelles se dessine un courant d'émigration hova et betsileo qui s'accentue chaque jour. »
A l'arrivée de nos troupes, Lemisa se soumit, mais à la suite d'un vol de
bœufs, il disparut pour ne plus reparaître.
Imama, fils de Kittoro, serait donc, en droit, le chef de la région de Beravina
s'il ne se souciait lui-même fort peu de cet honneur.
Ses modestes prérogatives de chef du village de Maroretsaka satisfont son
ambition. Il est au reste né d'une esclave makoa et les habitants ne recon-
naissent pas en lui leur véritable chef.
Lorsque Imama fut rentré, Rasoavelo conserva le commandement et son
autorité, qui n'a fait que grandir, s'étend aujourd'hui au delà des territoires de
Kittoro et de Lemisa.
Le district de Beravina comprend encore les villages de Makarainga, de
Kelilaly et de Malavaly. Ces deux derniers ont été fondés il y a trois ans pour
servir de gîtes d'étape sur la route de Maevatanana-Ankilahila-Tananarive. —
Makarainga, situé sur cette voie de communication, a toujours été en relations
avec Ankavandra.
L'autorité de Rasoavelo sur ces villages est presque nulle.
De l'exposé précédent il ressort que Rasoavelo est le chef reconnu dans la
région comprise entre le Yonko à l'Est, le Manambao au Nord, le Kingory à
l'Ouest et l'Ankarandao au Sud.
Les événements qui viennent d'être relatés ont donc provoqué un courant
d'émigration d'Imerina vers les contrées d'Ankavandra, de Manandaza, d'Am-
bodiriana et de Beravina, toutes situées aux pieds du Bongo-Lava, c'est-à-dire
aux confins du territoire sakalava.
Ce mouvement, qui avait subi un temps d'arrêt pendant la dernière insur-
rection, arepris avec intensité dès la création de la ville d'Ankavandra.
III. — CRÉATION DE LA VILLE D'ANKAVANDRA
Les pages précédentes démontrent que la création d'une ville, d'un .centre
commercial à Ankavandra s'imposait et que l'accomplissement d'une œuvre
économique de ce genre s'inspirait des principes de colonisation posés par le
Général Gallieni, principes que le commandant du secteur' avait eu la bonne
fortune de voir mettre-en pratique pendant l'année 1897 par le lieutenant-
colonel Lyautey(1).
De façon à pouvoir, la bonne saison venue, se consacrer tout entier à cette
œuvre, 16 commandant du secteur d'Ankavandra entreprit, pendant l'hivernage
1902-1903, le nettoyage de la forêt de l'Antsingy, refuge des derniers insoumis. La
constanceetle dévouement de la 12e compagnie sénégalaise permirent d'atteindre
le résultat désiré. Et dès les premiers beaux jours d'avril 1903, les premiers
coups de pioche et d'angady furent donnés pour préparer l'emplacement destiné
à recevoir la nouvelle cité.
Les places et les rues furent tracées et les maisons sortirent rapidement de
terre, s'élevant en bordure des tracés déjà établis.
Premier résultat de cette agglomération, les indigènes, pris d'émulation, se
piquèrent au jeu et ce fut à qui construirait la case la plus spacieuse et la
mieux aménagée.
Les tirailleurs d'Ankavandra avec des gradés tantôt européens, tantôt séné-
galais, passèrent quatre mois dans la forêt de Marolaka pour y couper les bois
nécessaires à la construction d'un vaste marché couvert. Ce marché, d'une hau-
teur de 10 mètres et solidement construit, comprenant deux toitures superpo-
sées, couvrit un rectangle de 35 mètres sur 16.
Dès le début d'octobre 1903, les travaux étaient achevés et la ville d'Anka-
vandra, avec une population de 2.400 habitants, avec un marché, des places et
des rues bordées de cases coquettes, s'élevait là où, six mois auparavant, n'exis-
taient que brousse, lianes et cactus.
Ankavandra n'est autre chose que le groupement des villages environnants
qui, situés en dehors des voies de communication, rendaient difficiles leur sur-
veillance et leur administration.
Afin de lui donner un cachet plus original, la ville a été subdivisée en trois
(1) En 1902, aux pages 310 et 311 de son ouvrage Dans le Sud de Madagascar, le colonel
Lyautey, envisageant la période de crise économique traversée par le pays betsileo, écrivait :
« En outre, l'insécurité des régions côtières, l'arrêt des transactions ainsi que l'application de
« la politique de races avaient fait refluer tous les Hova sur le plateau central et avec eux toute
« l'activité commerciale. Aujourd'hui, au contraire, il se produit un mouvement inverse favorisé
« d'ailleurs par l'autorité supérieure qui encourage par tous les moyens la population du pla-
« teau central, plus dense et plus avancée à la fois, à porter son activité sur les régions côtières
« vers lesquelles se dessine un courant d'émigration hova et betsileo qui s'accentue chaque jour. »
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