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- SOMMAIRE DU N° 1, DU 1er TRIMESTRE 1904
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- XIX. - Météorologie.
- SOMMAIRE DU N° 2, DU 2e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1904
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- XV. - Météorologie
— 19 —
correctement Potipoty) Belay et Ampitilova, qui étaient indiquées en bleu, c'est-à-
dire comme jurassiques. Il est vrai que, en nous reportant au texte de l'ouvrage
de M. Gautier, nous avons pu constater que ces indications n'étaient données
que comme résultant de renseignements oraux. Comme ces points se trouvaient
à peu près sur notre chemin, nous avions hâte de les voir, parce que s'ils étaient
vraiment jurassiques leur existence constituait une forte probabilité en faveur
de la continuité ininterrompue des couches jurassiques dont ces collines consti-
tueraient des restes.
A cet égard nous avons été désappointés, car nous avons dû constater que la
colline d'Ambatomirahavavy est basaltique, tandis que Potipoty et Belay sont
constituées par des grès (nous n'avons pas vu Ampitilova). Potipoty, en parti-
culier, présente un ensemble de grès ruiniformes des plus pittoresques.
Nous devons signaler, toutefois, que nous avons rencontré sur notre chemin,
entre Potipoty et la rivière Kalonja, sur un plateau dénommé Ambaravaraniala
que traverse la rivière Anodohambelaikely, deux morceaux de calcaire assez
gros, l'un d'eux paraissant indubitablement apporté sur le sentier que nous
suivions, l'autre se trouvant dans un petit ruisseau, il ne nous est pas possible
d'affirmer avec certitude que ce dernier fut in situ.
Quoiqu'il en soit, il n'est pas moins certain que le calcaire existe dans cette
région, soit en faible quantité, soit en quantité importante ; seul le gisement ne
nous est pas connu. Peut-être des recherches plus complètes que celles que
nous avons pu faire auraient fait découvrir un chapeau de calcaire sur l'une
des collines voisines.
VI. — Les falaises
Madagascar est remarquable par le grand nombre et l'importance de ses
falaises, qui constituent des à-pic souvent très élevés et dont certaines présentent
un grand développement parfois remarquablement rectiligne.
La falaise qui limite à l'Est la chaîne — ou plutôt le plateau — du Bemara
court à peu près régulièrement du Nord au Sud, sur 200 kilomètres environ.
Les limites entre les roches jurassiques et le trias .?) d'une part, et, d'autre
part, entre les roches jurassiques et crétaciques dans l'Ambongo, sont consti-
tuées par deux grandes falaises qui offrent un développement à Ic peu près égal,
pour chacune d'elles, à celui du Bemara. Plus au Nord, à la hauteur de la baie
de Marinda, on rencontre la longue falaise de Manasamody.
Les roches crétaciques au Nord et au Sud de la rivière Tsiribihina — dans la
partie centrale du Menabe — ainsi que le plateau de Tsiandava, offrent une falaise
« très longue et très régulière parallèle au Bemara ».
Ces falaises sont les plus importantes, mais il y en a bien d'autres d'impor-
tance plus faible. On peut voir aussi quelques montagnes qui présentent des
à-pic semblables ; nous ne mentionnerons ici que la montagne des Français,
près de Diego-Suarez, la montagne d'Angaraony au Nord-Ouest et celle d'Isao au
Sud-Ouest.
Ces nombreux à-pic et falaises se rencontrent, quelle que soit la nature
de la roche : calcaire, ou grès, ou tous les deux.
L'explication de leur formation paraît assez simple : elle est due non à
l'érosion marine ni aux failles, mais seulement au processus ordinaire de la
dénudation, principalement fluviale, sur les strates à peu près horizontales.
Si les couches étaient inclinées sous un plus grand angle, ou si elles étaient
brisées, fracturées, courbées, ou plus généralement dérangées d'une manière
quelconque, ces longues et nombreuses falaises n'existeraient pas. On peut
remarquer que, le plus souvent — sinon toujours — ces falaises font face du
côté opposé à la mer. Cela était à prévoir ; de ce que les strates sont à peu
près horizontales, il y avait lieu de supposer la probabilité de l'existence de
falaises, et de ce que ces strates plongent vers la mer — quoique sous un angle
très petit — il était à prévoir que les falaises feraient face vers l'intérieur.
Il y a lieude noter que, en maints endroits, des rivières ont nettement coupé
leur passage à travers les lignes de montagnes ou causses : par exemple le Ma-
nambolo, à travers le Bemara, et la Mahavavy, à travers le causse de l'Ambongo.
Ces rivières doivent avoir coulé autrefois et peut-être depuis le moment d'émer-
sion des terrains, sur la surface supérieure de ces terrains qu'elles ont peu à peu
tranchés. On peut appliquer avec vraisemblance une considération analogue
aux vallées du Betsiriry et d'Ankavandra, d'où on déduira que ces vallées ont
été creusées entièrement par les rivières qui y coulent et que, par suite, les grès,
et sans doute aussi les calcaires supérieurs du Bemara, se prolongeaient autre-
fois plus à l'Est, probablement jusqu'aux flancs du massif cristallin.
correctement Potipoty) Belay et Ampitilova, qui étaient indiquées en bleu, c'est-à-
dire comme jurassiques. Il est vrai que, en nous reportant au texte de l'ouvrage
de M. Gautier, nous avons pu constater que ces indications n'étaient données
que comme résultant de renseignements oraux. Comme ces points se trouvaient
à peu près sur notre chemin, nous avions hâte de les voir, parce que s'ils étaient
vraiment jurassiques leur existence constituait une forte probabilité en faveur
de la continuité ininterrompue des couches jurassiques dont ces collines consti-
tueraient des restes.
A cet égard nous avons été désappointés, car nous avons dû constater que la
colline d'Ambatomirahavavy est basaltique, tandis que Potipoty et Belay sont
constituées par des grès (nous n'avons pas vu Ampitilova). Potipoty, en parti-
culier, présente un ensemble de grès ruiniformes des plus pittoresques.
Nous devons signaler, toutefois, que nous avons rencontré sur notre chemin,
entre Potipoty et la rivière Kalonja, sur un plateau dénommé Ambaravaraniala
que traverse la rivière Anodohambelaikely, deux morceaux de calcaire assez
gros, l'un d'eux paraissant indubitablement apporté sur le sentier que nous
suivions, l'autre se trouvant dans un petit ruisseau, il ne nous est pas possible
d'affirmer avec certitude que ce dernier fut in situ.
Quoiqu'il en soit, il n'est pas moins certain que le calcaire existe dans cette
région, soit en faible quantité, soit en quantité importante ; seul le gisement ne
nous est pas connu. Peut-être des recherches plus complètes que celles que
nous avons pu faire auraient fait découvrir un chapeau de calcaire sur l'une
des collines voisines.
VI. — Les falaises
Madagascar est remarquable par le grand nombre et l'importance de ses
falaises, qui constituent des à-pic souvent très élevés et dont certaines présentent
un grand développement parfois remarquablement rectiligne.
La falaise qui limite à l'Est la chaîne — ou plutôt le plateau — du Bemara
court à peu près régulièrement du Nord au Sud, sur 200 kilomètres environ.
Les limites entre les roches jurassiques et le trias .?) d'une part, et, d'autre
part, entre les roches jurassiques et crétaciques dans l'Ambongo, sont consti-
tuées par deux grandes falaises qui offrent un développement à Ic peu près égal,
pour chacune d'elles, à celui du Bemara. Plus au Nord, à la hauteur de la baie
de Marinda, on rencontre la longue falaise de Manasamody.
Les roches crétaciques au Nord et au Sud de la rivière Tsiribihina — dans la
partie centrale du Menabe — ainsi que le plateau de Tsiandava, offrent une falaise
« très longue et très régulière parallèle au Bemara ».
Ces falaises sont les plus importantes, mais il y en a bien d'autres d'impor-
tance plus faible. On peut voir aussi quelques montagnes qui présentent des
à-pic semblables ; nous ne mentionnerons ici que la montagne des Français,
près de Diego-Suarez, la montagne d'Angaraony au Nord-Ouest et celle d'Isao au
Sud-Ouest.
Ces nombreux à-pic et falaises se rencontrent, quelle que soit la nature
de la roche : calcaire, ou grès, ou tous les deux.
L'explication de leur formation paraît assez simple : elle est due non à
l'érosion marine ni aux failles, mais seulement au processus ordinaire de la
dénudation, principalement fluviale, sur les strates à peu près horizontales.
Si les couches étaient inclinées sous un plus grand angle, ou si elles étaient
brisées, fracturées, courbées, ou plus généralement dérangées d'une manière
quelconque, ces longues et nombreuses falaises n'existeraient pas. On peut
remarquer que, le plus souvent — sinon toujours — ces falaises font face du
côté opposé à la mer. Cela était à prévoir ; de ce que les strates sont à peu
près horizontales, il y avait lieu de supposer la probabilité de l'existence de
falaises, et de ce que ces strates plongent vers la mer — quoique sous un angle
très petit — il était à prévoir que les falaises feraient face vers l'intérieur.
Il y a lieude noter que, en maints endroits, des rivières ont nettement coupé
leur passage à travers les lignes de montagnes ou causses : par exemple le Ma-
nambolo, à travers le Bemara, et la Mahavavy, à travers le causse de l'Ambongo.
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sion des terrains, sur la surface supérieure de ces terrains qu'elles ont peu à peu
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