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- SOMMAIRE DU N° 1, DU 1er TRIMESTRE 1904
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- XIX. - Météorologie.
- SOMMAIRE DU N° 2, DU 2e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1904
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- XV. - Météorologie
- 229 -
LA SÉRICICULTURE A MADAGASCAR(1)
DEUXIÈME PARTIE
Le mûrier et les plantes dont se nourrissent les vers à soie
IoLE MURIER
Considérations générales. — On peut dire, avec la certitude presque com-
plète de ne pas se tromper, que le mûrier trouve, dans tout Madagascar, un cli-
mat susceptible de lui convenir.
Les nombreux spécimens déjà très âgés existant dans le Centre montrent
que le régime météorologique des hauts plateaux lui convient parfaitement ; on
doit signaler, cependant, que les jeunes branches souffrent, parfois, un peu des
abaissements de température dans les parties les plus fraîches de la région cen-
trale, comme le Vakinankaratra, mais les dommages causés par le froid sont
bien rarement assez importants pour entraver sérieusement le développement
du mûrier et l'extension de sa culture.
On rencontre aussi des mûriers très vigoureux dans la région d'altitude
moyenne, comme Beforona, où des sujets provenant de la station de Nanisana
sont de très belle venue ; il existe également de beaux spécimens à Tamatave
et notamment à la station d'essais de l'Ivoloina, où cette essence croît très bien.
Il en est de même dans l'extrême Sud, à Fort-Dauphin ; enfin, rien ne permet
de croire que le mûrier ne se plaira pas sur la cote occidentale et principale-
ment dans le Nord-Ouest, car tout ce qu'on a observé à Nanisana sur le dévelop-
pement de cette essence a montré qu'elle résistait fort bien à la sécheresse.
En revanche, le mûrier se montre plus difficile au point de vue de la qua-
lité des terres. On a dit et écrit qu'à Madagascar il pourrait pousser partout
comme de la mauvaise herbe. A notre avis, cette opinion est inexacte ; le mû-
rier ne se trouve pas partout ici dans des conditions convenables de végétation.
Dans le Centre, sa croissance laisse très fortement à désirer sur les terres
des coteaux, surtout quand on néglige de les ameublir profondément ; en outre,
il est absolument inutile, sans le secours de fumures abondantes, de songer à le
cultiver d'une manière convenable sur ces sols ingrats.
En réalité, le mûrier.peut venir en Imerina dans presque tous les bas-fonds
bien travaillés et donne, surtout, satisfaction sur les terrains irrigables et suf-
fisamment fumés.
Les points du Centre où sa culture présente le plus d'avenir sont, certaine-
ment, les régions d'origine volcanique du Vakinankaratra et de l'Itasy, puis, le
Betsileo, la province d'Ambositra et, enfin, les terrains bien choisis des provinces
de J'Imerina centrale et de l'Imerina du Nord, etc.
Si sa culture présente, en définitive, quelques difficultés en Imerina, sa
multiplication, par contre, réussit presque sans soins et à peu près à toute époque
de l'année, c'est-à-dire, même au moment de la pleine végétation. — C'est, sans
doute, cette particularité qui a fait supposer à bien des personnes qu'il ne serait
pas plus difficile de cultiver le mûrier que de le bouturer.
(1) Voir Bulletin économique du 2e trimestre.
LA SÉRICICULTURE A MADAGASCAR(1)
DEUXIÈME PARTIE
Le mûrier et les plantes dont se nourrissent les vers à soie
IoLE MURIER
Considérations générales. — On peut dire, avec la certitude presque com-
plète de ne pas se tromper, que le mûrier trouve, dans tout Madagascar, un cli-
mat susceptible de lui convenir.
Les nombreux spécimens déjà très âgés existant dans le Centre montrent
que le régime météorologique des hauts plateaux lui convient parfaitement ; on
doit signaler, cependant, que les jeunes branches souffrent, parfois, un peu des
abaissements de température dans les parties les plus fraîches de la région cen-
trale, comme le Vakinankaratra, mais les dommages causés par le froid sont
bien rarement assez importants pour entraver sérieusement le développement
du mûrier et l'extension de sa culture.
On rencontre aussi des mûriers très vigoureux dans la région d'altitude
moyenne, comme Beforona, où des sujets provenant de la station de Nanisana
sont de très belle venue ; il existe également de beaux spécimens à Tamatave
et notamment à la station d'essais de l'Ivoloina, où cette essence croît très bien.
Il en est de même dans l'extrême Sud, à Fort-Dauphin ; enfin, rien ne permet
de croire que le mûrier ne se plaira pas sur la cote occidentale et principale-
ment dans le Nord-Ouest, car tout ce qu'on a observé à Nanisana sur le dévelop-
pement de cette essence a montré qu'elle résistait fort bien à la sécheresse.
En revanche, le mûrier se montre plus difficile au point de vue de la qua-
lité des terres. On a dit et écrit qu'à Madagascar il pourrait pousser partout
comme de la mauvaise herbe. A notre avis, cette opinion est inexacte ; le mû-
rier ne se trouve pas partout ici dans des conditions convenables de végétation.
Dans le Centre, sa croissance laisse très fortement à désirer sur les terres
des coteaux, surtout quand on néglige de les ameublir profondément ; en outre,
il est absolument inutile, sans le secours de fumures abondantes, de songer à le
cultiver d'une manière convenable sur ces sols ingrats.
En réalité, le mûrier.peut venir en Imerina dans presque tous les bas-fonds
bien travaillés et donne, surtout, satisfaction sur les terrains irrigables et suf-
fisamment fumés.
Les points du Centre où sa culture présente le plus d'avenir sont, certaine-
ment, les régions d'origine volcanique du Vakinankaratra et de l'Itasy, puis, le
Betsileo, la province d'Ambositra et, enfin, les terrains bien choisis des provinces
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Si sa culture présente, en définitive, quelques difficultés en Imerina, sa
multiplication, par contre, réussit presque sans soins et à peu près à toute époque
de l'année, c'est-à-dire, même au moment de la pleine végétation. — C'est, sans
doute, cette particularité qui a fait supposer à bien des personnes qu'il ne serait
pas plus difficile de cultiver le mûrier que de le bouturer.
(1) Voir Bulletin économique du 2e trimestre.
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