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RAPPORT D'ENSEMBLE
SUR LA
COCOTERIE DE VOHIDROTRA
depuis sa création jusqu'à la fin de février 1903
Création. — But et travaux de première installation. — La cocoterie de Vohi-
drotra a été créée par arrêté du 21 décembre 1900.
Cet établissement a pour but :
1° De produire des noix ou des plants de cocotier destinés à être livrés aux
colons et aux indigènes, soit à titre gratuit, soit à un prix très minime, dans le
but de favoriser cette importante culture à Madagascar.
2° D'introduire et de répandre dans la Colonie les meilleures variétés de
cocos nucifera du monde entier.
3° D'introduire à Madagascar diverses industries se rattachant au cocotier,
comme la fabrication du coïr et du dessicated coconut, qui, à côté de la prépa-
ration du coprah et des huileries de coco, ont pris, dans certains pays, et
notamment à Ceylan, une extension considérable.
4° De rechercher pratiquement par l'expérience, suivant les procédés suivis
dans les stations agronomiques européennes, les meilleures méthodes à adopter
pour la culture de cette plante à Madagascar (Etudes sur la germination. Recher-
ches sur les engrais et sur les cultures intercalaires).
5° De rechercher accessoirement les autres cultures capables d'être entre-
prises, comme à Ceylan, sur les terres sablonneuses du littoral, qui, générale-
ment, sont assez pauvres (cannellier, arachides, etc.).
L'emplacement nécessaire a été choisi, à la fin de 1900, à proximité de
Tamatave et de la station d'essais de l'Ivoloina, afin de faciliter la surveillance de
cette plantation, qui relève du sous-inspecteur chef de la circonscription agricole
de l'Est.
Le terrain est de nature sablonneuse et renferme une proportion d'humus
suffisante pour le cocotier, à condition, bien entendu, d'entretenir cette culture
au moyen d'apports d'engrais et di* fumier, comme on fait à Ceylan.
En temps ordinaire, les travaux de la cocoterie de Vohidrotra sont placés
sous la surveillance d'un contremaître d'agriculture.
Un crédit de première installation, s'élevant à 8.800 francs, mis à la disposi-
tion de la direction de l'agriculture par lettre 6.186 c, du 27 octobre 1900, per-
mit de faire la première acquisition de matériel et de commencei les travaux
dans la première quinzaine de décembre ; mais l'organisation de la cocoterie
n'a pu être poussée avec activité qu'à partir de janvier 1901.
Le crédit de 8.800 francs consacré aux travaux de première installation
a été employé comme il est indiqué ci-après :
1° Construction d'une maison d'habitation pour le contremaître cl agricul-
ture chargé de la cocoterie .-"--/" 3.500 francs
Cette maison, construite sur une petite éminence, située à
peu près au centre de la propriété et surélevée de 1 m 25, se com-
pose de 3 pièces. Elle est couverte en chaume et protégée sur ses
deux faces principales par une véranda de 2 mètres de large.
2° Construction de 3 hangars à bœufs 1.500 -
Chacun de ces hangars mesure 15 mètres de long. _Deux
d'entre eux sont situés à côté de la lagune située a 1 Est, a droite
et à gauche d'une avenue conduisant au débarcadère.
Le troisième, placé à proximité de la maison d habitation,
RAPPORT D'ENSEMBLE
SUR LA
COCOTERIE DE VOHIDROTRA
depuis sa création jusqu'à la fin de février 1903
Création. — But et travaux de première installation. — La cocoterie de Vohi-
drotra a été créée par arrêté du 21 décembre 1900.
Cet établissement a pour but :
1° De produire des noix ou des plants de cocotier destinés à être livrés aux
colons et aux indigènes, soit à titre gratuit, soit à un prix très minime, dans le
but de favoriser cette importante culture à Madagascar.
2° D'introduire et de répandre dans la Colonie les meilleures variétés de
cocos nucifera du monde entier.
3° D'introduire à Madagascar diverses industries se rattachant au cocotier,
comme la fabrication du coïr et du dessicated coconut, qui, à côté de la prépa-
ration du coprah et des huileries de coco, ont pris, dans certains pays, et
notamment à Ceylan, une extension considérable.
4° De rechercher pratiquement par l'expérience, suivant les procédés suivis
dans les stations agronomiques européennes, les meilleures méthodes à adopter
pour la culture de cette plante à Madagascar (Etudes sur la germination. Recher-
ches sur les engrais et sur les cultures intercalaires).
5° De rechercher accessoirement les autres cultures capables d'être entre-
prises, comme à Ceylan, sur les terres sablonneuses du littoral, qui, générale-
ment, sont assez pauvres (cannellier, arachides, etc.).
L'emplacement nécessaire a été choisi, à la fin de 1900, à proximité de
Tamatave et de la station d'essais de l'Ivoloina, afin de faciliter la surveillance de
cette plantation, qui relève du sous-inspecteur chef de la circonscription agricole
de l'Est.
Le terrain est de nature sablonneuse et renferme une proportion d'humus
suffisante pour le cocotier, à condition, bien entendu, d'entretenir cette culture
au moyen d'apports d'engrais et di* fumier, comme on fait à Ceylan.
En temps ordinaire, les travaux de la cocoterie de Vohidrotra sont placés
sous la surveillance d'un contremaître d'agriculture.
Un crédit de première installation, s'élevant à 8.800 francs, mis à la disposi-
tion de la direction de l'agriculture par lettre 6.186 c, du 27 octobre 1900, per-
mit de faire la première acquisition de matériel et de commencei les travaux
dans la première quinzaine de décembre ; mais l'organisation de la cocoterie
n'a pu être poussée avec activité qu'à partir de janvier 1901.
Le crédit de 8.800 francs consacré aux travaux de première installation
a été employé comme il est indiqué ci-après :
1° Construction d'une maison d'habitation pour le contremaître cl agricul-
ture chargé de la cocoterie .-"--/" 3.500 francs
Cette maison, construite sur une petite éminence, située à
peu près au centre de la propriété et surélevée de 1 m 25, se com-
pose de 3 pièces. Elle est couverte en chaume et protégée sur ses
deux faces principales par une véranda de 2 mètres de large.
2° Construction de 3 hangars à bœufs 1.500 -
Chacun de ces hangars mesure 15 mètres de long. _Deux
d'entre eux sont situés à côté de la lagune située a 1 Est, a droite
et à gauche d'une avenue conduisant au débarcadère.
Le troisième, placé à proximité de la maison d habitation,
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