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- SOMMAIRE DU N° 1, DU 1er TRIMESTRE 1904
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- XIX. - Météorologie.
- SOMMAIRE DU N° 2, DU 2e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1904
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- XV. - Météorologie
- 131 -
LA POMME DE TERRE
DANS LE VAKINANKARATRA
Les habitants du Vakinankaratra font remonter au règne de Radama Ier
l'apparition de la pomme de terre. Il est à peu près certain, en effet, que ce fut
sur l'ordre de ce monarque qu'eurent lieu, dans les environs de Tananarive, les
premiers essais qui s'étendirent peu à peu dans tout le pays placé sous la
domination hova. La première variété de pomme de terre était d'un rouge vif,
de là son nom d'ovifody (rouge comme le cardinal) ; elle ne fut guère appréciée
des Malgaches, sa substance étant des plus aqueuses et sa saveur particulièrement
âcre.
Plus tard, vers 1844, deux habitants notables de Betafo, les nommés
Rafiaferana et Andriatsimalazo, rapportèrent de Tananarive une variété plus
comestible en même temps que plus vigoureuse et plus productive, d'un jaune
pâle, à la peau rugueuse et grisâtre. C'est cette dernière variété qui domine
actuellement dans le Vakinankaratra ; cependant, on en rencontre plusieurs
autres, plus ou moins blanches ou rouges; nous n'en retiendrons que deux
espèces :
Les Ovy fotsy ou pommes de terres blanches.
Les Ovy mangamavo ou pommes de terre violettes.
La province du Vakinankaratra et plus particulièrement la région fertile de
l'Ankaratra constituait, par la nature volcanique de la majeure partie de son
sol, un terrain d'élection pour la pomme de terre ; aussi le Malgache s'adonna-t-il
avec empressement à la culture de cette solanée, dont les exigences sont aussi
limitées que les emplois sont multiples et qui, surtout, ne nécessite pas beaucoup
d'efforts. Les tentatives qui furent faites dans ce sens, d'abord timides, ne
tardèrent pas à se généraliser, et il est permis d'avancer qu'aujourd'hui le
Malgache du Vakinankaratra ne pourrait se passer de la pomme de terre qui est
devenue pour lui un aliment indispensable, au même titre que le riz. Dans le
district d'Antsirabe, cependant, les habitants, tout en reconnaissant les qualités
nutritives de la pomme de terre, qu'ils dénomment « Zandrimbary, » la cadette
du riz, n'en font qu'une consommation relativement faible. C'est là le résultat
d'une croyance assez répandue parmi les populations de la contrée et suivant
laquelle ce tubercule, ingéré en grande quantité, occasionnerait des maladies
intestinales qu'il convient d'attribuer uniquement à l'absorption de produits de
l'espèce avariés ou en état avancé de germination.
La plupart des terrains conviennent à la culture de la pomme de terre, à
l'exception toutefois des terres humides; l'orientation ne paraît influer que
faiblement sur la venue de ce produit, l'indigène n'a donc que l'embarras du
choix. Aussitôt qu'il a déterminé l'emplacement à cultiver, il procède avec
l'angady à un premier labour, d'une profondeur variant de 0 m. 25 à 0 m. 30;
ce travail est exécuté vers le mois de janvier, puis abandonné jusqu'au mois de
juillet suivant. A cette époque, toujours à l'aide de l'angady, l'universel outil
du cultivateur malgache, ce dernier concasse les mottes énormes chavirées en
janvier et creuse des trous de 0 m. 30 de côté, distants les uns des autres de
0 m. 60 et profonds de 0 m. 15, dans lesquels il enfouit un gros tubercule ou
plusieurs petits; il recouvre ensuite le tout d'une pelletée de terre et s'en rap-
porte à la nature pour le reste. Quelques indigènes — il faut le reconnaître —
amendent leurs champs avec du fumier de médiocre qualité, mais la plupart,
sachant que la pomme de terre n'est pas exigeante, s'en rapportent à la fertilité
du sol. Les soins que le Malgache donne aux jeunes plantes, lorsqu'elles ont
-atteint 0 m. 15 à 0 m. 20 de hauteur, sont aussi rudimentaires que ceux qu'il
apporte à la préparation du terrain; un modeste binage et un très substantiel
buttage, cette dernière façon, très en vogue chez le Malgache pour toutes les
LA POMME DE TERRE
DANS LE VAKINANKARATRA
Les habitants du Vakinankaratra font remonter au règne de Radama Ier
l'apparition de la pomme de terre. Il est à peu près certain, en effet, que ce fut
sur l'ordre de ce monarque qu'eurent lieu, dans les environs de Tananarive, les
premiers essais qui s'étendirent peu à peu dans tout le pays placé sous la
domination hova. La première variété de pomme de terre était d'un rouge vif,
de là son nom d'ovifody (rouge comme le cardinal) ; elle ne fut guère appréciée
des Malgaches, sa substance étant des plus aqueuses et sa saveur particulièrement
âcre.
Plus tard, vers 1844, deux habitants notables de Betafo, les nommés
Rafiaferana et Andriatsimalazo, rapportèrent de Tananarive une variété plus
comestible en même temps que plus vigoureuse et plus productive, d'un jaune
pâle, à la peau rugueuse et grisâtre. C'est cette dernière variété qui domine
actuellement dans le Vakinankaratra ; cependant, on en rencontre plusieurs
autres, plus ou moins blanches ou rouges; nous n'en retiendrons que deux
espèces :
Les Ovy fotsy ou pommes de terres blanches.
Les Ovy mangamavo ou pommes de terre violettes.
La province du Vakinankaratra et plus particulièrement la région fertile de
l'Ankaratra constituait, par la nature volcanique de la majeure partie de son
sol, un terrain d'élection pour la pomme de terre ; aussi le Malgache s'adonna-t-il
avec empressement à la culture de cette solanée, dont les exigences sont aussi
limitées que les emplois sont multiples et qui, surtout, ne nécessite pas beaucoup
d'efforts. Les tentatives qui furent faites dans ce sens, d'abord timides, ne
tardèrent pas à se généraliser, et il est permis d'avancer qu'aujourd'hui le
Malgache du Vakinankaratra ne pourrait se passer de la pomme de terre qui est
devenue pour lui un aliment indispensable, au même titre que le riz. Dans le
district d'Antsirabe, cependant, les habitants, tout en reconnaissant les qualités
nutritives de la pomme de terre, qu'ils dénomment « Zandrimbary, » la cadette
du riz, n'en font qu'une consommation relativement faible. C'est là le résultat
d'une croyance assez répandue parmi les populations de la contrée et suivant
laquelle ce tubercule, ingéré en grande quantité, occasionnerait des maladies
intestinales qu'il convient d'attribuer uniquement à l'absorption de produits de
l'espèce avariés ou en état avancé de germination.
La plupart des terrains conviennent à la culture de la pomme de terre, à
l'exception toutefois des terres humides; l'orientation ne paraît influer que
faiblement sur la venue de ce produit, l'indigène n'a donc que l'embarras du
choix. Aussitôt qu'il a déterminé l'emplacement à cultiver, il procède avec
l'angady à un premier labour, d'une profondeur variant de 0 m. 25 à 0 m. 30;
ce travail est exécuté vers le mois de janvier, puis abandonné jusqu'au mois de
juillet suivant. A cette époque, toujours à l'aide de l'angady, l'universel outil
du cultivateur malgache, ce dernier concasse les mottes énormes chavirées en
janvier et creuse des trous de 0 m. 30 de côté, distants les uns des autres de
0 m. 60 et profonds de 0 m. 15, dans lesquels il enfouit un gros tubercule ou
plusieurs petits; il recouvre ensuite le tout d'une pelletée de terre et s'en rap-
porte à la nature pour le reste. Quelques indigènes — il faut le reconnaître —
amendent leurs champs avec du fumier de médiocre qualité, mais la plupart,
sachant que la pomme de terre n'est pas exigeante, s'en rapportent à la fertilité
du sol. Les soins que le Malgache donne aux jeunes plantes, lorsqu'elles ont
-atteint 0 m. 15 à 0 m. 20 de hauteur, sont aussi rudimentaires que ceux qu'il
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