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de 75 k. comme prix minimum, et, se basant sur ce calcul, m'a remis une
facture « pro* forma» (annexe N° 6). Il ne voit rien qui puisse empêcher Mada-
gascar de prendre part au commerce du riz dans l'Afrique du Sud, où les Asia-
tiques sont en si grand nombre. Dans le cas où le gouvernement de la Colonie
serait disposé à envoyer un chargement de riz ou d'autres produits malgaches,
M. Searle m'a affirmé que l'on pourrait compter sur lui pour faire tout son
possible, avec l'aide de sa maison, dont les commis voyageurs circulent dans
tout l'Est de l'Afrique du Sud, pour faire de la réclame et pour fournir des
renseignements documentés sur le commerce en général, etc.
Maisons intéressées dans le commerce du riz :
Edward Searle and C°, 14 et 16, Queen street.
Liebermann Bellstedt and Co,
Mackié, Dunn and C°.
Blaine and C°.
Dunell, Ebden and C°.
Savage and Sons.
Stephen Fraser and C°.
Daldorf Schabbel and C°.
Parker, Wood and Co.
Hirsch Loubser and G0.
Watson and C°.
Hannam and C°.
Durban. — Les riz consommés à Durban ressemblent peu à ceux de la côte
de Madagascar. Les consommateurs, presque tous Indiens, n'accepteront que
difficilement nos riz, qui diffèrent tant de ceux auxquels ils sont habitués. On
pourrait, peut-être, réussir à en vendre pour la consommation des Blancs et des
Indigènes. Voyons alors l'état du marché :
Le genre de riz le plus demandé est le Il Coolie rice» dénommé « Ballam
rice », qui vient de Calcutta et qui se vend au prix moyen de 16fr. 85 le sac de
164 Ibs anglaises (75 k.).
Le fret, qui était d'environ 46 francs la tonne, vient de subir une baisse
énorme.
L'Indian African Line (Hausa. Line, de Waal and C°) l'a mis à 25 francs et a
contracté un engagement pour la durée de trois ans.
D'aucuns prétendent, néanmoins, qu'elle ne pourra continuer, à moins de
faire des pertes sensibles. L'agent de la Compagnie est plus optimiste ; il pré-
tend que la Compagnie pourra encore baisser les prix du fret jusqu'à 18 fr. 75
la tonne. L'avenir seul dira qui a raison, mais, en attendant, cela prouve que
le fret de Madagascar à Durban devra être bien minime, si l'on veut avoir une
chance de concurrencer le riz des Indes. Le mode de règlement commercial est
analogue à celui en usage dans les autres centres ; il est donc inutile de revenir
sur ce point.
Si l'on veut arriver à obtenir un prix raisonnable pour nos produits, le riz
devrait être plus propre (même critique que partout).
J ai remarqué, à Durban, une chose curieuse en ce qui concerne les sacs
d'emballage. Les coolies exigent l'emballage du riz en sacs longs. C'est une
question purement de préjuge et de coup d'œil; ils sont persuadés, en effet,
qu'on les vole quand on leur présente un sac bas. Il faut, malgré tout, en passer
par la et satisfaire leurs caprices si l'on veut faire du commerce avec eux.
Ici, comme sur les autres marchés, un envoi préalable d'échantillons sera
nécessaire.
Noms de maisons auxquelles on pourrait s'adresser:
Madagascar Shipment C° (L. Jaussaud et Cie),
M. Petit, P. O., Box 795.
M. Julien Meyer, 322, West Street.
En résumé, le débouché est beau et nous avons quelques chances d'y trouver
l'écoulement de nos riz.
Nous, ne sommes pas, il est vrai, en mesure d'exporter du riz actuellement,
mais cela vaut la peine de pousser à la culture de ce produit du sol malgache
si, toutefois, on peut le faire économiquement. Les régions côtières seules
auront des chances de lutter, pour le moment, et, cela, pour les raisons déve-
loppées dans l'étude sur les bois.
de 75 k. comme prix minimum, et, se basant sur ce calcul, m'a remis une
facture « pro* forma» (annexe N° 6). Il ne voit rien qui puisse empêcher Mada-
gascar de prendre part au commerce du riz dans l'Afrique du Sud, où les Asia-
tiques sont en si grand nombre. Dans le cas où le gouvernement de la Colonie
serait disposé à envoyer un chargement de riz ou d'autres produits malgaches,
M. Searle m'a affirmé que l'on pourrait compter sur lui pour faire tout son
possible, avec l'aide de sa maison, dont les commis voyageurs circulent dans
tout l'Est de l'Afrique du Sud, pour faire de la réclame et pour fournir des
renseignements documentés sur le commerce en général, etc.
Maisons intéressées dans le commerce du riz :
Edward Searle and C°, 14 et 16, Queen street.
Liebermann Bellstedt and Co,
Mackié, Dunn and C°.
Blaine and C°.
Dunell, Ebden and C°.
Savage and Sons.
Stephen Fraser and C°.
Daldorf Schabbel and C°.
Parker, Wood and Co.
Hirsch Loubser and G0.
Watson and C°.
Hannam and C°.
Durban. — Les riz consommés à Durban ressemblent peu à ceux de la côte
de Madagascar. Les consommateurs, presque tous Indiens, n'accepteront que
difficilement nos riz, qui diffèrent tant de ceux auxquels ils sont habitués. On
pourrait, peut-être, réussir à en vendre pour la consommation des Blancs et des
Indigènes. Voyons alors l'état du marché :
Le genre de riz le plus demandé est le Il Coolie rice» dénommé « Ballam
rice », qui vient de Calcutta et qui se vend au prix moyen de 16fr. 85 le sac de
164 Ibs anglaises (75 k.).
Le fret, qui était d'environ 46 francs la tonne, vient de subir une baisse
énorme.
L'Indian African Line (Hausa. Line, de Waal and C°) l'a mis à 25 francs et a
contracté un engagement pour la durée de trois ans.
D'aucuns prétendent, néanmoins, qu'elle ne pourra continuer, à moins de
faire des pertes sensibles. L'agent de la Compagnie est plus optimiste ; il pré-
tend que la Compagnie pourra encore baisser les prix du fret jusqu'à 18 fr. 75
la tonne. L'avenir seul dira qui a raison, mais, en attendant, cela prouve que
le fret de Madagascar à Durban devra être bien minime, si l'on veut avoir une
chance de concurrencer le riz des Indes. Le mode de règlement commercial est
analogue à celui en usage dans les autres centres ; il est donc inutile de revenir
sur ce point.
Si l'on veut arriver à obtenir un prix raisonnable pour nos produits, le riz
devrait être plus propre (même critique que partout).
J ai remarqué, à Durban, une chose curieuse en ce qui concerne les sacs
d'emballage. Les coolies exigent l'emballage du riz en sacs longs. C'est une
question purement de préjuge et de coup d'œil; ils sont persuadés, en effet,
qu'on les vole quand on leur présente un sac bas. Il faut, malgré tout, en passer
par la et satisfaire leurs caprices si l'on veut faire du commerce avec eux.
Ici, comme sur les autres marchés, un envoi préalable d'échantillons sera
nécessaire.
Noms de maisons auxquelles on pourrait s'adresser:
Madagascar Shipment C° (L. Jaussaud et Cie),
M. Petit, P. O., Box 795.
M. Julien Meyer, 322, West Street.
En résumé, le débouché est beau et nous avons quelques chances d'y trouver
l'écoulement de nos riz.
Nous, ne sommes pas, il est vrai, en mesure d'exporter du riz actuellement,
mais cela vaut la peine de pousser à la culture de ce produit du sol malgache
si, toutefois, on peut le faire économiquement. Les régions côtières seules
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