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- SOMMAIRE DU N° 1, DU 1er TRIMESTRE 1904
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- XIX. - Météorologie.
- SOMMAIRE DU N° 2, DU 2e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1904
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- XV. - Météorologie
— 126 —
Le latex fermente rapidement et développe, grâce aux substances albuminoïdes,
une odeur de sulfhydrate d'ammoniaque, laissant intact le caoutchouc qui cependant
perd petit à petit sa couleur par le développement de la fermentation.
Epoque la mieux appropriée à la récolte du latex. — Il est indispensable d'étu-
dier à divers points de vue 1 époque de la récolte du latex ; il y aura lieu d'examiner :
1° les moyens d'obtenir la plus forte quantité de latex, 2° l'époque à laquelle on
occasionnera le moins de dommages à la plante en vue de récoltes ulterieures.
Dans toutes les plantes, la circulation de la sève se fait plus ou moins activement,
d'après leur situation et d'après le climat de la région.
Dans les climats froids, la sève est en repos pendant la période hivernale ; dans
les climats chauds et humides, elle circule toujours et cette circulation augmente avec
l'élévation de la température ; dans les climats chauds et secs, cette circulation est
arrêtée par manque d'eau pouvant servir de véhicule aux principes nutritifs.
Dans notre Etat, nous trouvons deux zones principales pour la culture du
Maniçoba : l'une chaude et sèche, l'autre chaude et humide.
Dans la première, la circulation de la sève se fait activement d'octobre à avril;
dans la seconde, malgré les pluies de juin, la circulation de la sève se fait surtout de
septembre à janvier, epoque des orages multiples.
Pendant cette période, le Maniçoba présente la plus grande circulation de sève qui
amène aux feuilles les éléments puisés dans le sol et là, en présence de l'oxvgène de
l'air, les transforme en sève élaborée qui va se distribuer dans les organes de la plante,
renouveler les tissus et combattre les plaies naturelles et celles faites par les insectes. Au
* bout de un à deux mois, la plante est ainsi gorgée de sucs nutritifs et de latex.
Il découle de ce que nous venons de dire que le meilleur moment pour effectuer
la récolte du latex dans la zone chaude et sèche est d'octobre à avril, quand la plante
est en activité d'assimilation et riche en principes élaborés, époque pendant laquelle la
plante peut se rétablir et prendre au sol l'eau tenant en dissolution les éléments néces-
saires à son développement et remplacer le latex qui lui a été enlevé. A cette période
succède celle de mai à octobre, dans laquelle, par suite du manque d'eau nécessaire à
la végétation, la plante ne peut expulser avec facilité le liquide épais contenu dans ses
vaisseaux laticifères.
Dans la zone chaude et humide (zone littorale) où la végétation est toujours active,
l'époque la plus appropriée à la récolte du latex est en été, de septembre à janvier,
quand la sève est mûre et que les pluies d'orage peuvent servir de véhicule nécessaire
aux principes nutritifs et aux matières d'excrétion.
Extraction du latex. — Les seules parties du Maniçoba dont on puisse extraire
du latex sont les racines et les tiges ; ces dernières contiennent beaucoup de latex dont
l'extraction présente de grands inconvénients pour la vie de la plante.
Ces inconvénients sont les entailles ou les blessures faites dans l'écorce, inter-
rompant la circulation de la sève descendante ; l'exposition au soleil aggrave ces plaies
par la dessication brusque et par la coagulation rapide du latex ; enfin, il est difficile
d'adapter à l'arbre des récipients collecteurs.
Dans le Maniçoba, la racine primaire ou pivot est la partie qui donne la plus grande
quantité de latex ; c'est là qu'il s'écoule le plus facilement et que l'on peut employer
les meilleures méthodes d'extraction permettant une production quasi continue.
Divers procédés employés pour l'extraction du latex. — Premier procédé : on
creuse le sol à la base de la plante et d'un côté, laissant ainsi à nu le collet et le som-
met de la racine primaire ; au moyen d'un instrument en os ou en corne affilé, on pra-
tique, sous le collet, dans l'écorce de la racine principale ou dans une des racines
secondaires, un petit orifice, sans toucher au bois, on enlève l'écorce ou on arrondit l'ori-
fice en ayant soin de ne pas endommager les bords qui seront conservés très propres.
Par cet orifice, le latex s'écoule abondamment, se dépose dans le trou pratiqué
dans le sol et se coagule, mais il s'imprègne de terre et perd ainsi plus ou moins de
valeur, d'après la quantité de terre qu'il renferme.
Second procédé: comme dans le premier cas, creuser un trou dans le sol, d'un côté
de la plante, nettoyer une racine sans la blesser, puis placer au fond du trou un réci-
pient en argile plastique ou en autre terre et fixer ce récipient à la racine primaire. Ces
opérations terminées, on pratiquera une saignée, c'est-à-dire un petit orifice dans la
racine primaire et le latex coulera, s'accumulant dans le récipient et s'y coagulant sans
être melangé de matières étrangères.
Troisième procédé, procédé pour l'extraction du latex du tronc : malgré les indica-
tions contraires à l'extraction du latex de l'écorce, nous décrivons le procédé que nous
jugeons le plus approprié, convenant le mieux dans la pratique et conseillé comme le
plus avantageux.
On pratique de petits orifices en divers points de la tige par lesquels pourra se
faire la coulée du latex et sous lesquels devront s'adapter les tigelinhas. Celles-ci
seront suspendues au moyen d'une corde ou au moyen de fibres végétales (il serait meil-
leur d'employer des fils de zinc), de façon qu'elles soient bien adhérentes au tronc ; on
pratiquera une petite incision dans l'écorce de manière que le bord des tigelinhas soit
recouvert au-dessus par l'écorce.
En outre, on pratiquera, au-dessus du récipient, divers trous, les plus petits étant
les meilleurs, de telle sorte que latex coule bien dans les récipients.
On doit éviter les saignées longitudinales ou autres blessures qui pourraient endom-
mager l'arbre sans résultat.
Le latex fermente rapidement et développe, grâce aux substances albuminoïdes,
une odeur de sulfhydrate d'ammoniaque, laissant intact le caoutchouc qui cependant
perd petit à petit sa couleur par le développement de la fermentation.
Epoque la mieux appropriée à la récolte du latex. — Il est indispensable d'étu-
dier à divers points de vue 1 époque de la récolte du latex ; il y aura lieu d'examiner :
1° les moyens d'obtenir la plus forte quantité de latex, 2° l'époque à laquelle on
occasionnera le moins de dommages à la plante en vue de récoltes ulterieures.
Dans toutes les plantes, la circulation de la sève se fait plus ou moins activement,
d'après leur situation et d'après le climat de la région.
Dans les climats froids, la sève est en repos pendant la période hivernale ; dans
les climats chauds et humides, elle circule toujours et cette circulation augmente avec
l'élévation de la température ; dans les climats chauds et secs, cette circulation est
arrêtée par manque d'eau pouvant servir de véhicule aux principes nutritifs.
Dans notre Etat, nous trouvons deux zones principales pour la culture du
Maniçoba : l'une chaude et sèche, l'autre chaude et humide.
Dans la première, la circulation de la sève se fait activement d'octobre à avril;
dans la seconde, malgré les pluies de juin, la circulation de la sève se fait surtout de
septembre à janvier, epoque des orages multiples.
Pendant cette période, le Maniçoba présente la plus grande circulation de sève qui
amène aux feuilles les éléments puisés dans le sol et là, en présence de l'oxvgène de
l'air, les transforme en sève élaborée qui va se distribuer dans les organes de la plante,
renouveler les tissus et combattre les plaies naturelles et celles faites par les insectes. Au
* bout de un à deux mois, la plante est ainsi gorgée de sucs nutritifs et de latex.
Il découle de ce que nous venons de dire que le meilleur moment pour effectuer
la récolte du latex dans la zone chaude et sèche est d'octobre à avril, quand la plante
est en activité d'assimilation et riche en principes élaborés, époque pendant laquelle la
plante peut se rétablir et prendre au sol l'eau tenant en dissolution les éléments néces-
saires à son développement et remplacer le latex qui lui a été enlevé. A cette période
succède celle de mai à octobre, dans laquelle, par suite du manque d'eau nécessaire à
la végétation, la plante ne peut expulser avec facilité le liquide épais contenu dans ses
vaisseaux laticifères.
Dans la zone chaude et humide (zone littorale) où la végétation est toujours active,
l'époque la plus appropriée à la récolte du latex est en été, de septembre à janvier,
quand la sève est mûre et que les pluies d'orage peuvent servir de véhicule nécessaire
aux principes nutritifs et aux matières d'excrétion.
Extraction du latex. — Les seules parties du Maniçoba dont on puisse extraire
du latex sont les racines et les tiges ; ces dernières contiennent beaucoup de latex dont
l'extraction présente de grands inconvénients pour la vie de la plante.
Ces inconvénients sont les entailles ou les blessures faites dans l'écorce, inter-
rompant la circulation de la sève descendante ; l'exposition au soleil aggrave ces plaies
par la dessication brusque et par la coagulation rapide du latex ; enfin, il est difficile
d'adapter à l'arbre des récipients collecteurs.
Dans le Maniçoba, la racine primaire ou pivot est la partie qui donne la plus grande
quantité de latex ; c'est là qu'il s'écoule le plus facilement et que l'on peut employer
les meilleures méthodes d'extraction permettant une production quasi continue.
Divers procédés employés pour l'extraction du latex. — Premier procédé : on
creuse le sol à la base de la plante et d'un côté, laissant ainsi à nu le collet et le som-
met de la racine primaire ; au moyen d'un instrument en os ou en corne affilé, on pra-
tique, sous le collet, dans l'écorce de la racine principale ou dans une des racines
secondaires, un petit orifice, sans toucher au bois, on enlève l'écorce ou on arrondit l'ori-
fice en ayant soin de ne pas endommager les bords qui seront conservés très propres.
Par cet orifice, le latex s'écoule abondamment, se dépose dans le trou pratiqué
dans le sol et se coagule, mais il s'imprègne de terre et perd ainsi plus ou moins de
valeur, d'après la quantité de terre qu'il renferme.
Second procédé: comme dans le premier cas, creuser un trou dans le sol, d'un côté
de la plante, nettoyer une racine sans la blesser, puis placer au fond du trou un réci-
pient en argile plastique ou en autre terre et fixer ce récipient à la racine primaire. Ces
opérations terminées, on pratiquera une saignée, c'est-à-dire un petit orifice dans la
racine primaire et le latex coulera, s'accumulant dans le récipient et s'y coagulant sans
être melangé de matières étrangères.
Troisième procédé, procédé pour l'extraction du latex du tronc : malgré les indica-
tions contraires à l'extraction du latex de l'écorce, nous décrivons le procédé que nous
jugeons le plus approprié, convenant le mieux dans la pratique et conseillé comme le
plus avantageux.
On pratique de petits orifices en divers points de la tige par lesquels pourra se
faire la coulée du latex et sous lesquels devront s'adapter les tigelinhas. Celles-ci
seront suspendues au moyen d'une corde ou au moyen de fibres végétales (il serait meil-
leur d'employer des fils de zinc), de façon qu'elles soient bien adhérentes au tronc ; on
pratiquera une petite incision dans l'écorce de manière que le bord des tigelinhas soit
recouvert au-dessus par l'écorce.
En outre, on pratiquera, au-dessus du récipient, divers trous, les plus petits étant
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