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- SOMMAIRE DU N° 1, DU 1er TRIMESTRE 1904
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- XIX. - Météorologie.
- SOMMAIRE DU N° 2, DU 2e TRIMESTRE 1904
PAGES- .......... Page(s) .......... 97
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1904
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- XV. - Météorologie
— 119 -
« supporter, du jour de leur achat au jour de leur livraison au boucher. Pareil
« fait était constaté fréquemment autrefois en Europe, quand les bœufs destinés
« à la boucherie devaient faire à pied un long trajet avant d'arriver dans les
« grands centres de consommation et l'on avait nettement reconnu la nécessité
« de leur accorder une période suffisante de repos avant de les abattre. Cela
« prouve une fois de plus que celui qui voudra faire de l'exportation des bœufs
c de boucherie une affaire productive et susceptible de durer, devra apporter
« une attention suffisante à une foule de détails trop négligés jusqu'à ce jour. Il
Nous avons tout lieu d'espérer que les exportateurs de l'île s'inspireront
désormais, en toute circonstance, des conseils qui leur sont donnés ici, l'arrivée
dans un port d'un convoi d'animaux suspects pouvant amener une inspection
sévère de la part des vétérinaires du gouvernement local et provoquer, par
suite, l'interdiction absolue de l'importation. Cette mesure, prise récemment par
le gouvernement de Mozambique à l'égard de certains pays, serait évidemment
de nature — que nos compatriotes ne l'oublient pas — le jour où elle s'appli-
querait à l'île entière, à compromettre l'avenir commercial de la Colonie.
Nous ajouterons, au long exposé qui précède, quelques considérations sur
la tuberculose bovine qui nous ont paru présenter un certain intérêt d'actualité.
La loi française établie en la matière et édictée à une époque où la tuber-
culose préoccupait tous les esprits, se résume à ceci : « Les animaux de l'espèce
« bovine venant de l'étranger, présentés à l'importation en France, sont soumis
« à l'épreuve de la tuberculine et, à cet effet, sont placés en observation à la
« frontière, aux frais des importateurs, pendant 48 heures au moins.
« Les animaux de boucherie (décret du 14 mars 1896 sont dispensés de
« l'épreuve. »
La mise en application d'une telle loi — on s'en rend aisément compte — a
le double avantage de concilier les intérêts légitimes de l'exportateur avec le
souci que doit avoir le législateur de sauvegarder le cheptel national, ainsi que
la santé publique.
Il est absolument démontré que toute tuberculose localisée, ou même géné-
ralisée, mais sans excrétions virulentes, n'implique aucun danger de conta-
gion. Le professeur Nocard, qui n'a cessé de préconiser la lutte contre la
tuberculose bovine en France, parle ainsi des mesures prophylactiques à adop-
ter : « Les animaux dénoncés par la tuberculine sont soumis à un examen cli-
« nique minutieux et divisés en deux lots :
« 1° Ceux qui présentent un symptôme quelconque pouvant être rattaché à
« la tuberculose : toux fréquente, jetage, expectorations, engorgements ou
« indurations des ganglions ou des mamelles, etc., seront préparés pour la
« boucherie de façon à s'en débarrasser au meilleur compte le plus tôt possi-
« ble.
« 20 Ceux qui ne présentent aucun symptôme extérieur peuvent être con-
« servés ; ces animaux n'ont, pour la plupart, que des lésions peu accusées
« parfois insignifiantes; ils pourront continuer à être utilisés sans grand danger
« pour la production du travail ou du lait. »
L'exemple suivant, cité par ce savant, atteste que la présence de bêtes
atteintes à un faible degré de tuberculose ne fait courir aucun péril à un trou-
peau. En 1897, on décida de soumettre à l'épreuve de la tuberculine les vaches
de l'étable royale de Windsor. Celles destinées à la production du lait avaient
été choisies avec un soin extrême; entretenues dans des conditions luxueuses,
elles paraissaient toutes en excellent état de santé. La tuberculine révéla que
trente-six sur quarante étaient tuberculeuses ; elles furent abattues et on leur
découvrit des lésions localisées surtout dans les ganglions bronchiques et mé-
diastinaux.
Il reste maintenant à envisager les inconvénients que présenterait, pour les
habitants d'un pays, la consommation de viande provenant d'animaux en excel-
lent état d'embonpoint, d'aspect vigoureux, mais atteints de tuberculose se
traduisant par quelques rares lésions de peu d'importance. L'opinion de Koch,
le célèbre savant allemand, est, à cet égard, particulièrement utile à retenir. Se
basant sur un grand nombre d'expériences, faites en collaboration avec le
professeur Schultz, de l'école vétérinaire de Berlin, il n'a pas hésité, en 1901, à
affirmer que la tuberculose bovine diffère de la tuberculose humaine et que la
transmission à l'homme par le lait ou la viande est si rare, si problématique,
qu'il n'est pas nécessaire de prendre des mesures contre elle.
Cette affirmation de Koch a, il est vrai, soulevé et soulève encore d'ardentes
polémiques. Il est, en tous cas, intéressant de la rapprocher de l'avis du profes-
seur Nocard qui, bien qu'étant l'adversaire de Koch sur ce point particulier,
« supporter, du jour de leur achat au jour de leur livraison au boucher. Pareil
« fait était constaté fréquemment autrefois en Europe, quand les bœufs destinés
« à la boucherie devaient faire à pied un long trajet avant d'arriver dans les
« grands centres de consommation et l'on avait nettement reconnu la nécessité
« de leur accorder une période suffisante de repos avant de les abattre. Cela
« prouve une fois de plus que celui qui voudra faire de l'exportation des bœufs
c de boucherie une affaire productive et susceptible de durer, devra apporter
« une attention suffisante à une foule de détails trop négligés jusqu'à ce jour. Il
Nous avons tout lieu d'espérer que les exportateurs de l'île s'inspireront
désormais, en toute circonstance, des conseils qui leur sont donnés ici, l'arrivée
dans un port d'un convoi d'animaux suspects pouvant amener une inspection
sévère de la part des vétérinaires du gouvernement local et provoquer, par
suite, l'interdiction absolue de l'importation. Cette mesure, prise récemment par
le gouvernement de Mozambique à l'égard de certains pays, serait évidemment
de nature — que nos compatriotes ne l'oublient pas — le jour où elle s'appli-
querait à l'île entière, à compromettre l'avenir commercial de la Colonie.
Nous ajouterons, au long exposé qui précède, quelques considérations sur
la tuberculose bovine qui nous ont paru présenter un certain intérêt d'actualité.
La loi française établie en la matière et édictée à une époque où la tuber-
culose préoccupait tous les esprits, se résume à ceci : « Les animaux de l'espèce
« bovine venant de l'étranger, présentés à l'importation en France, sont soumis
« à l'épreuve de la tuberculine et, à cet effet, sont placés en observation à la
« frontière, aux frais des importateurs, pendant 48 heures au moins.
« Les animaux de boucherie (décret du 14 mars 1896 sont dispensés de
« l'épreuve. »
La mise en application d'une telle loi — on s'en rend aisément compte — a
le double avantage de concilier les intérêts légitimes de l'exportateur avec le
souci que doit avoir le législateur de sauvegarder le cheptel national, ainsi que
la santé publique.
Il est absolument démontré que toute tuberculose localisée, ou même géné-
ralisée, mais sans excrétions virulentes, n'implique aucun danger de conta-
gion. Le professeur Nocard, qui n'a cessé de préconiser la lutte contre la
tuberculose bovine en France, parle ainsi des mesures prophylactiques à adop-
ter : « Les animaux dénoncés par la tuberculine sont soumis à un examen cli-
« nique minutieux et divisés en deux lots :
« 1° Ceux qui présentent un symptôme quelconque pouvant être rattaché à
« la tuberculose : toux fréquente, jetage, expectorations, engorgements ou
« indurations des ganglions ou des mamelles, etc., seront préparés pour la
« boucherie de façon à s'en débarrasser au meilleur compte le plus tôt possi-
« ble.
« 20 Ceux qui ne présentent aucun symptôme extérieur peuvent être con-
« servés ; ces animaux n'ont, pour la plupart, que des lésions peu accusées
« parfois insignifiantes; ils pourront continuer à être utilisés sans grand danger
« pour la production du travail ou du lait. »
L'exemple suivant, cité par ce savant, atteste que la présence de bêtes
atteintes à un faible degré de tuberculose ne fait courir aucun péril à un trou-
peau. En 1897, on décida de soumettre à l'épreuve de la tuberculine les vaches
de l'étable royale de Windsor. Celles destinées à la production du lait avaient
été choisies avec un soin extrême; entretenues dans des conditions luxueuses,
elles paraissaient toutes en excellent état de santé. La tuberculine révéla que
trente-six sur quarante étaient tuberculeuses ; elles furent abattues et on leur
découvrit des lésions localisées surtout dans les ganglions bronchiques et mé-
diastinaux.
Il reste maintenant à envisager les inconvénients que présenterait, pour les
habitants d'un pays, la consommation de viande provenant d'animaux en excel-
lent état d'embonpoint, d'aspect vigoureux, mais atteints de tuberculose se
traduisant par quelques rares lésions de peu d'importance. L'opinion de Koch,
le célèbre savant allemand, est, à cet égard, particulièrement utile à retenir. Se
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affirmer que la tuberculose bovine diffère de la tuberculose humaine et que la
transmission à l'homme par le lait ou la viande est si rare, si problématique,
qu'il n'est pas nécessaire de prendre des mesures contre elle.
Cette affirmation de Koch a, il est vrai, soulevé et soulève encore d'ardentes
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