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- SOMMAIRE DU N° 1, DU 1er TRIMESTRE 1904
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- .......... Page(s) .......... 31
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- XIX. - Météorologie.
- SOMMAIRE DU N° 2, DU 2e TRIMESTRE 1904
PAGES- .......... Page(s) .......... 97
- .......... Page(s) .......... 117
- .......... Page(s) .......... 123
- .......... Page(s) .......... 131
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1904
PAGES- .......... Page(s) .......... 229
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1904
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- XV. - Météorologie
- 7 -
des cristaux de tourmaline atteignant jusqu'à 2 centimètres d'épaisseur et 8 de
longueur.
D'une façon générale dans l'ensemble, il n'y a pas de mica, mais cependant
il y a quelques points où on en trouve et alors sa quantité peut faire rapprocher
ces quartzites micacés des micaschistes.
Les schistes amphiboliques se rencontrent pour la première fois au pied
Sud-Ouest du Tsinjomay, dans la vallée du Kirano (affluent du Mahajilo) et, sur
une grande distance, ils sont redressés suivant un angle d'une quarantaine de
degres, montrant les tranches de leurs couches à la surface du sol. Dans le lit
de la rivière Mahajilo, cette roche, qui a perdu sa partie superficielle décompo-
sée, présente, avec plus de netteté, ses tranches vives. Dans certaines parties de
cette roche on trouve des morceaux de schistes amphiboliques de même nature
présentant jusqu'à 40 centimètres de dimension, désorientés dans diverses
directions et incorporés dans la roche même. Il est difficile d'expliquer cette
formation, mais il doit toutefois être évident que les morceaux englobés sont
de formation antérieure à celle de la roche englobante.
On voit, par endroits, certains de ces schistes amphiboliques qui présentent
tous les passages au gneiss.
Parfois, au milieu de ces schistes amphiboliques, on voit apparaître des
bosses de roches dioritiques (1) comparables à celles d'Ambohimizana dont nous
avons parlé plus haut: ce sont, supposons-nous, des noyaux — ou parties inté-
rieures de la masse — non métamorphisés. Mais il ne nous est pas permis
d'affirmer d'avantage cette hypothèse.
A l'extrémité Ouest, vers Miandrivazo, ces mêmes schistes se présentent
sous une forme très feuilletée qui montre beaucoup d'analogie d'aspect, à pre-
mière vue, avec les phyllades et qui a peut-être pu les faire prendre comme tels
par certains voyageurs qui ont signalé des phyllades dans cette région.
Quoique généralement séparés, les quartzites et les schistes amphiboliques
se trouvent aussi parfois intercalés les uns dans les autres.
Si l'on considère la masse globale des quartzites et des schistes amphiboli-
ques, son plongement est d'environ 40 à 50° vers l'Ouest-Sud-Ouest. Son épais-
seur totale paraît très considérable ; toutes ces couches semblent se superposer
les unes aux autres comme les livres d'un rayon de bibliothèque incomplet se
couchent en s'inclimant les uns sur les autres.
Il est probable qu'il y a soit une série de failles parallèles à la direction de
la foliation, soit, plus probablement, des glissements très étendus (2). Mais sans
une étude très détaillée, il est impossible de se déclarer formellement sur ce point.
Au milieu des schistes cristallins dont nous nous occupons, on rencontre
quelques calcaires cipolins. Sur le flanc Sud-Ouest du Tsinjomay il y a quelques
masses d'un calcaire blanc à grain très fin ressemblant au marbre de Carrare, on
y trouve quelques pyrites incorporées. Non loin de Miandrivazo (au N.-N.-E.) se
trouvent des calcaires blancs ou grisâtres ou bleuâtres d'un grain moyennement
gros, qui paraissent très purs. Il y a quelques montagnes qui sont constituées a
peu près par moitié de ces cipolins et des schistes cristallins au milieu desquels
ceux-ci sont intercalés. De loin, ces cipolins se manifestent par une apparence
caractéristique de formes usées et de couleur blanche ; leur contact est rugueux.
Ils s'étendent sur plusieurs kilomètres au Nord-Nord-Est de Miandrivazo.
Une note très caractéristique de la région avoisinant Miandrivazo au Nord-
Nord-Est, sur plusieurs kilomètres, est la grande quantité de veines de pegmatite
qui constituent comme un réseau à mailles relativement serrées.
Il y a, à environ 12 à 15 kilomètres au Nord-Nord-Est de Miandrivazo, per-
çant les schistes cristallins dont nous avons parlé, une montagne relativement
grande que contourne le Mahajilo (son nom n'a pu être connu) et qui est assuré-
ment une bosse de granité. Elle présente un certain nombre d'apophyses de
pegmatite contenant de nombreuses tourmalines, mais, malgré sa grandeur, cette
bosse ne saurait suffire à expliquer, à titre d'apophyses détachées d'elle, les nom-
breuses veines de pegmatite qui se retrouvent jusque tout près de Miandrivazo :
peut-être existe-t-il d'autres bosses granitiques que nous n'avons pas vues ou
peut-être une unique et importante venue granitique souterraine.
Les dernières roches rencontrées près de Miandrivazo, avant de trouver les
roches sédimentaires, sont : des quartzites grisâtres, en dalles, des schistes am-
phiboliques bien feuilletés et ressemblant à des phyllades, quelques îlots de cal-
(1) Nous les désignons sous le non de diorite augitique à enstatite et hornblende.
(2) Shearing, en anglais.
des cristaux de tourmaline atteignant jusqu'à 2 centimètres d'épaisseur et 8 de
longueur.
D'une façon générale dans l'ensemble, il n'y a pas de mica, mais cependant
il y a quelques points où on en trouve et alors sa quantité peut faire rapprocher
ces quartzites micacés des micaschistes.
Les schistes amphiboliques se rencontrent pour la première fois au pied
Sud-Ouest du Tsinjomay, dans la vallée du Kirano (affluent du Mahajilo) et, sur
une grande distance, ils sont redressés suivant un angle d'une quarantaine de
degres, montrant les tranches de leurs couches à la surface du sol. Dans le lit
de la rivière Mahajilo, cette roche, qui a perdu sa partie superficielle décompo-
sée, présente, avec plus de netteté, ses tranches vives. Dans certaines parties de
cette roche on trouve des morceaux de schistes amphiboliques de même nature
présentant jusqu'à 40 centimètres de dimension, désorientés dans diverses
directions et incorporés dans la roche même. Il est difficile d'expliquer cette
formation, mais il doit toutefois être évident que les morceaux englobés sont
de formation antérieure à celle de la roche englobante.
On voit, par endroits, certains de ces schistes amphiboliques qui présentent
tous les passages au gneiss.
Parfois, au milieu de ces schistes amphiboliques, on voit apparaître des
bosses de roches dioritiques (1) comparables à celles d'Ambohimizana dont nous
avons parlé plus haut: ce sont, supposons-nous, des noyaux — ou parties inté-
rieures de la masse — non métamorphisés. Mais il ne nous est pas permis
d'affirmer d'avantage cette hypothèse.
A l'extrémité Ouest, vers Miandrivazo, ces mêmes schistes se présentent
sous une forme très feuilletée qui montre beaucoup d'analogie d'aspect, à pre-
mière vue, avec les phyllades et qui a peut-être pu les faire prendre comme tels
par certains voyageurs qui ont signalé des phyllades dans cette région.
Quoique généralement séparés, les quartzites et les schistes amphiboliques
se trouvent aussi parfois intercalés les uns dans les autres.
Si l'on considère la masse globale des quartzites et des schistes amphiboli-
ques, son plongement est d'environ 40 à 50° vers l'Ouest-Sud-Ouest. Son épais-
seur totale paraît très considérable ; toutes ces couches semblent se superposer
les unes aux autres comme les livres d'un rayon de bibliothèque incomplet se
couchent en s'inclimant les uns sur les autres.
Il est probable qu'il y a soit une série de failles parallèles à la direction de
la foliation, soit, plus probablement, des glissements très étendus (2). Mais sans
une étude très détaillée, il est impossible de se déclarer formellement sur ce point.
Au milieu des schistes cristallins dont nous nous occupons, on rencontre
quelques calcaires cipolins. Sur le flanc Sud-Ouest du Tsinjomay il y a quelques
masses d'un calcaire blanc à grain très fin ressemblant au marbre de Carrare, on
y trouve quelques pyrites incorporées. Non loin de Miandrivazo (au N.-N.-E.) se
trouvent des calcaires blancs ou grisâtres ou bleuâtres d'un grain moyennement
gros, qui paraissent très purs. Il y a quelques montagnes qui sont constituées a
peu près par moitié de ces cipolins et des schistes cristallins au milieu desquels
ceux-ci sont intercalés. De loin, ces cipolins se manifestent par une apparence
caractéristique de formes usées et de couleur blanche ; leur contact est rugueux.
Ils s'étendent sur plusieurs kilomètres au Nord-Nord-Est de Miandrivazo.
Une note très caractéristique de la région avoisinant Miandrivazo au Nord-
Nord-Est, sur plusieurs kilomètres, est la grande quantité de veines de pegmatite
qui constituent comme un réseau à mailles relativement serrées.
Il y a, à environ 12 à 15 kilomètres au Nord-Nord-Est de Miandrivazo, per-
çant les schistes cristallins dont nous avons parlé, une montagne relativement
grande que contourne le Mahajilo (son nom n'a pu être connu) et qui est assuré-
ment une bosse de granité. Elle présente un certain nombre d'apophyses de
pegmatite contenant de nombreuses tourmalines, mais, malgré sa grandeur, cette
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(1) Nous les désignons sous le non de diorite augitique à enstatite et hornblende.
(2) Shearing, en anglais.
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