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- SOMMAIRE DU N° 1, DU 1er TRIMESTRE 1904
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- XIX. - Météorologie.
- SOMMAIRE DU N° 2, DU 2e TRIMESTRE 1904
PAGES- .......... Page(s) .......... 97
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1904
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1904
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- XV. - Météorologie
— 5 —
A notre avis, les ossements ainsi rencontrés et qui sont relativement con-
densés dans un petit espace, sont les restes d'animaux qui se sont rendus en ce
point pendant un long espace de temps et qui y sont morts, soit de mort natu-
relle, soit de suite de maladies ou de luttes : le cas de semblable concentration
est fréquent aux points où sourdent des eaux minérales. ,
Il nous paraît beaucoup plus vraisemblable d'admettre une telle explication
que celle qui a été exprimée et qui consiste à supposer que tous les animaux dont
on trouve les restes ont été surpris, en ce point, par une soudaine éruption
volcanique.
Cette dernière hypothèse ne nous paraîtrait pas suffisamment expliquer et
le grand nombre et la diversité et la superposition des restes.
Non loin en aval d'Ampasambazimba, sur le Mazy, se trouve le gisement de
calcaire bien connu et autrefois exploité de Mahatsinjo.
La rivière coupe à travers la masse de calcaire qui est constituée par une
variété fibreuse et soyeuse d'albâtre calcaire d'un très joli aspect : zoné blanc,
jaunâtre et verdâtre. Cette masse présente une épaisseur verticale d'à peu près
10 à 12 mètres. Sur la rive droite de la rivière, à travers ce calcaire, viennent au
jour trois sources d'eau gazeuse froide qui, en s'épanchant, continuent les dépôts
et dans lesquelles il faut voir la manifestation actuelle des mêmes agents qui ont
produit tous les dépôts antérieurs.
III
Région des schistes cristallins
Les schistes cristallins de l'intérieur de Madagascar ont été déjà maintes
fois décrits ; aussi n'y a-t-il plus beaucoup à dire sur leur compte, principale-
ment sur le compte des gneiss.
En ce qui concerne ces derniers, qui constituent de beaucoup la roche la plus
répandue dans la partie orientale et centrale de l'île, il suffira de dire que ces
gneiss contiennent en outre du quartz et du feldspath, de la hornblende et sim-
plement du mica noir. Leur dénomination doit donc être : gneiss à biotite et à
hornblende.
Il convient toutefois de remarquer que cette roche couvrant une étendue
très considérable, sa composition peut, naturellement, varier plus ou moins. Il y
a par exemple certains points où la roche contient beaucoup de grenats : tel est,
en particulier, Imerintsiatosika, pour ne parler que de la région Ouest deTana-
narive. Le mica blanc est vraiment très rare, même presque toujours absent,
dans les roches de Madagascar. En d'autres points il y a beaucoup de magnétite
et celle-ci peut, parfois, former des blocs de dimension considérable : c'est ainsi
qu'entre Arivonimamo et Miarinarivo, sur le bord droit de la route, en face du
kilomètre 19, on peut voir plusieurs gros blocs de magnétite massive granulaire dont
l'un présente 2 mètres environ de longueur et 1 m. 50 environ de largeur et de
hauteur. Ce bloc n'a pas seulement deux pôles, il en possède un grand nombre
qui paraissent à la surface se succéder alternativement à des intervalles irrégu-
liers, de sorte que si l'on promène autour de ce bloc une aiguille aimantée,
celle-ci fait plusieurs révolutions sur elle-même avec parfois des temps d'arrêt,
mais toujours la révolution a lieu dans le même sens.
Au point de vue de la direction de la foliation du gneiss, les observations
« et d'œpyornis, se trouvent plusieurs magnifiques crânes de lémuriens disparus, ainsi que d'autres
« pièces importantes : fragments de mâchoires, os de membres, etc., qui ont un haut intérêt scien-
« tifique. Une description de ces documents va paraître prochainement dans le Bulletin de l'Aca-
« démie, mais on peut dire brièvement ici que tous les groupes de lémuriens sub-fossiles déjà
« connus sont représentés dans la collection.
« Le groupe des Megaladapis est représenté par la partie antérieure d'un crâne de Megala-
« dapis Madagascariensis et par plusieurs fragments de mâchoires avec des séries de dents plus
« ou moins complètes.
« Les Palœopropithecus sont particulièrement nombreux, comprenant deux beaux crânes d'une
« nouvelle espèce, avec d'autres crânes moins complets, plusieurs mâchoires inférieures et un
• fémur.
« Le groupe des Arckœolemuv ou Nesopilhecus est aussi très bien représenté. Cet animal
« qui, par plusieurs caractères, forme un anneau entre les lémuriens propres et les singes, parait
« avoir été très commun à l'époque de la formation des gisements considérés.
« Parmi les lémurs proprement dits, on peut signaler deux crânes dont l'un a une ressemblance
» considérable avec Lemur Varius (espèce actuellement existante) mais dont la partie frontale du
« crâne est beaucoup plus étroite, caractère qui le relie, ainsi que la dentition, avec Lemur Iiisi
« gnis (Grandidier).
« En outre, un fragement de mâchoire inférieure a un intérêt tout particulier comme jetant du
« jour sur l'origine du Chiromys, cet animal étrange qui est peut-être le plus extraordinairemeut
« spécialisé de tous les lémuriens. » étrange qui est peut-être le plus extraordinaireiiieut
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A notre avis, les ossements ainsi rencontrés et qui sont relativement con-
densés dans un petit espace, sont les restes d'animaux qui se sont rendus en ce
point pendant un long espace de temps et qui y sont morts, soit de mort natu-
relle, soit de suite de maladies ou de luttes : le cas de semblable concentration
est fréquent aux points où sourdent des eaux minérales. ,
Il nous paraît beaucoup plus vraisemblable d'admettre une telle explication
que celle qui a été exprimée et qui consiste à supposer que tous les animaux dont
on trouve les restes ont été surpris, en ce point, par une soudaine éruption
volcanique.
Cette dernière hypothèse ne nous paraîtrait pas suffisamment expliquer et
le grand nombre et la diversité et la superposition des restes.
Non loin en aval d'Ampasambazimba, sur le Mazy, se trouve le gisement de
calcaire bien connu et autrefois exploité de Mahatsinjo.
La rivière coupe à travers la masse de calcaire qui est constituée par une
variété fibreuse et soyeuse d'albâtre calcaire d'un très joli aspect : zoné blanc,
jaunâtre et verdâtre. Cette masse présente une épaisseur verticale d'à peu près
10 à 12 mètres. Sur la rive droite de la rivière, à travers ce calcaire, viennent au
jour trois sources d'eau gazeuse froide qui, en s'épanchant, continuent les dépôts
et dans lesquelles il faut voir la manifestation actuelle des mêmes agents qui ont
produit tous les dépôts antérieurs.
III
Région des schistes cristallins
Les schistes cristallins de l'intérieur de Madagascar ont été déjà maintes
fois décrits ; aussi n'y a-t-il plus beaucoup à dire sur leur compte, principale-
ment sur le compte des gneiss.
En ce qui concerne ces derniers, qui constituent de beaucoup la roche la plus
répandue dans la partie orientale et centrale de l'île, il suffira de dire que ces
gneiss contiennent en outre du quartz et du feldspath, de la hornblende et sim-
plement du mica noir. Leur dénomination doit donc être : gneiss à biotite et à
hornblende.
Il convient toutefois de remarquer que cette roche couvrant une étendue
très considérable, sa composition peut, naturellement, varier plus ou moins. Il y
a par exemple certains points où la roche contient beaucoup de grenats : tel est,
en particulier, Imerintsiatosika, pour ne parler que de la région Ouest deTana-
narive. Le mica blanc est vraiment très rare, même presque toujours absent,
dans les roches de Madagascar. En d'autres points il y a beaucoup de magnétite
et celle-ci peut, parfois, former des blocs de dimension considérable : c'est ainsi
qu'entre Arivonimamo et Miarinarivo, sur le bord droit de la route, en face du
kilomètre 19, on peut voir plusieurs gros blocs de magnétite massive granulaire dont
l'un présente 2 mètres environ de longueur et 1 m. 50 environ de largeur et de
hauteur. Ce bloc n'a pas seulement deux pôles, il en possède un grand nombre
qui paraissent à la surface se succéder alternativement à des intervalles irrégu-
liers, de sorte que si l'on promène autour de ce bloc une aiguille aimantée,
celle-ci fait plusieurs révolutions sur elle-même avec parfois des temps d'arrêt,
mais toujours la révolution a lieu dans le même sens.
Au point de vue de la direction de la foliation du gneiss, les observations
« et d'œpyornis, se trouvent plusieurs magnifiques crânes de lémuriens disparus, ainsi que d'autres
« pièces importantes : fragments de mâchoires, os de membres, etc., qui ont un haut intérêt scien-
« tifique. Une description de ces documents va paraître prochainement dans le Bulletin de l'Aca-
« démie, mais on peut dire brièvement ici que tous les groupes de lémuriens sub-fossiles déjà
« connus sont représentés dans la collection.
« Le groupe des Megaladapis est représenté par la partie antérieure d'un crâne de Megala-
« dapis Madagascariensis et par plusieurs fragments de mâchoires avec des séries de dents plus
« ou moins complètes.
« Les Palœopropithecus sont particulièrement nombreux, comprenant deux beaux crânes d'une
« nouvelle espèce, avec d'autres crânes moins complets, plusieurs mâchoires inférieures et un
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« qui, par plusieurs caractères, forme un anneau entre les lémuriens propres et les singes, parait
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» considérable avec Lemur Varius (espèce actuellement existante) mais dont la partie frontale du
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