Titre : Bulletin économique : publié... par le Gouvernement général : colonisation, agriculture, commerce, industrie, élevage... / Colonie de Madagascar et dépendances
Auteur : Madagascar. Auteur du texte
Éditeur : Imprimerie officielle (Tananarive)
Date d'édition : 1904
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344252808
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 26415 Nombre total de vues : 26415
Description : 1904 1904
Description : 1904 (A4,N1)- (A4,N4). 1904 (A4,N1)- (A4,N4).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : BIPFPIG976 Collection numérique : BIPFPIG976
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Publications officielles... Collection numérique : Publications officielles étrangères ou intergouvernementales
Description : Collection numérique : Thème : Sciences sociales Collection numérique : Thème : Sciences sociales
Description : Collection numérique : Zone géographique : Océan... Collection numérique : Zone géographique : Océan indien
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique centrale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65304560
Source : CIRAD, 2013-107900
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/08/2013
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- SOMMAIRE DU N° 1, DU 1er TRIMESTRE 1904
PAGES- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 21
- .......... Page(s) .......... 24
- .......... Page(s) .......... 31
- .......... Page(s) .......... 35
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 41
- .......... Page(s) .......... 45
- .......... Page(s) .......... 49
- .......... Page(s) .......... 53
- .......... Page(s) .......... 57
- .......... Page(s) .......... 61
- .......... Page(s) .......... 65
- .......... Page(s) .......... 71
- .......... Page(s) .......... 87
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 95
- XIX. - Météorologie.
- SOMMAIRE DU N° 2, DU 2e TRIMESTRE 1904
PAGES- .......... Page(s) .......... 97
- .......... Page(s) .......... 117
- .......... Page(s) .......... 123
- .......... Page(s) .......... 131
- .......... Page(s) .......... 133
- .......... Page(s) .......... 139
- .......... Page(s) .......... 143
- .......... Page(s) .......... 145
- .......... Page(s) .......... 147
- .......... Page(s) .......... 151
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 177
- .......... Page(s) .......... 183
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 187
- .......... Page(s) .......... 189
- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1904
PAGES- .......... Page(s) .......... 229
- .......... Page(s) .......... 249
- .......... Page(s) .......... 251
- .......... Page(s) .......... 259
- .......... Page(s) .......... 269
- .......... Page(s) .......... 279
- .......... Page(s) .......... 289
- .......... Page(s) .......... 297
- .......... Page(s) .......... 299
- .......... Page(s) .......... 301
- .......... Page(s) .......... 305
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 333
- .......... Page(s) .......... 337
- .......... Page(s) .......... 339
- .......... Page(s) .......... 341
- .......... Page(s) .......... 343
- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1904
PAGES- .......... Page(s) .......... 381
- .......... Page(s) .......... 407
- .......... Page(s) .......... 411
- .......... Page(s) .......... 421
- .......... Page(s) .......... 429
- .......... Page(s) .......... 433
- .......... Page(s) .......... 435
- .......... Page(s) .......... 439
- .......... Page(s) .......... 441
- .......... Page(s) .......... 451
- .......... Page(s) .......... 477
- .......... Page(s) .......... 481
- .......... Page(s) .......... 483
- .......... Page(s) .......... 485
- XV. - Météorologie
LA SÉRICICULTURE A MADAGASCAR
GÉNÉRALITÉS
Il ne semble pas nécessaire d'insister ici sur l'importance du commerce
des cocons, des soies et des soieries dans le monde entier.
Cependant peut-être n'est-il pas inutile de rappeler que si la sériciculture
française a manifesté, au milieu du siècle dernier, une diminution de rende-
ment qu'elle paraît ne pas avoir rattrapé, malgré les remarquables travaux de
Pasteur, dont les étrangers ont si largement profité, elle a su, du moins, avec
une production annuelle de 400 à 500 millions de francs, se maintenir à la tête
de l'industrie des soieries et laisser bien loin en arrière, sous ce rapport, toutes
les autres nations européennes.
Le prodigieux développement de la production des soieries françaises fait, de
notre pays, un des principaux consommateurs de soie du monde entier et assure,
pour les éleveurs, un débouché dont les étrangers paraissent seuls avoir su tirer
parti.
La sériciculture française, après avoir produit 26.000 tonnes de cocons en
1853 et seulement 2.500.000 kilogrammes en 1876, fournit actuellement à la
consommation environ 10.000 tonnes de cocons dont on tire 800.000 kilos de
soie grège.
Cette production est inférieure à celle de nos filatures qui absorbent, en
outre, une quantité suffisante de cocons étrangers pour porter leur production
totale à 850.000 ou 860.000 kilogrammes de grège.
Mais ces importations de cocons sont encore bien minimes, si on les com-
pare à ce que la France importe sous forme de soies dévidées, de soies ouvrées,
de soies sauvages et de déchets pour alimenter l'industrie de la schappe. Au
total, on estime en ce moment que l'industrie des soieries françaises nécessite,
chaque année, environ 4.500.000 kilogrammes de matières premières, alors que
la production locale ne dépasse pas 800 tonnes.
Tout le reste doit être acheté à, l'étranger et vient principalement d'Italie
et du continent asiatiqne, contrée d'origine du mûrier et du remarquable bom-
byx qu'il nourrit, c'est-à-dire du pays récoltant le plus de soie et de cocons
dans le monde entier.
La France n'est pas la seule nation important de la soie. L'Europe ne pro-
duit guère plus de la moitié de ce qui lui est nécessaire et reste, par conséquent,
tributaire. de l'Asie, qui exporte en Amérique et en Europe environ le tiers de sa
production totale annuelle, c'est-à-dire 5.000 à 6.000 tonnes de matières soyeuses.
La production des soies européennes semble rester, depuis quelque temps,
à peu près stationnaire ; mais, laconsommation augmentant sans cesse, le débou-
ché offert aux autres pays séricicoles est en voie d'accroissement.
Ces quelques chiffres ne se rapportent pas seulement aux produits du Seri-
caria mori, ils comprennent aussi les soies sauvages et les déchets soyeux de
toutes sortes dont l'industrie de la schappe a su tirer un si merveilleux parti.
La sériciculture coloniale comporte donc deux branches bien distinctes, méri-
tant toutes deux d'être encouragées et développées ; l'une est la production des
soies sauvages, l'autre celle de la soie de Chine produite par le « Bombyx du
mûrier », le landikely des Malgaches.
Il est curieux de constater que, sauf l'Indo-Chine, où la sériciculture est
en honneur depuis près de 2.000 ans, aucune colonie française n'envoie à la
métropole une quantité appréciable de soie ou de cocons. En ce qui concerne
la ver du mûrier, ce fait ne doit pas trop étonner, car c'est une tâche beaucoup
plus difficile qu'on ne croit que d'introduire, dans un pays, une culture ou une
industrie entièrement nouvelles, pour lesquelles il faut lutter, d'abord contre les
GÉNÉRALITÉS
Il ne semble pas nécessaire d'insister ici sur l'importance du commerce
des cocons, des soies et des soieries dans le monde entier.
Cependant peut-être n'est-il pas inutile de rappeler que si la sériciculture
française a manifesté, au milieu du siècle dernier, une diminution de rende-
ment qu'elle paraît ne pas avoir rattrapé, malgré les remarquables travaux de
Pasteur, dont les étrangers ont si largement profité, elle a su, du moins, avec
une production annuelle de 400 à 500 millions de francs, se maintenir à la tête
de l'industrie des soieries et laisser bien loin en arrière, sous ce rapport, toutes
les autres nations européennes.
Le prodigieux développement de la production des soieries françaises fait, de
notre pays, un des principaux consommateurs de soie du monde entier et assure,
pour les éleveurs, un débouché dont les étrangers paraissent seuls avoir su tirer
parti.
La sériciculture française, après avoir produit 26.000 tonnes de cocons en
1853 et seulement 2.500.000 kilogrammes en 1876, fournit actuellement à la
consommation environ 10.000 tonnes de cocons dont on tire 800.000 kilos de
soie grège.
Cette production est inférieure à celle de nos filatures qui absorbent, en
outre, une quantité suffisante de cocons étrangers pour porter leur production
totale à 850.000 ou 860.000 kilogrammes de grège.
Mais ces importations de cocons sont encore bien minimes, si on les com-
pare à ce que la France importe sous forme de soies dévidées, de soies ouvrées,
de soies sauvages et de déchets pour alimenter l'industrie de la schappe. Au
total, on estime en ce moment que l'industrie des soieries françaises nécessite,
chaque année, environ 4.500.000 kilogrammes de matières premières, alors que
la production locale ne dépasse pas 800 tonnes.
Tout le reste doit être acheté à, l'étranger et vient principalement d'Italie
et du continent asiatiqne, contrée d'origine du mûrier et du remarquable bom-
byx qu'il nourrit, c'est-à-dire du pays récoltant le plus de soie et de cocons
dans le monde entier.
La France n'est pas la seule nation important de la soie. L'Europe ne pro-
duit guère plus de la moitié de ce qui lui est nécessaire et reste, par conséquent,
tributaire. de l'Asie, qui exporte en Amérique et en Europe environ le tiers de sa
production totale annuelle, c'est-à-dire 5.000 à 6.000 tonnes de matières soyeuses.
La production des soies européennes semble rester, depuis quelque temps,
à peu près stationnaire ; mais, laconsommation augmentant sans cesse, le débou-
ché offert aux autres pays séricicoles est en voie d'accroissement.
Ces quelques chiffres ne se rapportent pas seulement aux produits du Seri-
caria mori, ils comprennent aussi les soies sauvages et les déchets soyeux de
toutes sortes dont l'industrie de la schappe a su tirer un si merveilleux parti.
La sériciculture coloniale comporte donc deux branches bien distinctes, méri-
tant toutes deux d'être encouragées et développées ; l'une est la production des
soies sauvages, l'autre celle de la soie de Chine produite par le « Bombyx du
mûrier », le landikely des Malgaches.
Il est curieux de constater que, sauf l'Indo-Chine, où la sériciculture est
en honneur depuis près de 2.000 ans, aucune colonie française n'envoie à la
métropole une quantité appréciable de soie ou de cocons. En ce qui concerne
la ver du mûrier, ce fait ne doit pas trop étonner, car c'est une tâche beaucoup
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