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on croit que cette roche renferme des parties plus tendres, fracturées, peut-être
caverneuses, comblées par un calcaire accidentel saccharoïde accompagné de
sulfate de chaux et dans lesquelles les trépans s'engagent des qu'ils les rencon-
trent.
Les cuillers, pour des raisons sur lesquelles nous reviendrons bientôt, ont
presque constamment laissé échapper les débris poussiéreux accumulés au fond
du sondage. Dans ces conditions, les trépans n'avançaient plus qu'avec une ex-
trême lenteur, et, à défaut de moyens énergiques pour rectifier les fausses routes
et d'une cuiller à pompe pour désencombrer le fond du forage, la mission n'a pu
atteindre qu'au prix des plus grandes difficultés la profondeur de 119 mètres.
VEINES DE SUBSTITUTION
Nous allons passer en revue le mode de gisement et d'intrusion des 18 veines
de substitution à remplissage éruptif nous nous contenterons d'exposer la
situation et de donner tous les détails de nature à jeter la lumière sur le phé-
nomène qui s'est produit.
Nous émettrons ensuite notre avis en exprimant le désir de le voir contrôler.
C'est aux niveaux 149,35 et 148,50 que les deux premières veines ont été
rencentrées.
Les schistes et les grès argileux fins sont riches en carbone dans la partie
supérieure de ces deux veines.
Les échantillons sedimentaires ne montrent aucune trace de métamorphisme,
les assises d'où ils proviennent sont simplement durcies comme à l'ordinaire.
Le charbon qu'elles renferment, visible en particules brillantes et compactes, a
été protégé par la matière inerte et infusible qui l'enveloppe et reste gras.
La colonne d'eau du forage se charge de principes chlorurés ; l'azotate
d'argent provoque un précipité nuageux blanc devenant gris à la lumière.
Pendant l'attaque du terrain au voisinage immédiat des deux veines, les
trépans les tiges et les cuillers ramenés au jour sont recouverts d'une pellicule
bitumineuse grasse, collante, attirable a l'aimant (ce bitume devient pulvérulent
Quelques particules de coke recueillies dans les débris tamisés renferment
des imprégnations de pyrite, que l'on suppose plus récente que ce coke.
Aux niveaux 146,143,139, nous signalerons trois petites veines d'un schiste
très riche en carbone préservé par la pâte encaisante.
L'analyse de ce charbon a donne les meme résultats qu'aux niveaux 164 et
suivants : (un peu plus de carbone, moins de matières volatiles); sous une forte
épaisseur d'argile schisteuse très délayable après attaque au trépan et de schistes
durs micacés 23, 25, 27. la troisième veine est rencontrée et traversée.
Les schistes du toit et du mur sont simplement durcis, pas de métamor-
phisme. Le bitume est plus abondant.
Il convient de remarquer que jamais les veines n'ont donné lieu à des dé-
viations de la sonde.
L'assise 29 est riche en carbonate de chaux, mais ce caractère peut ne pas
être constant, comme semblent en témoigner certains échantillons.
Le groupe formé par les 4e, 5e, 6e, 7e, 8e et 9e veines est traversé sans difficulté
par la sonde. ,
Le forage gagne en profondeur sans déviation.
On retrouve encore de fines particules de coke dans les débris ramenés par
les cuilleis. pas sans intérêt de remarquer que ce sont les veines minces seule-
ment qui en ont donné, par suite, sans doute, d'un abaissement plus rapide de la
température.
Mais comme l'attaque des veines plus fortes a duré plus longtemps, le coke
a couru plus de risques d'être pulvérisé ; sa présence a donc pu nous échapper,
Les assises sédimentaires et même les nerfs schisteux 33 et 34 ont donné des
échantillons simplement durcis.
Les pendages vont en décroissant.
Il n'existe pas de redressement brusque et anormal du terrain.
La 10e veine s'isole au niveau 98,35, elle surmonte les grès plus fran-
chement bitumineux qui s'annoncent en puissance et marquent un change-
ment dans la nature intime des apports detritiques recueillis par le bassin
de l'
Cependant, la roche est constituée par des grains d'une finesse extrême,
on croit que cette roche renferme des parties plus tendres, fracturées, peut-être
caverneuses, comblées par un calcaire accidentel saccharoïde accompagné de
sulfate de chaux et dans lesquelles les trépans s'engagent des qu'ils les rencon-
trent.
Les cuillers, pour des raisons sur lesquelles nous reviendrons bientôt, ont
presque constamment laissé échapper les débris poussiéreux accumulés au fond
du sondage. Dans ces conditions, les trépans n'avançaient plus qu'avec une ex-
trême lenteur, et, à défaut de moyens énergiques pour rectifier les fausses routes
et d'une cuiller à pompe pour désencombrer le fond du forage, la mission n'a pu
atteindre qu'au prix des plus grandes difficultés la profondeur de 119 mètres.
VEINES DE SUBSTITUTION
Nous allons passer en revue le mode de gisement et d'intrusion des 18 veines
de substitution à remplissage éruptif nous nous contenterons d'exposer la
situation et de donner tous les détails de nature à jeter la lumière sur le phé-
nomène qui s'est produit.
Nous émettrons ensuite notre avis en exprimant le désir de le voir contrôler.
C'est aux niveaux 149,35 et 148,50 que les deux premières veines ont été
rencentrées.
Les schistes et les grès argileux fins sont riches en carbone dans la partie
supérieure de ces deux veines.
Les échantillons sedimentaires ne montrent aucune trace de métamorphisme,
les assises d'où ils proviennent sont simplement durcies comme à l'ordinaire.
Le charbon qu'elles renferment, visible en particules brillantes et compactes, a
été protégé par la matière inerte et infusible qui l'enveloppe et reste gras.
La colonne d'eau du forage se charge de principes chlorurés ; l'azotate
d'argent provoque un précipité nuageux blanc devenant gris à la lumière.
Pendant l'attaque du terrain au voisinage immédiat des deux veines, les
trépans les tiges et les cuillers ramenés au jour sont recouverts d'une pellicule
bitumineuse grasse, collante, attirable a l'aimant (ce bitume devient pulvérulent
Quelques particules de coke recueillies dans les débris tamisés renferment
des imprégnations de pyrite, que l'on suppose plus récente que ce coke.
Aux niveaux 146,143,139, nous signalerons trois petites veines d'un schiste
très riche en carbone préservé par la pâte encaisante.
L'analyse de ce charbon a donne les meme résultats qu'aux niveaux 164 et
suivants : (un peu plus de carbone, moins de matières volatiles); sous une forte
épaisseur d'argile schisteuse très délayable après attaque au trépan et de schistes
durs micacés 23, 25, 27. la troisième veine est rencontrée et traversée.
Les schistes du toit et du mur sont simplement durcis, pas de métamor-
phisme. Le bitume est plus abondant.
Il convient de remarquer que jamais les veines n'ont donné lieu à des dé-
viations de la sonde.
L'assise 29 est riche en carbonate de chaux, mais ce caractère peut ne pas
être constant, comme semblent en témoigner certains échantillons.
Le groupe formé par les 4e, 5e, 6e, 7e, 8e et 9e veines est traversé sans difficulté
par la sonde. ,
Le forage gagne en profondeur sans déviation.
On retrouve encore de fines particules de coke dans les débris ramenés par
les cuilleis. pas sans intérêt de remarquer que ce sont les veines minces seule-
ment qui en ont donné, par suite, sans doute, d'un abaissement plus rapide de la
température.
Mais comme l'attaque des veines plus fortes a duré plus longtemps, le coke
a couru plus de risques d'être pulvérisé ; sa présence a donc pu nous échapper,
Les assises sédimentaires et même les nerfs schisteux 33 et 34 ont donné des
échantillons simplement durcis.
Les pendages vont en décroissant.
Il n'existe pas de redressement brusque et anormal du terrain.
La 10e veine s'isole au niveau 98,35, elle surmonte les grès plus fran-
chement bitumineux qui s'annoncent en puissance et marquent un change-
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