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Il est intéressant de constater que les indigènes, qui réalisent dans ce nou-
veau genre de culture des bénéfices appréciables, y apportent de plus en plus
de soins et obtiennent ainsi des produits dont la qualité s'améliore sensible-
ment.
Les terres, autour de Tananarive, semblent, du reste, très favorables à la cul-
ture maraîchère, et, grâce à la douceur du climat, on a pendant une grande
partie de l'année des légumes que l'on ne peut obtenir en France que durant
quelques mois seulement de la saison.
Il y a lieu de se demander si, en raison du développement pris par cette
culture, on ne doit pas, dès maintenant, envisager la possibilité de créer à l'exté-
rieur des débouchés aux produits maraîchers, de plus en plus abondants, de la
région centrale.
A Tamatave, les légumes importés, en majeure partie de la Réunion, attei-
gnent un prix très élevé. Pour ne citer qu'un exemple, un chou est vendu
quelquefois 2 et 3 francs. La rapidité et la facilité des communications actuelles
permettraient peut-être à notre grand port de la côte Est de s'approvisionner en
légumes dans la région centrale. La question mérite à coup sûr d'être étudiée,
en attendant l'achèvement de la voie ferrée, qui assurera, du même coup,
l'écoulement sur la côte du trop-plein des produits de l'Imerina. A ce moment,
il n'est pas impossible, sans être taxé d'optimisme, que les pays voisins devien-
nent eux-mêmes tributaires de la Grande Ile, pour toute sorte de produits qui
leur font défaut et qu'ils reçoivent d'Europe, tels que légumes, volailles, œufs,
etc., etc.
REPRISE DES TRANSACTIONS SUR LE CAOUTCHOUC
Nous sommes heureux de pouvoir signaler une reprise assez importante,
pendant le 2e trimestre de l'année courante, sur les transactions en ce qui con-
cerne le caoutchouc. Le chiffre des exportations qui, pendant le 1er semestre
1902, ne dépassait pas 173.307 francs, a été, pendant la periode correspondante de
1903, de 591.241 francs, c'est-à-dire supérieur au chiffre atteint en 1902 pour
l'année entière.
Des renseignements qui nous sont parvenus de certaines régions de la côte
Est, notamment de la province de Farafangana et du cercle de Fort-Dauphin, il
résulte que cet heureux mouvement d'affaires s'est continué pendant les mois de
juillet et d'août.
Il faut espérer que cette situation s'étendra aux autres circonscriptions de
l'île et que les exportations de caoutchouc qui, en 1902, étaient descendues au
chiffre de 545.630 francs, après avoir atteint autrefois plus de 2 millions, repren-
dront peu à peu leur importance première et que ce produit redeviendra ainsi
une des principales sources de richesse de la Grande Ile.
L'ÉLEVAGE DES AUTRUCHES A TULEAR
Il résulte d'un rapport adressé par M. le chef de la province de Tulear que
l'essai d'élevage des autruches importées, l'année dernière, de l'Afrique du Sud
dans cette région, a donné, jusqu'à présent, des résultats qui permettent, d'ores
et déjà, de bien augurer du succès final.
A leur arrivée à Tulear, ces volatiles furent enfermés dans un parc mesu-
rant à peine un hectare et situé près de la résidence. Habitués aux larges espaces,
ils ne tardèrent pas à se ressentir de cette exiguité et on dut aussitôt songer à
leur aménager des parcs plus étendus.
Un crédit fut ouvert et trois grands parcs, mesurant 300 à 400 mètres de
Il est intéressant de constater que les indigènes, qui réalisent dans ce nou-
veau genre de culture des bénéfices appréciables, y apportent de plus en plus
de soins et obtiennent ainsi des produits dont la qualité s'améliore sensible-
ment.
Les terres, autour de Tananarive, semblent, du reste, très favorables à la cul-
ture maraîchère, et, grâce à la douceur du climat, on a pendant une grande
partie de l'année des légumes que l'on ne peut obtenir en France que durant
quelques mois seulement de la saison.
Il y a lieu de se demander si, en raison du développement pris par cette
culture, on ne doit pas, dès maintenant, envisager la possibilité de créer à l'exté-
rieur des débouchés aux produits maraîchers, de plus en plus abondants, de la
région centrale.
A Tamatave, les légumes importés, en majeure partie de la Réunion, attei-
gnent un prix très élevé. Pour ne citer qu'un exemple, un chou est vendu
quelquefois 2 et 3 francs. La rapidité et la facilité des communications actuelles
permettraient peut-être à notre grand port de la côte Est de s'approvisionner en
légumes dans la région centrale. La question mérite à coup sûr d'être étudiée,
en attendant l'achèvement de la voie ferrée, qui assurera, du même coup,
l'écoulement sur la côte du trop-plein des produits de l'Imerina. A ce moment,
il n'est pas impossible, sans être taxé d'optimisme, que les pays voisins devien-
nent eux-mêmes tributaires de la Grande Ile, pour toute sorte de produits qui
leur font défaut et qu'ils reçoivent d'Europe, tels que légumes, volailles, œufs,
etc., etc.
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Nous sommes heureux de pouvoir signaler une reprise assez importante,
pendant le 2e trimestre de l'année courante, sur les transactions en ce qui con-
cerne le caoutchouc. Le chiffre des exportations qui, pendant le 1er semestre
1902, ne dépassait pas 173.307 francs, a été, pendant la periode correspondante de
1903, de 591.241 francs, c'est-à-dire supérieur au chiffre atteint en 1902 pour
l'année entière.
Des renseignements qui nous sont parvenus de certaines régions de la côte
Est, notamment de la province de Farafangana et du cercle de Fort-Dauphin, il
résulte que cet heureux mouvement d'affaires s'est continué pendant les mois de
juillet et d'août.
Il faut espérer que cette situation s'étendra aux autres circonscriptions de
l'île et que les exportations de caoutchouc qui, en 1902, étaient descendues au
chiffre de 545.630 francs, après avoir atteint autrefois plus de 2 millions, repren-
dront peu à peu leur importance première et que ce produit redeviendra ainsi
une des principales sources de richesse de la Grande Ile.
L'ÉLEVAGE DES AUTRUCHES A TULEAR
Il résulte d'un rapport adressé par M. le chef de la province de Tulear que
l'essai d'élevage des autruches importées, l'année dernière, de l'Afrique du Sud
dans cette région, a donné, jusqu'à présent, des résultats qui permettent, d'ores
et déjà, de bien augurer du succès final.
A leur arrivée à Tulear, ces volatiles furent enfermés dans un parc mesu-
rant à peine un hectare et situé près de la résidence. Habitués aux larges espaces,
ils ne tardèrent pas à se ressentir de cette exiguité et on dut aussitôt songer à
leur aménager des parcs plus étendus.
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