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Tel a été dans son ensemble et dans ses principaux détails le commerce
général extérieur de la Colonie pendant le 1er semestre 1903. La comparaison
des résultats obtenus avec ceux de la période correspondante de 1902 démontre
que les produits de la Colonie commencent à trouver de nombreux débouchés
sur les places du dehors. C'est la conclusion qui se dégage de cet exposé ; elle
nous permet de bien augurer de l'avenir.
LES PAILLES A CHAPEAUX
Dans un précédent numéro du Bulletin économique, on a signalé l'ex-
tension qu'était appelé à prendre le commerce des pailles à chapeaux. Les
espérances que l'on fondait sur cette nouvelle branche de l'industrie se réali-
sent chaque jour de plus en plus. Des maisons de commerce de la Colonie
étudient actuellement les moyens d'exporter, dans les meilleures conditions
possibles, les différentes variétés de pailles propres à la fabrication des chapeaux.
Un commerçant indigène de Tananarive ferait même, depuis quelque temps,
des expéditions en France assez importantes de chapeaux confectionnés dans
le pays.
Les envois, de plus en plus fréquents, dans la Métropole, par les personnes
résidant à Madagascar, de chapeaux malgaches, sont un indice de la faveur
dont ils jouissent en France. Celle-ci semble avoir son origine beaucoup moins
dans la forme assurément originale des chapeaux, que dans les qualités de
finesse et de souplesse de la paille qui sert à les fabriquer.
Il ne semble pas douteux que des chapeaux fabriqués avec les pailles du
pays, sur de bons modèles conformes à la mode suivie en Europe, trouveraient
ici, et certainement aussi à l'extérieur, un écoulement assuré et rémunérateur.
Récemment, à la suite d'un avis inséré au Vaovao, un indigène de Mana-
nara (province de Maroantsetra) a fait un envoi à M. Millet, chapelier, 93
et 95, rue des Petits-Champs, à Paris, des divers échantillons de paille suivants :
1° Paille d'harefo fine et non préparée ;
2° Paille de lakatra ou Mananara triée ;
3° Paille de laka ;
4° Paille de vakoana ;
5° Paille de l'écorce de babaony.
En même temps qu'il effectuait cet envoi, l'indigène dont il est question
proposait à M. Millet d'établir, dans les principaux centres, des indigènes qui
récolteraient et prépareraient ces divers textiles et lui en feraient des expédi-
tions régulières.
Cette proposition, qui témoigne d'une initiative particulièrement digne
d'être encouragée, sera portée à la connaissance des grands chapeliers de Paris
par les soins du Département.
LE COMMERCE DES LÉGUMES
* •
La culture maraîchère a pris, en ces dernières années, une extension
considérable dans toute la région centrale de Madagascar, mais principalement
autour de Tananarive, où l'on trouve aujourd'hui, et dans des conditions excep-
tionnelles de bon marché, des légumes de toutes sortes : choux, pommes de
terre, carottes, navets, haricots, petits pois, épinards, tomates, salsifis, poireaux,
et des légumes recherchés tels que choux-fleurs, asperges, artichauts, etc.
C'est seulement depuis l'occupation française que la culture de la plupart
des légumes d'Europe a été entreprise en Imerina, où les produits trouvent
toujours un écoulement assuré et rémunérateur parmi la population euro-
péenne.
Tel a été dans son ensemble et dans ses principaux détails le commerce
général extérieur de la Colonie pendant le 1er semestre 1903. La comparaison
des résultats obtenus avec ceux de la période correspondante de 1902 démontre
que les produits de la Colonie commencent à trouver de nombreux débouchés
sur les places du dehors. C'est la conclusion qui se dégage de cet exposé ; elle
nous permet de bien augurer de l'avenir.
LES PAILLES A CHAPEAUX
Dans un précédent numéro du Bulletin économique, on a signalé l'ex-
tension qu'était appelé à prendre le commerce des pailles à chapeaux. Les
espérances que l'on fondait sur cette nouvelle branche de l'industrie se réali-
sent chaque jour de plus en plus. Des maisons de commerce de la Colonie
étudient actuellement les moyens d'exporter, dans les meilleures conditions
possibles, les différentes variétés de pailles propres à la fabrication des chapeaux.
Un commerçant indigène de Tananarive ferait même, depuis quelque temps,
des expéditions en France assez importantes de chapeaux confectionnés dans
le pays.
Les envois, de plus en plus fréquents, dans la Métropole, par les personnes
résidant à Madagascar, de chapeaux malgaches, sont un indice de la faveur
dont ils jouissent en France. Celle-ci semble avoir son origine beaucoup moins
dans la forme assurément originale des chapeaux, que dans les qualités de
finesse et de souplesse de la paille qui sert à les fabriquer.
Il ne semble pas douteux que des chapeaux fabriqués avec les pailles du
pays, sur de bons modèles conformes à la mode suivie en Europe, trouveraient
ici, et certainement aussi à l'extérieur, un écoulement assuré et rémunérateur.
Récemment, à la suite d'un avis inséré au Vaovao, un indigène de Mana-
nara (province de Maroantsetra) a fait un envoi à M. Millet, chapelier, 93
et 95, rue des Petits-Champs, à Paris, des divers échantillons de paille suivants :
1° Paille d'harefo fine et non préparée ;
2° Paille de lakatra ou Mananara triée ;
3° Paille de laka ;
4° Paille de vakoana ;
5° Paille de l'écorce de babaony.
En même temps qu'il effectuait cet envoi, l'indigène dont il est question
proposait à M. Millet d'établir, dans les principaux centres, des indigènes qui
récolteraient et prépareraient ces divers textiles et lui en feraient des expédi-
tions régulières.
Cette proposition, qui témoigne d'une initiative particulièrement digne
d'être encouragée, sera portée à la connaissance des grands chapeliers de Paris
par les soins du Département.
LE COMMERCE DES LÉGUMES
* •
La culture maraîchère a pris, en ces dernières années, une extension
considérable dans toute la région centrale de Madagascar, mais principalement
autour de Tananarive, où l'on trouve aujourd'hui, et dans des conditions excep-
tionnelles de bon marché, des légumes de toutes sortes : choux, pommes de
terre, carottes, navets, haricots, petits pois, épinards, tomates, salsifis, poireaux,
et des légumes recherchés tels que choux-fleurs, asperges, artichauts, etc.
C'est seulement depuis l'occupation française que la culture de la plupart
des légumes d'Europe a été entreprise en Imerina, où les produits trouvent
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