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le diamètre, l'âge par conséquent, auquel il serait le plus avantageux d'exploi-
ter; la teneur de l'écorce en caoutchouc doit entrer en jeu, et ce qu'il convient,
en outre, d'examiner, c'est le rendement total de la liane, en tenant compte de
la proportion dans laquelle figurent les parties de diamètres différents. Le ren-
dement annuel moyen peut, cependant, laisser prévoir vers quelle époque il y
aura le plus d'avantages à fixer l'exploitation ; le tracé de la figure 27, sur lequel
il est permis de raisonner comme sur celui de la figure 24, en substituant les
âges aux diamètres, montre que le rendement annuel moyen en écorce croit
rapidement avec l'âge et que, toutes choses égales, il y aurait un grand intérêt
à retarder aussi loin que possible l'exploitation de la liane, le rendement en
écorce se trouvant varier à peu près en raison directe du carré de ces âges, moins
rapidement, toutefois, pour les parties de la tige ayant dépassé 20 millimètres
de diamètre.
Nous donnons, dans le tableau suivant, les éléments d'une liane Talandoha
de 40 millimètres de diamètre, de laquelle ont été tirés les graphiques précé-
dents. Les densités-ont été déterminées par le calcul ; il ne nous a pas été pos-
sible de les vérifier expérimentalement ; il est probable qu'elles sont trop fortes
de 1 en moyenne pour les parties de tiges inférieures à 25 millimètres ; la
mesure du diamètre ayant toujours été' prise sur les entre-nœuds, les volumes
sont, par suite, légèrement trop faibles.
Ce qui apparaît le plus nettement des chiffres du tableau comme des gra-
phiques est la faculté remarquable qu ont les lianes d'accroître l'épaisseur de
leur écorce d'une façon considérable et continue, au point d'amener le poids de
ces écorces à dépasser considérablement le poids du bois. Il n'est pas à notre
connaissance d'autres végétaux sur lesquels pareil fait ait été observé jusqu'ici.
Le chêne-liège, après démasclage, régénère son assise subéreuse en beaucoup
moins de temps qu'il n'en a mis à prpduire le liège mâle, mais cette croissance
rapide ne se maintient pas et, après 8 ou 10 années, elle tombe au quart de ce
qu'elle était au début. Chez les lianes, au contraire, l'épaisseur de l'écorce
croît d'une façon soutenue : à peine semble-t-elle devoir se ralentir à un âge
avancé. Ces capricieux végétaux font donc exception à la règle générale ; féli-
citons-nous de les voir employer la plus grande part de leur puissance végéta-
tive au développement de l'élément le plus précieux.
Et il en est ainsi des sept lianes qui font l'objet de cette étude; on ne trouve
de différence que dans l'intensité du développement ; encore les écarts maxima
d'espèce à espèce ne se manifestent-ils que dans le rapport de 4 à 5 (Fig. 29).
La plus favorisée est la liane Talandoha, dont un sujet nous a servi à étudier
les diverses variations de l'écorce en fonction du diamètre; puis, viennent la liane
Fingibary, qui la suit de très près, et les lianes Ravinengitra, Fingitrengitra et
Fingimena, qui peuvent être considérées comme ayant toutes trois même épais-
seur d écorce ; le Mandrianambo et le Fingimainty viennent en fin de liste.
On voit que le classement ne correspond à aucun de ceux précédemment
établis et qu'il n'y a aucune corrélation entre la qualité du caoutchouc et
l'épaisseur de l'écorce ; d'ailleurs, les lianes à latex non caoutchouquifère
ont l'écorce tout aussi épaisse que celle des lianes de la figure 28. On ne saurait
donc de cette épaisseur conclure à autre chose qu'à la présence de latex, sans
qu'il soit permis de rien présumer de sa richesse.
le diamètre, l'âge par conséquent, auquel il serait le plus avantageux d'exploi-
ter; la teneur de l'écorce en caoutchouc doit entrer en jeu, et ce qu'il convient,
en outre, d'examiner, c'est le rendement total de la liane, en tenant compte de
la proportion dans laquelle figurent les parties de diamètres différents. Le ren-
dement annuel moyen peut, cependant, laisser prévoir vers quelle époque il y
aura le plus d'avantages à fixer l'exploitation ; le tracé de la figure 27, sur lequel
il est permis de raisonner comme sur celui de la figure 24, en substituant les
âges aux diamètres, montre que le rendement annuel moyen en écorce croit
rapidement avec l'âge et que, toutes choses égales, il y aurait un grand intérêt
à retarder aussi loin que possible l'exploitation de la liane, le rendement en
écorce se trouvant varier à peu près en raison directe du carré de ces âges, moins
rapidement, toutefois, pour les parties de la tige ayant dépassé 20 millimètres
de diamètre.
Nous donnons, dans le tableau suivant, les éléments d'une liane Talandoha
de 40 millimètres de diamètre, de laquelle ont été tirés les graphiques précé-
dents. Les densités-ont été déterminées par le calcul ; il ne nous a pas été pos-
sible de les vérifier expérimentalement ; il est probable qu'elles sont trop fortes
de 1 en moyenne pour les parties de tiges inférieures à 25 millimètres ; la
mesure du diamètre ayant toujours été' prise sur les entre-nœuds, les volumes
sont, par suite, légèrement trop faibles.
Ce qui apparaît le plus nettement des chiffres du tableau comme des gra-
phiques est la faculté remarquable qu ont les lianes d'accroître l'épaisseur de
leur écorce d'une façon considérable et continue, au point d'amener le poids de
ces écorces à dépasser considérablement le poids du bois. Il n'est pas à notre
connaissance d'autres végétaux sur lesquels pareil fait ait été observé jusqu'ici.
Le chêne-liège, après démasclage, régénère son assise subéreuse en beaucoup
moins de temps qu'il n'en a mis à prpduire le liège mâle, mais cette croissance
rapide ne se maintient pas et, après 8 ou 10 années, elle tombe au quart de ce
qu'elle était au début. Chez les lianes, au contraire, l'épaisseur de l'écorce
croît d'une façon soutenue : à peine semble-t-elle devoir se ralentir à un âge
avancé. Ces capricieux végétaux font donc exception à la règle générale ; féli-
citons-nous de les voir employer la plus grande part de leur puissance végéta-
tive au développement de l'élément le plus précieux.
Et il en est ainsi des sept lianes qui font l'objet de cette étude; on ne trouve
de différence que dans l'intensité du développement ; encore les écarts maxima
d'espèce à espèce ne se manifestent-ils que dans le rapport de 4 à 5 (Fig. 29).
La plus favorisée est la liane Talandoha, dont un sujet nous a servi à étudier
les diverses variations de l'écorce en fonction du diamètre; puis, viennent la liane
Fingibary, qui la suit de très près, et les lianes Ravinengitra, Fingitrengitra et
Fingimena, qui peuvent être considérées comme ayant toutes trois même épais-
seur d écorce ; le Mandrianambo et le Fingimainty viennent en fin de liste.
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établis et qu'il n'y a aucune corrélation entre la qualité du caoutchouc et
l'épaisseur de l'écorce ; d'ailleurs, les lianes à latex non caoutchouquifère
ont l'écorce tout aussi épaisse que celle des lianes de la figure 28. On ne saurait
donc de cette épaisseur conclure à autre chose qu'à la présence de latex, sans
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