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renflement du tube, et alternent avec les divisions de la corolle; elles ont
1 millimètre seulement de longueur totale, sont biloculaires, introrses, à filet
court et épais, à sacs polliniques convexes vers le centre de la fleur et s'ouvrant
suivant une fente longitudinale ; le connectif se prolonge dans sa partie supé-
rieure en deux poils très fins de 2/10 de millimètre de longueur. L'ovaire ren-
ferme un nombre indéfini d'ovules et porte un style de 2 millimètres à
2 m/m 1/2 de long termine par un renflement conique, légèrement divisé à son
extrémité en deux lobes stigmatiques.
La floraison a lieu en janvier. Bien que les fruits soient inconnus, il est hors
de doute que la liane Fingibary appartienne au genre Landolphia (1).
Ravinengitra. - Nous n'avons rencontré cette liane que dans la région cen-
trale de la grande forêt ; elle n'y est pas rare ; c'est même L'espèce la plus com-
mune sur certains points,,mais son habitat n'en reste pas moins restreint. C'est
une des lianes à caoutchouc pouvant acquérir le plus de longueur mais sa
croissance est. lente: 3 m/m 3/4 à 4 millimètres par an ; elle ne paraît pas non
plus susceptible d'arriver à un très fort diamètre, ainsi qu'il semblerait devoir
résulter de son développement en longueur. Le rendement en latex est assez
bon et la quantité de caoutchouc obtenue par coagulation est assez variable,
bien que l'étant moins que celle du Mandrianambo. L'écorce ressemble exté-
rieurement à celle du Fingibary : elle est épaisse et résiste assez longtemps au
pilonnage ; le caoutchouc obtenu parce procédé est d'excellente qualité.
Le Ravinengitra est à jeunes rameaux cylindriques, glabres, bruns ou gris
clair, à feuilles très petites, probablement les plus petites parmi les espèces de
lianes à caoutchouc connues jusqu'ici. Le pétiole n'a que de 1 à 2 millimètres
de longueur; il est épais et canaliculé en dessus; le limbe mesure de 10 à 15
millimètres de long sur 7 à 10 millimètres de large; il est ovale-elliptique, à
peine rétréci vers les extrémités, n'est jamais acuminé, même dans les jeunes
pousses de jeunes lianes, il est assez épais, coriace, glabre, d'un vert brillant en
dessus, un peu plus pâle en dessous. La nervure médiane est à peine saillante
à la face supérieure; les nervures secondaires, visibles sur la face inférieure seu-
lement, sont au nombre d'une dizaine de paires.
Bien que nous n'ayons eu en main ni fleur ni fruit de Ravinengitra, divers.
caractères communs avec ceux des trois lianes précédentes (2) permettent d'affir-
mer qu'on se trouve en présence d'une quatrième espèce de Landolphia (3).
Fingitrengitra. - Cette liane a la même station que la précédente: on ne
la rencontre que très exceptionnellement sur la lisière de la forêt ou dans les
boisements clairiérés ; il lui faut, semble t-il, un peuplement dense à couvert
assez épais et surélevé. Elle n'est pas plus rare que le Ravinengitra, avec lequel
elle onre certains points de ressembance. Elle donne en assez grande abondance
un latex très fluide, peu riche en un caoutchouc généralement de très bonne
qualité. L'écorce. d'un brun clair, parsemée de lenticelles jaunes, est épaisse et
dure à pilonner, mais assez riche en caoutchouc. La croissance en hauteur est
très rapide, celle en diamètre ne dépasse pas 4 millimètres par an. Ce qui carac-
térise surtout le Fingitrendtra, c'est la grande finesse de ses rameaux, qui sont
bruns et pubescents dans leur très jeune âge.
Le pétiole est très court : 1 à 2 millimètres, et canaliculé comme dans toutes
les lianes précédentes; le limbe est lancéolé, cunéiforme à la base, très rare-
ment acuminé au sommet; il mesure 16 à 20 millimètres de long sur 5 à 6 mil-
limètres de large, est glabre, peu épais et assez souple. La nervure médiane est
nettement saillante èn dessus; les nervures secondaires sont au nombre de 10 à
15 paires et très peu visibles.
Cette courte description, jointe aux caractères que montre le latex, porte à
(1) Elle se rapproche beaucoup du Landolphia Hendelofii (D. C,) tel que le représente une figure,
-étahlie P'ir M. Jumelle d'après les dessinsde M. Pierre (Les plantes'à caoutchouc et à gutta-percha,
p. 4.9) ^ons hésitons d'autant plus à identifier les deux especes que III description donnée par M. Ju-
melle d'après Dewère ne correspond pas exactement à ce que représente la figure. Il se peut, d'ail-
leurs, que snus la d"nomin t;(ID de L. Hendelotii, on confonde plusieurs espèces, ainsi qu'il arrive
Dour le L. madnaascariensis.
(2) Ces caractères sont, indépendamment de l'allure générale de la plante: la forme et les di-
mensions du nétiole (épais et canaliculé , la nervation des feuilles (fine et anastomosée sur le bord
en un ourlet marginal) puis, surtout/tes propriétés du la tex et sa saveur spéciale, la nature du
caoutchouc obtenu par coagulation (caoutchouc rose de Landophia) l'épaisseur de l'écorce et son
rendement en caeutchouc.
n) Le Ravinengitra semble beaucoup se rapprocher de l'espece que M. Prudhomme a appelee
Erobahu ravina sningaina et dont il a donné une reproduction photographique dans son ouvrage
L'Agriculture sur la côte Est de Madagascar (Fig. N° &).
renflement du tube, et alternent avec les divisions de la corolle; elles ont
1 millimètre seulement de longueur totale, sont biloculaires, introrses, à filet
court et épais, à sacs polliniques convexes vers le centre de la fleur et s'ouvrant
suivant une fente longitudinale ; le connectif se prolonge dans sa partie supé-
rieure en deux poils très fins de 2/10 de millimètre de longueur. L'ovaire ren-
ferme un nombre indéfini d'ovules et porte un style de 2 millimètres à
2 m/m 1/2 de long termine par un renflement conique, légèrement divisé à son
extrémité en deux lobes stigmatiques.
La floraison a lieu en janvier. Bien que les fruits soient inconnus, il est hors
de doute que la liane Fingibary appartienne au genre Landolphia (1).
Ravinengitra. - Nous n'avons rencontré cette liane que dans la région cen-
trale de la grande forêt ; elle n'y est pas rare ; c'est même L'espèce la plus com-
mune sur certains points,,mais son habitat n'en reste pas moins restreint. C'est
une des lianes à caoutchouc pouvant acquérir le plus de longueur mais sa
croissance est. lente: 3 m/m 3/4 à 4 millimètres par an ; elle ne paraît pas non
plus susceptible d'arriver à un très fort diamètre, ainsi qu'il semblerait devoir
résulter de son développement en longueur. Le rendement en latex est assez
bon et la quantité de caoutchouc obtenue par coagulation est assez variable,
bien que l'étant moins que celle du Mandrianambo. L'écorce ressemble exté-
rieurement à celle du Fingibary : elle est épaisse et résiste assez longtemps au
pilonnage ; le caoutchouc obtenu parce procédé est d'excellente qualité.
Le Ravinengitra est à jeunes rameaux cylindriques, glabres, bruns ou gris
clair, à feuilles très petites, probablement les plus petites parmi les espèces de
lianes à caoutchouc connues jusqu'ici. Le pétiole n'a que de 1 à 2 millimètres
de longueur; il est épais et canaliculé en dessus; le limbe mesure de 10 à 15
millimètres de long sur 7 à 10 millimètres de large; il est ovale-elliptique, à
peine rétréci vers les extrémités, n'est jamais acuminé, même dans les jeunes
pousses de jeunes lianes, il est assez épais, coriace, glabre, d'un vert brillant en
dessus, un peu plus pâle en dessous. La nervure médiane est à peine saillante
à la face supérieure; les nervures secondaires, visibles sur la face inférieure seu-
lement, sont au nombre d'une dizaine de paires.
Bien que nous n'ayons eu en main ni fleur ni fruit de Ravinengitra, divers.
caractères communs avec ceux des trois lianes précédentes (2) permettent d'affir-
mer qu'on se trouve en présence d'une quatrième espèce de Landolphia (3).
Fingitrengitra. - Cette liane a la même station que la précédente: on ne
la rencontre que très exceptionnellement sur la lisière de la forêt ou dans les
boisements clairiérés ; il lui faut, semble t-il, un peuplement dense à couvert
assez épais et surélevé. Elle n'est pas plus rare que le Ravinengitra, avec lequel
elle onre certains points de ressembance. Elle donne en assez grande abondance
un latex très fluide, peu riche en un caoutchouc généralement de très bonne
qualité. L'écorce. d'un brun clair, parsemée de lenticelles jaunes, est épaisse et
dure à pilonner, mais assez riche en caoutchouc. La croissance en hauteur est
très rapide, celle en diamètre ne dépasse pas 4 millimètres par an. Ce qui carac-
térise surtout le Fingitrendtra, c'est la grande finesse de ses rameaux, qui sont
bruns et pubescents dans leur très jeune âge.
Le pétiole est très court : 1 à 2 millimètres, et canaliculé comme dans toutes
les lianes précédentes; le limbe est lancéolé, cunéiforme à la base, très rare-
ment acuminé au sommet; il mesure 16 à 20 millimètres de long sur 5 à 6 mil-
limètres de large, est glabre, peu épais et assez souple. La nervure médiane est
nettement saillante èn dessus; les nervures secondaires sont au nombre de 10 à
15 paires et très peu visibles.
Cette courte description, jointe aux caractères que montre le latex, porte à
(1) Elle se rapproche beaucoup du Landolphia Hendelofii (D. C,) tel que le représente une figure,
-étahlie P'ir M. Jumelle d'après les dessinsde M. Pierre (Les plantes'à caoutchouc et à gutta-percha,
p. 4.9) ^ons hésitons d'autant plus à identifier les deux especes que III description donnée par M. Ju-
melle d'après Dewère ne correspond pas exactement à ce que représente la figure. Il se peut, d'ail-
leurs, que snus la d"nomin t;(ID de L. Hendelotii, on confonde plusieurs espèces, ainsi qu'il arrive
Dour le L. madnaascariensis.
(2) Ces caractères sont, indépendamment de l'allure générale de la plante: la forme et les di-
mensions du nétiole (épais et canaliculé , la nervation des feuilles (fine et anastomosée sur le bord
en un ourlet marginal) puis, surtout/tes propriétés du la tex et sa saveur spéciale, la nature du
caoutchouc obtenu par coagulation (caoutchouc rose de Landophia) l'épaisseur de l'écorce et son
rendement en caeutchouc.
n) Le Ravinengitra semble beaucoup se rapprocher de l'espece que M. Prudhomme a appelee
Erobahu ravina sningaina et dont il a donné une reproduction photographique dans son ouvrage
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